Par Moon of Alabama – Le 2 décembre 2021
Le New York Times a faussement affirmé que la joueuse de tennis chinoise Peng Shuai avait accusé son ancien amant d’agression sexuelle. Alors qu’elle ne l’a jamais dit.
Dans son message publié sur le site chinois Weibo (traduction anglaise), Peng Shuai déplorait seulement la fin de la relation avec son ancien amant. Elle ne l’a pas accusé de quoi que ce soit qui puisse être considéré comme une agression. Le NYT l’a tout simplement inventé.
Peng Shuai a écrit :
L’attirance romantique est une chose si compliquée qu’il faut l’expliquer clairement. À partir de ce jour, j’ai renouvelé mon amour pour toi. Pendant tout le temps que j’ai passé avec toi par la suite, si l’on se base uniquement sur nos interactions, tu étais une très bonne personne et tu me traitais bien. Nous avons parlé de l’histoire récente, ainsi que des époques anciennes. Tu m’as instruit sur tant de sujets, et nous avons eu des discussions sur l’économie, la politique. Nous n’étions jamais à court de sujets de conversation. Nous jouions aux échecs, nous chantions, nous jouions au tennis de table, nous jouions au billard et nous jouions aussi au tennis ensemble. Nous nous sommes toujours amusés. C’était comme si nos personnalités s’accordaient parfaitement.
Tu parles d’une « agression » !
Pourtant, le Times continue à transformer ce non-sujet en divers articles et éditoriaux. Il s’en sert manifestement pour dénigrer la Chine.
En première page d’aujourd’hui, nous trouvons cette absurdité.
Le women’s professional tennis association a annoncé mercredi qu’il suspendait immédiatement tous ses tournois en Chine, y compris à Hong Kong, en réponse à la disparition de la vie publique de la star du tennis Peng Shuai, qui a accusé un haut dirigeant du Parti communiste d’agression sexuelle.
En prenant cette décision, la Women’s Tennis Association (WTA) est devenue la seule grande organisation sportive à s’opposer au gouvernement chinois, de plus en plus autoritaire. Les responsables du tennis féminin ont pris cette décision après avoir été incapables de parler directement à Peng après qu’elle a accusé Zhang Gaoli, un ancien vice-premier ministre chinois, dans des messages sur les médias sociaux qui ont été rapidement supprimés.
Peng Shuai n’a pas disparu de la vie publique. Elle a envoyé un courriel à la WTA pour lui demander de respecter sa vie privée. Elle a posté des photos d’elle et une vidéo la montrant en train de participer à un événement de tennis public et d’aller dîner dans un restaurant public. Le Comité international olympique (CIO) a tenu une vidéoconférence de 30 minutes avec elle et l’a trouvée bien vivante et heureuse.
Malgré cela, la WTA, et en particulier Steve Simon, son directeur général, a préféré rendre l’affaire publique et continuer à s’immiscer dans sa vie privée.
Le CIO, en revanche, est resté discret et a fait preuve de respect pour la vie privée de Peng Shuai. Un court extrait de leur conversation vidéo a été publié avec l’accord de Peng Shuai.
Et aujourd’hui, le CIO a annoncé qu’il avait eu un autre appel vidéo avec Peng Shuai :
Nous partageons la même préoccupation que de nombreuses autres personnes et organisations quant au bien-être et à la sécurité de Peng Shuai. C’est pourquoi, hier encore, une équipe du CIO a tenu un autre appel vidéo avec elle. Nous lui avons offert un large soutien, nous resterons en contact régulier avec elle et nous avons déjà convenu d’une rencontre personnelle en janvier.
Contrairement au NYT et à la grande gueule Steve Simon, le CIO sait comment se comporter :
Il y a différentes façons d’assurer son bien-être et sa sécurité. Nous avons adopté une approche très humaine et centrée sur la personne pour aborder sa situation. Comme il s’agit d’une triple championne olympique, le CIO aborde ces questions directement avec les organisations sportives chinoises. Nous recourons à la « diplomatie discrète » qui, compte tenu des circonstances et de l’expérience des gouvernements et d’autres organisations, est considérée comme le moyen le plus prometteur d’agir efficacement dans ce type d’affaires humanitaires.
Il n’est donc pas étonnant que Peng Shuai ne veuille pas parler avec Steve Simmon de la WTA mais reste en contact avec le CIO.
Le CIO confirme à nouveau que Peng Shuai est saine et sauve :
Les efforts du CIO ont abouti à une vidéoconférence d’une demi-heure avec Peng Shuai, le 21 novembre, au cours de laquelle elle a expliqué sa situation et semblait être saine et sauve, compte tenu de la situation difficile dans laquelle elle se trouve. Cela a été reconfirmé lors de l’appel d’hier. Notre approche humaine et centrée sur la personne signifie que nous continuons à être préoccupés par sa situation personnelle et que nous continuerons à la soutenir.
Si le NYT était un journal décent, il mettrait fin à sa campagne en faveur de Peng Shuai et supprimerait ses fausses allégations d’accusations d’« agression sexuelle » et de « disparition » de l’athlète.
Mais malheureusement, le New York Times n’est pas un journal décent.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone