Par Rob Urie – Le 27 mars 2015 – Source CounterPunch
«Le postulat est l’existence d’une information dont la forme et le contenu sont traités par le marché, que l’ensemble de l’expérience humaine réduit à un pornographe économique, au point d’abandonner la responsabilité de l’organisation sociale.»
Deux semaines après qu’un ancien représentant de l’administration Obama ayant contribué au renflouement de General Motors a demandé un siège au conseil d’administration de GM en vue de forcer un rachat de $8 milliards d’actions au profit de fonds spéculatifs, General Motors s’est jointe à Ford – également renflouée – pour annoncer son intention d’ajouter un niveau de rémunération encore plus bas à la structure salariale à deux niveaux existante. Invoquant la concurrence étrangère, les dirigeants de General Motors mobilisent 8 Md$ de bénéfices non distribués pour relever le cours des actions de la société détenues par des fonds spéculatifs, mais également à leur propre avantage. Le rôle de l’administration Obama dans le maintien de la structure salariale à deux niveaux lors du renflouement de General Motors et dans l’envoi d’un de ses anciens membres à la chasse aux miettes devrait susciter quelques questions essentielles sur l’imbrication de la politique et de l’économie.