Chaque fois que je regarde The View, je deviens encore plus misogyne. − Laura Loomer
Par James Howard Kunstler – Le 23 mai 2025 – Source Clusterfuck Nation

Saint Jake Tapper
Aussi mauvais qu’il ait été, « Joe Biden », le président fantoche, n’était qu’une manifestation d’une nation rendue folle par des démons avides de pouvoir, des êtres humains bien réels et mal intentionnés qui conduisent une machine politique incontrôlable, le parti des canulars, des escroqueries et de la haine. Le pays lutte actuellement pour sortir d’une convulsion de maladie mentale collective. Mais les démons sont toujours là, et ils travaillent d’arrache-pied pour vous ramener tous dans le tourbillon de la psychose collective.
Une énigme centrale est de savoir comment les médias d’information se sont mis à dos le peuple, et ce mystère n’est pas du tout élucidé par Jake Tapper et Alex Thompson dans leur livre Original Sin. Il s’agit en fait d’une autre escroquerie teintée de canular, comme tout le reste dans la cavalcade maléfique des récits diffusés par les médias d’information dans leur guerre contre la réalité. Tapper et Thompson veulent vous faire croire qu’un collectif sans visage qu’ils appellent « la Maison Blanche » a réussi à cacher au public électeur la désintégration bien avancée de « Joe Biden », et que c’était…simplement ça. Les médias se sont fait avoir ! Bon sang !
Bien sûr, cela n’explique pas grand-chose, comme par exemple : comment se fait-il que tous ceux qui regardaient quotidiennement les vidéos de « Joe Biden » en action n’aient pas pu voir le vieux pantin brisé qu’il est ? Alex Thompson, qui a reçu il y a quelques semaines son « prix d’excellence » de l’Association des correspondants de la Maison Blanche, a déclaré : « Nous avons tout simplement raté le coche. » Oui, bien sûr… Ils ont apparemment aussi manqué la destruction programmée de la société américaine qui a été menée au nom du vieux bonhomme maladroit.
Je vais vous donner la clé de cette énigme, et vous comprendrez alors pourquoi tout cela s’est produit et pourquoi les nombreux démons qui persistent sont toujours à l’œuvre dans leur « résistance » autoproclamée à l’Amérique en voie de guérison. Thompson a menti, vous comprenez. Les médias sont de mèche avec les démons. Ils étaient dans le coup depuis le début.
S’il y a un « péché originel » dans cette histoire, il concerne Hillary Clinton. Ce monstre a émergé comme la partenaire junior de son mari, le prodige de la politique Bill Clinton. Dès le début, le récit l’a dépeinte comme une épouse tourmentée par les infidélités de son mari charismatique. (Oublions que sa fille unique, Chelsea, est le portrait craché de son ancien associé, Webb Hubbell.) Quelle que soit la nature de leur relation conjugale, Hill et Bill avaient conclu un accord : quand il aurait terminé, elle deviendrait la première femme présidente et ils entreraient dans l’histoire comme deux génies politiques de la génération du baby-boom qui ont marqué leur époque.
C’était un plan imparfait. D’une part, Hillary n’avait absolument pas le charisme politique de Bill, qui était sa capacité à s’engager avec enthousiasme auprès des autres et à s’intéresser à leurs problèmes. Hillary ne se souciait guère des autres et ne faisait que feindre de s’intéresser à leurs problèmes. De plus, les gens pouvaient facilement le voir dans son attitude. Personne n’était dupe. Elle avait plutôt un charme négatif, un anti-charisme. Ses propres intérêts se limitaient strictement à l’obtention du pouvoir et de la richesse. Hillary avait remarqué qu’avec suffisamment de pouvoir, le charme ou le charisme n’étaient pas nécessaires. Il suffisait de donner des ordres aux gens. Mais le couple puissant a quitté la Maison Blanche en faillite en 2001 et a été surpris en train d’essayer de dérober une partie de la vaisselle présidentielle.
La phase suivante de la carrière d’Hillary a été consacrée à la constitution d’une fortune. La Fondation Clinton a été créée en 1997, officiellement pour financer la bibliothèque présidentielle de Bill. Elle allait devenir un fantastique aimant à escroqueries dans les années à venir, les faisant passer de la ruine à la demi-fortune. Son tremplin a été un siège au Sénat américain. (Elle s’est présentée et a remporté les élections à New York alors qu’elle était encore Première Dame, lors des élections de 2000).
2008 devait être l’apothéose d’Hillary, qui passerait de sénatrice à présidente. Le décor était parfait. Le pays en avait assez de Double-you Bush. Le moment était idéal pour une femme présidente. Hillary était le choix évident, et de loin. Sauf qu’elle a été écartée lors des primaires par le choix alternatif du Parti démocrate, qui visait quelque chose d’encore plus incroyable, dans une course historique, qu’une femme présidente : un président noir, prouvant au monde entier à quel point les États-Unis étaient devenus moralement vertueux. L’Amérique aimait cette idée. Après tout, nous étions des gens bien !
