Bienvenue dans l’empire de la mauvaise foi


Par James Howard Kunstler – Le 6 août 2018 – Source kunstler.com

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Nous n’avons pas besoin d’une Federal Reserve. Nous avons besoin d’une loterie pour choisir quel homme juif castrer.
Chaque mois, on en tire un au sort selon les dates d’anniversaire et on lui coupe les balloches, de préférence en public.
Imagine la sérénité que cela provoquerait.

La semaine dernière, cette nation fondatrice a finalement atteint le sommet de l’enfumage des Guerriers de la justice sociale (SJW), le New York Times embauchant Sarah Jeong, 30 ans, porte-parole en matière de technologie, comme avocate pour le génocide-des-Blancs. Apparemment, l’un des aspects du monde technologique que Sarah Jeong a négligé était la longue piste de messages Twitter qu’elle a laissé au cours des dix dernières années, déclarant que les Blancs devaient être « annulés », « forcés à vivre sous terre comme des gobelins rampants » ou encore cette saillie piquante sortie du livre de Reinhard Heydrich : « Oh mon gars, c’est une sorte de maladie que je prenne autant de joie à être si cruel envers les vieux hommes blancs. »


Quand cette belle et grosse bouse a commencé à mal tourner sur Internet, le département des ressources humaines du Times a expliqué de façon pathétique que Mme Jeong se contentait de « renvoyer » ou de « contrecarrer » les tweets malveillants qu’elle avait reçus au fil des ans, « imitant la rhétorique de ses harceleurs ». Cela a laissé le vieux journal et ses lecteurs satisfaits pour une journée ou deux… jusqu’à ce que de nouveaux tweets de Sarah Jeong aient été découverts, parlant du New York Times et de pratiquement tous les autres rédacteurs d’opinion dans les termes les plus désobligeants.

Elle a écrit :

  • Après une mauvaise journée, certaines personnes rentrent chez elles et frappent les meubles. Je vais sur Internet et je me moque du New York Times.
  • Je ne me sens pas en sécurité dans un pays dirigé par quelqu’un qui prend Thomas Friedman au sérieux.
  • Hannah Rosin bat des records en prouvant que les écrivaines peuvent être aussi mauvaises que Tom Friedman.
  • [David] Brooks est un idiot absolu.
  • Petit blague : je suis obligée de lire Nicholas Kristof. C’est le pire.
  • Si j’avais un milliard de dollars, j’achèterais le New York Times, juste pour le plaisir de renvoyer Tom Friedman…

Jusqu’à présent, le Times n’a même pas daigné répondre à cette découverte délicate. Bonne chance avec tes nouveaux collègues, Sarah ! Et profite de ton nouveau bureau à côté de la fournaise dans le deuxième sous-sol du 620 8e Avenue ! Autre petite blague : ma propre évaluation des rédacteurs en chef du New York Times est probablement plus défavorable que celle de Mme Jeong, mais je n’y ai pas postulé.

C’est ce qui arrive quand on envoie un jeune à Berkeley et à Harvard, où on leur donne des points bonus pour dénigrer les Blancs et les hommes en particulier. Les diktats insensés de la faculté sont acheminés de la tour d’ivoire directement dans la « presse de référence », et il est désormais connu que personne ne peut plus faire confiance au New York Times pour analyser les affaires mondiales et nationales, en particulier sur les questions de race et de sexe. L’ancienne devise du journal, « All the News That’s Fit to Print/Toutes les nouvelles qui se prêtent à l’impression », a été remplacée par « Anything Goes and Nothing Matters/Tout peut arriver et rien ne compte ».

Le président Trump était dans l’erreur quand il a déclaré récemment que « les médias [sont] l’ennemi du peuple ». Pas tout à fait. Ils sont l’ennemi de la vérité et leur gestion du fiasco de Sarah Jeong le prouve. Dans l’esprit du jour, l’histoire disparaîtra probablement de la ruche américaine après cette semaine, car c’est comme ça que nous roulons maintenant dans un pays où les grands inquisiteurs ne sont pas tenus responsables de leurs turpitudes.

Mais si l’affaire Jeong représente un sommet de l’enfumage par les SJW, l’hubris du Times dans cette décision embarrassante pourrait présager sa fin. Il sera intéressant de voir quelle sera la prochaine initiative de l’entreprise. Pour le moment, il semblerait qu’ils n’aient pas d’idée sur le prochain mouvement à faire, sauf prétendre que l’épisode Sarah Jeong n’a pas d’importance.

La situation des médias d’information aux États-Unis est plutôt désastreuse. Internet a tué les médias papier, bien sûr, mais il a également tué les principes de l’autorité institutionnelle à rapporter les événements de notre époque, c’est-à-dire les raisons de croire ce que vous lisez et voyez. C’est particulièrement néfaste au niveau local où tous les journaux des petites villes ont été liquidés et nous n’apprenons presque plus rien de ce qui se passe dans les endroits où nous vivons, où les activités quotidiennes ont le plus de conséquences sur nos vies.

James Howard Kunstler

Too much magic : L'Amérique désenchantéePour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone

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1 réflexion sur « Bienvenue dans l’empire de la mauvaise foi »

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