Une affaire classée qui refait surface


[Le FBI actuel] était compétent pour résoudre l’affaire ; [Christopher Wray] était compétent pour la corruption et l’entrave à la justice. − Mike Benz


Par James Howard Kunstler – Le 5 décembre 2025 – Source Clusterfuck Nation

Habillé pour travailler au gouvernement ? Brian Cole, Jr

Avez-vous une idée de l’étendue de la corruption et de la criminalité qui entoure le petit fil conducteur du suspect de l’attentat à la bombe du 6 janvier / DNC / RNC arrêté hier par le FBI ? Considérez ceci : le suspect Brian Cole, Jr. est vivant et probablement en train de parler, contrairement à Jeffrey Epstein et Thomas Matthew Crooks dans d’autres affaires d’intérêt public. Espérons qu’il soit sous la protection du FBI en détention, de peur que quelque chose… disons… ne lui arrive.

À l’heure actuelle, le pays ne sait pratiquement rien d’autre sur Cole et sur ce qu’il faisait dans la nuit du 5 janvier 2021. Le FBI n’a même pas précisé quel était son emploi. Mais sa photo montre un jeune homme habillé pour aller au bureau… il vit dans une belle maison dans la banlieue de Washington, en Virginie… et on pourrait en déduire qu’il est peut-être un fonctionnaire fédéral. Oh, et le FBI n’a pas réussi à l’arrêter pendant les quatre années du mandat de « Joe Biden » ?

On peut supposer à ce stade que l’histoire de cette enquête bâclée pendant quatre ans sera bien plus importante que la petite farce du poseur de bombes. Cela mènera probablement à l’histoire de la corruption généralisée au sein du FBI de Christopher Wray, et plus encore, à la prise de conscience que la soi-disant « insurrection » du 6 janvier 2021 était une opération gouvernementale de A à Z, visant à éradiquer Trump et le trumpisme.

Tout d’abord, que devait-il se passer lors de la session conjointe du Congrès ce jour-là ? Réponse : la certification des votes du collège électoral pour l’élection de 2020. Que pouvait-il se passer d’autre ce jour-là ? Réponse : en vertu de la loi sur le décompte électoral de 1887 (3 U.S.C. §§ 5-6, 15–18) — telle que modifiée, et par les règles énoncées dans la Constitution américaine (article II et 12e amendement) —, des objections à la liste des grands électeurs de plusieurs États devaient être examinées, ce qui aurait déclenché un débat et éventuellement le rejet des grands électeurs de ces États au motif que les votes n’étaient pas « légalement certifiés » (en vertu de 3 U.S.C. § 6) ou n’étaient pas « régulièrement exprimés » (ce qui signifie que le vote était entaché de fraude, de corruption ou de violence). Les votes électoraux de tout État pouvaient être rejetés si la Chambre et le Sénat votaient à la majorité simple, après un débat séparé pouvant durer jusqu’à deux heures.

À midi, des objections répondant aux exigences écrites (un membre de la Chambre + un sénateur) ont été déposées pour l’Arizona et la Pennsylvanie. L’objection concernant les votes de l’Arizona (député Paul Gosar + sénateur Ted Cruz) était la première à être débattue peu après 13 heures. Elle n’a pas pu avoir lieu. Au lieu de cela, le Congrès a évacué la salle. Lorsque le Congrès est revenu à 20 heures, les votes s’opposant aux listes de l’Arizona et de la Pennsylvanie ont échoué et aucun autre n’a été examiné. Les sénateurs qui s’étaient précédemment engagés à débattre des votes de plusieurs autres États indécis ont refusé, invoquant l’intrusion de manifestants dans le Capitole. Le décompte complet s’est achevé à 3 h 44 du matin, le 7 janvier, et « Joe Biden » et Kamala Harris ont été certifiés vainqueurs de l’élection de 2020.

Voici quelques informations à connaître sur l’intrigue secondaire concernant les bombes artisanales dans l’histoire du 6 janvier. Kamala Harris, vice-présidente élue, toujours sénatrice en exercice (CA), n’était pas présente dans la salle lors du processus de certification. Elle est arrivée au siège du DNC, à quelques pâtés de maisons du Capitole, en cortège à 11 h 30 et y est restée jusqu’à son évacuation du DNC à 13 h 14. Quelques questions à ce sujet ? 1) Ne voulait-elle pas être présente dans la salle à l’instant crucial où son élection à la vice-présidence a été certifiée ? 2) N’avait-elle pas le devoir d’être présente pour voter sur l’une des procédures ? C’est un peu étrange. Elle n’a jamais expliqué ce qu’elle faisait au siège du DNC [Siège du Parti démocrate, Ndt] ce jour-là.