Barack Obama aimait jouer son rôle et semblait avoir plus de charisme qu’Hillary (même s’il ne se souciait pas beaucoup des autres non plus, en réalité). Son passé trouble comprenait de nombreuses personnes teintées de marxisme, comme son mentor à Chicago, Bill Ayers, un radical notoire des années 60, qui aurait écrit les livres d’Obama. Et il était sous l’emprise de grands banquiers comme Robert Rubin de Citigroup et des grands pontes globalistes gravitant autour de Davos et du Forum économique mondial.
Pourtant, la sénatrice Hillary Clinton continuait d’accumuler le pouvoir en tant que leader des électrices Démocrates, une base massive. Il était clair qu’elle resterait dans la course, visant son « tour » à la Maison Blanche. M. Obama a donc conclu un accord avec elle : il la nommerait secrétaire d’État, renforçant ainsi ses références, puis la soutiendrait lors de la campagne de 2016.
Hillary a mis à profit ses années au Département d’État pour renflouer les caisses de la Fondation Clinton grâce à divers stratagèmes de corruption, tels que l’accord technologique Skolkovo avec la Russie et l’accord Uranium One qui a rapporté à la Fondation Clinton plus de 275 millions de dollars, selon Peter Schweizer, auteur de Clinton Cash. Le tremblement de terre de 2010 en Haïti a été une autre aubaine pour la fondation et ses partenaires. On pourrait également supposer, d’après les récents rapports DOGE, que la fabuleuse armature de fraude qu’est devenue l’USAID, qui a donné naissance à d’innombrables ONG, a été mise en place par des personnes nommées par Obama, telles que Samantha Powers et la machine du département d’État de Hillary.
En 2015, Hillary, déjà en campagne, est venue à la rescousse du Comité national démocrate. Le parti était criblé de dettes. Il a conclu un accord de financement conjoint avec un comité d’action politique (PAC) appelé Hillary for America (HFA) et le Hillary Victory Fund. Cet accord donnait à Hillary le contrôle des finances, de la stratégie et des décisions en matière de personnel du DNC, ce qui lui a permis de supplanter le sénateur Bernie Sanders pour l’investiture. La nomination d’Hillary, la course vers son « tour », a été le moment où les problèmes ont vraiment éclaté.
Face à l’outsider en pleine ascension, Donald Trump, en 2016, le manque de charisme d’Hillary a fait sombrer sa campagne. C’est ainsi qu’avec l’aide de John Brennan à la CIA, de la société de communication politique Fusion GPS de Glenn Simpson, du FBI sous la direction de Jim Comey et du ninja du droit Marc Elias du cabinet d’avocats Perkins Coie DC, le canular de la collusion avec la Russie a été imaginé et mis en œuvre.
Ce fut le « péché originel » qui a permis au Parti des canulars, des magouilles et de la haine de devenir la plus grande opération de désinformation de l’histoire des États-Unis, avec des répercussions pour la décennie à venir. Elle est également devenue la plus grande opération de dissimulation de l’histoire des États-Unis, chaque série de mensonges successifs – l’enquête Mueller, la première procédure de destitution, l’élection volée de 2020 et l’installation de « Joe Biden », l’opération J-6, la deuxième procédure de destitution, les poursuites judiciaires contre Trump en 2024 – nécessitant toutes des couches successives de dissimulation et de mensonges.
Comme les médias d’information méprisaient Donald Trump et étaient convaincus par leurs propres mensonges que Hillary allait remporter l’élection de 2016, ils se sont tous emparés de l’histoire de la collusion avec la Russie et l’ont transformée en RussiaGate. Ils ont bien sûr mal calculé leur coup. Trump a gagné, une surprise stupéfiante, un choc pour tout le monde, y compris Trump lui-même, qui manquait totalement d’expérience dans la gestion d’un gouvernement et qui a été berné, piégé et finalement trompé jusqu’à la défaite − le Covid-19 étant le coup de grâce. Les médias d’information ont dû continuer à mentir au pays tout au long de cette période et au-delà pour prétendre qu’ils n’étaient pas aussi coupables de tous ces méfaits.
Ils ont donc continué à répandre toutes les mensonges pendant le mandat désastreux de « Joe Biden ». Malheureusement pour eux, l’infatigable Trump s’est mobilisé, a persévéré malgré les poursuites judiciaires montées de toutes pièces par Norm Eisen, Mary McCord, Lisa Monaco et le reste de la bande de ninjas du Lawfare, et est maintenant de retour au pouvoir avec une équipe de collaborateurs qui sont le pire cauchemar de la gauche.
Ce qui a permis à tout cela de continuer – tous les mensonges, la manipulation mentale, la tromperie, les faux-fuyants et la sédition – c’est l’absence de responsabilité. C’était un poison mortel. C’est fini maintenant, même si le retour à la justice sera nécessairement difficile et délicat, compte tenu du niveau élevé de désorientation du public, de la fragilité du psychisme national et des signaux d’alerte émis par l’air du temps.
Il semble que les comptes vont maintenant être sérieusement faits. Nous allons découvrir qui agissait derrière la figure vide de « Joe Biden » et qui actionnait le stylo automatique. Et en remontant le fil, tout cela se déroulera en une longue et effroyable série de trahisons.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone