Pour l’anniversaire de Thomas Jefferson, voici quelques-unes de ses plus prophétiques déclarations.


Par Tyler Durden – Le 13 avril 2016 – Source Zerohedge

La fin de la démocratie et la défaite de la révolution américaine surviendront quand le gouvernement tombera aux mains des banques et des institutions financières

Il y a 273 ans jour pour jour, naissait l’un des plus visionnaires pères fondateurs de l’Amérique, Thomas Jefferson. Pour célébrer son anniversaire, nous partageons avec vous un petit échantillon de quelques-unes de ses citations les plus prophétiques, peut-être plus pertinentes aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été dans l’histoire des États-Unis.

A propos de la liberté. Lettre de Jefferson à Isaac Tiffany du 4 avril 1819.

La vraie liberté est un acte libre qui s’accorde à notre volonté, dans les limites de la liberté et de l’égalité des autres. Intentionnellement, je ne dis pas «dans les limites de la loi» parce que la loi n’est souvent rien d’autre que la volonté du tyran, et donc viole souvent le droit d’un individu.

Sur les banques comme étant la plus grande menace envers la liberté. Lettre de Jefferson à John Taylor du 28 mai 1816.

Si jamais le peuple américain permet aux banques de contrôler l’émission de leur monnaie, d’abord par l’inflation, puis par la déflation, les banques et les sociétés qui grossiront alors, le privera de tous ses biens jusqu’à ce que leurs enfants se réveillent sans abri sur le continent dans lequel leurs pères habitaient. Le pouvoir d’émettre de l’argent devrait être enlevé aux banquiers et restauré au Congrès et au peuple auquel il appartient. Je crois sincèrement que les institutions bancaires ayant le pouvoir d’émettre de l’argent sont plus dangereuses pour la liberté qu’un pouvoir militaire.

Sur la domination des banques. Lettre de Jefferson à James Monroe du 1er janvier 1815.

La domination que les institutions bancaires ont sur l’esprit de nos citoyens […] doit être brisée, ou c’est elle qui va nous briser.

Sur les banques centrales. Lettre de Jefferson à Albert Gallatin du 22 juin 1803.

Cette institution (la banque des États-Unis) est l’une de des plus mortelles menaces existantes contre les principes et la forme de notre Constitution […] une institution comme celle-ci, en pénétrant par ses branches dans toutes les parties de l’Union, en agissant aussi autoritairement, peut, dans un moment critique, renverser le gouvernement.

Encore sur les banques centrales. Lettre de Jefferson à Albert Gallatin du 19 juin 1802.

Le monopole d’une seule banque est diabolique.

Sur l’impression d’argent. Lettre de Jefferson à John Taylor du 28 mai 1816.

Le fait de dépenser de l’argent remboursé par la postérité, sous l’excuse du financement, n’est rien d’autre qu’une arnaque à grande échelle sur le futur.

Sur la menace que représentent les banques. Lettre de Jefferson à John Taylor du 28 mai 1816.

Le système bancaire, que nous avons toujours inlassablement réprouvé, je le vois comme une tache sur la constitution (de nos États) qui, si elle n’est pas corrigée, se terminera par leur destruction.

Sur les membres du Congrès possédant des actions. Lettre de Jefferson à Gallatin du 22 juin 1803.

Mon souhait était de voir les deux Chambres du Congrès nettoyées de toutes les personnes impliquées dans une banque ou possédant des actions et, une fois assuré de la pureté des législateurs, je serai toujours prêt à accepter leurs délibérations, même si elles sont contraires à mes propres opinions; car je souscris au principe, que la volonté de la majorité, honnêtement exprimé, fait acte de loi.

Sur la Banque mania et l’aristocratie vendue. Lettre de Jefferson à J.B. Stuart du 10 mai 1817.

La banque mania est un danger. Elle crée dans notre pays une aristocratie vendue qui a déjà défié le gouvernement, et même si celle-ci a été obligée de lâcher du lest après cette première tentative de coup de force, elle recommencera encore et encore.

Sur le danger des sociétés financières. Lettre de Jefferson à George Logan du 12 novembre 1816.

J’espère que nous tirerons la leçon et écraserons dans l’œuf l’aristocratie de nos sociétés financières, qui osent déjà défier notre gouvernement et défier les lois de notre pays.

Sur l’argent papier et les métaux précieux. Lettre de Jefferson à John Eppes en 1813.

L’utilisation du papier monnaie, comme médium bon marché ou pour son utilisation pratique, ne pèse rien face aux avantages des métaux précieux […] il est susceptible d’être abusé, l’a déjà été et le sera dans tous les pays où il est autorisé.

Lettre de réponse de John Adams à Thomas Jefferson du 25 aout 1787.

Toutes les perplexités, la confusion et la détresse en Amérique viennent non pas de défauts dans la Constitution ou la Confédération, ni d’un manque d’honneur ou de vertu, mais de l’ignorance totale sur la nature de l’argent, du crédit et de sa mise en circulation.

Sur la nécessité d’une petite révolte de temps en temps. Jefferson à James Madison à Paris le 30 janvier 1787.

Je crois qu’une petite révolte de temps en temps est une bonne chose, aussi nécessaire dans le monde politique que le sont les tempêtes dans le monde physique. Il est vrai que les rébellions échouées justifient une réduction du droit des peuples qui les ont fomentées. Une observation de cette vérité devrait rendre les gouverneurs républicains honnêtes, doux dans leur punition, pour ne pas trop les décourager. C’est un médicament nécessaire à la bonne santé du gouvernement.

* * *

Et même si ce n’est pas son anniversaire, voici en bonus deux déclarations de James Madison du 28 juin 1787.

Une force militaire permanente, avec un exécutif trop puissant ne seront pas longtemps des compagnons de la liberté. Les moyens de défense contre un danger extérieur ont toujours été des instruments de la tyrannie domestique. Chez les Romains, c’était déjà un moyen de pousser à la guerre, chaque fois qu’une révolte a été matée. Partout en Europe, les armées mises en place sous le prétexte de les défendre ont asservi les gens.

Et sur le pouvoir de gouvernement sans contre-pouvoir.

Depuis qu’existe la civilisation, je crois qu’il y a eu plus de cas de suppression de la liberté des peuples par empiétements progressifs et silencieux par ceux qui tiennent le pouvoir, que par usurpations violentes et soudaines.

Thomas Jefferson et James Madison.

Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone.

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