Kamala Harris se trouvait dans le bâtiment du DNC lorsque la bombe artisanale y a été découverte, vers 13h07. La bombe artisanale au RNC [Siège du Parti républicain, Ndt] avait été découverte environ 20 minutes auparavant, et c’est la découverte de cette bombe, à 12 h 44, qui a déclenché l’évacuation de la session conjointe de la Chambre et du Sénat au Congrès, et non une intrusion dans le Capitole, qui n’a eu lieu qu’à 14 h 13, plus d’une heure plus tard.

Passons maintenant à la réaction du FBI face à tout cela. Ils ont rapidement rassemblé des tonnes d’images vidéo en circuit fermé montrant un suspect en train de poser ces bombes artisanales. Les images qu’ils ont diffusées montraient le suspect à une vitesse d’enregistrement d’une image par seconde, ce qui, comme le souligne Mike Benz, est cent fois plus lent que n’importe quelle caméra en circuit fermé couramment utilisée aujourd’hui dans les stations-service. Le FBI a également trafiqué les enregistrements, en floutant spécifiquement la partie du visage du suspect filmée sous un certain angle par une caméra en circuit fermé située à environ huit mètres de distance. Le flou rectangulaire sur ses yeux est clairement visible. Comment cela a-t-il pu se produire ?

Le FBI a également réussi à bâcler tous les autres aspects de l’enquête sur l’acte qui a réellement déclenché l’évacuation du Congrès ce jour-là, à savoir (je le répète) non pas l’intrusion dans le Capitole, mais les bombes artisanales. Dans les mois qui ont suivi, le directeur du FBI, Christopher Wray, a retiré les agents de l’affaire. Il avait nommé à la tête du bureau du FBI à Washington un directeur adjoint nommé Steven D’Antuono, qui avait auparavant été chargé, en tant que chef de terrain à Detroit, de l’affaire de l’enlèvement de Gretchen Whitmer, dans laquelle au moins 12 informateurs confidentiels et trois agents du FBI avaient été impliqués dans ce qui semblait être un piège. D’Antuono avait démontré une grande habileté dans la mise en place d’opérations douteuses du FBI lorsqu’il avait été nommé à la tête du bureau de Washington. L’agence avait réussi à perdre la chaîne de conservation d’une grande partie des preuves dans cette affaire, notamment les originaux des vidéos, les enregistrements des téléphones portables, les enregistrements des communications entre la police du Capitole, la police métropolitaine de Washington, les services secrets et le FBI, entre autres.

Ainsi, l’affaire du poseur de bombes artisanales est restée en suspens pendant toutes ces années. Et maintenant, nous apprenons, grâce à la conférence de presse donnée hier par le FBI et le ministère de la Justice, que le FBI, sous la direction de M. Patel, a résolu l’affaire en utilisant uniquement les informations et les preuves déjà contenues dans les dossiers du FBI. Comprenez bien ceci : il doit exister un registre indiquant précisément quels agents ont travaillé sur l’affaire du poseur de bombes pendant ces quatre années sous la direction de Christopher Wray. Il doit exister un registre indiquant, par leur nom, qui était responsable de la chaîne de conservation de toutes ces preuves. Et il doit y avoir une trace des agents supérieurs et des directeurs adjoints qui ont supervisé toutes leurs activités, jusqu’au directeur Wray. Pourquoi ne seraient-ils pas poursuivis pour obstruction à la justice ?

Tout cela n’est que le sous-intrigue de l’affaire du poseur de bombes du 6 janvier. Il reste l’étrange affaire de la présidente de la Chambre des représentants de l’époque, Nancy Pelosi, et de son refus de demander la protection de la garde nationale au Capitole américain ce jour-là. Et il reste la question du nombre d’agents, d’actifs et d’informateurs confidentiels que le FBI avait en place au Capitole le 6 janvier 2021, y compris les membres d’Antifa, et des actions qu’ils ont incités à commettre, y compris l’intrusion dans le bâtiment. Il y a ensuite la question de la commission J6 de la Chambre des représentants, de la manière dont elle a été constituée avec l’aide du ninja du droit Norm Eisen, et de la manière dont elle a délibérément détruit toutes les preuves qu’elle avait recueillies au cours des mois de son existence.

Préparez-vous à découvrir comment l’« insurrection » du 6 janvier était en réalité un complot séditieux soutenu par le gouvernement, puis réfléchissez à qui, nommément, en sera tenu responsable. C’est là que mène le petit fil conducteur de Brian Cole, Jr.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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