Par Tom Luongo – Le 21 novembre 2021 – Source Gold Goats ‘N Guns
Si vous regardez les titres des journaux de la semaine dernière, vous constaterez qu’ils partagent une étonnante similitude. A travers le monde, les gouvernements instaurent l’un après l’autre un apartheid médical à propos du vaccin COVID-11/09.
C’est au sein de l’Union européenne, région où l’influence de la Bande du Davos est sans doute la plus forte, que ces restrictions sont les plus draconiennes.
La Lettonie empêchera les législateurs non vaccinés de voter. La Slovénie a rendu l’injection obligatoire pour aller à la station-service. Le nouveau chancelier autrichien, en poste depuis environ un mois, inflige désormais des amendes et des arrestations aux personnes non vaccinées, ne serait-ce que pour avoir quitté leur domicile.
Il y a un mois, ce type n’était qu’un petit politicien dans un pays d’Europe centrale sans importance, maintenant il donne des ordres comme si l’endroit lui appartenait. Malheureusement, pour la majeure partie de l’Europe, c’est en fait le cas en pratique si ce n’est officiellement.
La liste est longue et interminable : la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, pour n’en citer que quelques-uns.
Qualifier ce comportement d’orwellien est beaucoup trop gentil. Nous sommes plus proches de la bureaucratie cauchemardesque du Brazil de Terry Gilliam que du 1984 d’Orwell.
Dans le même temps, il faut vraiment loucher très fort pour trouver la moindre mention des protestations massives contre ces obligations dans ces mêmes pays. Mais les vidéos circulent librement sur Internet si vous êtes prêt à les chercher.
Les protestations à Rotterdam ont dégénéré vendredi, lorsque deux personnes ont été abattues par la police au cours du chaos. Rome a littéralement débordé de personnes dans les rues pour dire non à cette stratification arbitraire et indéfendable de la société.
À Vienne, la police a battu retraite et rejoint les manifestants.
En bref, je vois un grand nombre d’#Ingouvernables et leur nombre ne cesse d’augmenter.
Je suis plutôt incompétent en ce qui concerne Twitter, mais c’est peut-être mon tweet le plus visité :
When you lose the police you’ve lost your authority to rule.
The days of the unitary executive governments in Europe are finally, after centuries of tyranny, coming to an end.
Why?#Ungovernable https://t.co/BKxyxOohD0
— Tom Luongo (@TFL1728) November 20, 2021
Traduction : Quand vous perdez la police, vous perdez votre autorité pour gouverner. L’époque des gouvernements exécutifs unitaires en Europe touche enfin, après des siècles de tyrannie, à sa fin. Pourquoi ? #Ungovernable
Le fait d’envisager de transformer un pays entier en une mosaïque de colonies de lépreux pour un simple rhume est révélateur de l’esprit le plus malade, le fait d’accepter de le faire vous rend complice de crimes contre l’humanité, et le fait de toucher un salaire pour le faire appliquer est la définition même du mal.
Ces obligations sont imposées en raison de l’augmentation massive des cas de COVID-11/09 dans tous les endroits où les thérapies géniques expérimentales à ARNm ont été déployées en masse. Là où le vaccin est le numéro un, les taux d’infection augmentent de façon exponentielle.
L’inquiétude suscitée par le COVID-11/09 et ses effets déstabilisants sur la société a contaminé même les dirigeants mondiaux les plus sobres et les plus réfléchis sur le sujet, comme le président russe Vladimir Poutine. Lors de ses récentes apparitions, Poutine a semblé ouvertement en colère et perplexe du fait que le virus n’a pas été vaincu et que le taux de mutation fait de la politique publique un labyrinthe difficile à parcourir.
Il vient de s’offrir publiquement comme cobaye pour le dernier rappel de la thérapie adénovirale réussie du pays, Sputnik V, afin d’améliorer la capacité de la Russie à combattre la maladie. Contrairement aux thérapies à ARNm, le taux de complications de cette thérapie est très faible et semble, au pire, ne présenter aucun avantage supplémentaire.
Poutine ferait mieux de promouvoir la prophylaxie plutôt que le vaccin, mais c’est ainsi.
Le problème ici est l’état d’esprit autoritaire. Il ne peut se défaire de l’idée que certaines choses échappent vraiment à son contrôle et que certains événements comme celui-ci sont « entre les mains de Dieu ». J’espère que Poutine et d’autres comme lui s’en souviendront dans les jours à venir et qu’ils se maîtriseront en laissant le choix de l’injection, n’importe quelle injection, par respect pour la vie elle-même.
Mais le titre de cet article pose une question qui semble incongrue compte tenu de la course au pouvoir que le Davos et ses sbires mènent.
Avons-nous atteint le Pic du Davos ?
Je pense que oui, mais cela ne veut pas dire que les choses s’amélioreront à partir de là, seulement que la pression qu’ils peuvent exercer est maximale et que soit elle fonctionnera, soit il sera clair qu’elle échouera, même si c’est de manière très désordonnée.
Commençons par l’évidence. Des pays comme l’Autriche, l’Australie et même l’Italie ne vont pas se laisser faire. Les manifestations prennent de l’ampleur chaque jour et, à mesure que le désespoir grandit des deux côtés, toute nouvelle tentative de contrôle se heurtera à la violence, malheureusement. Espérons que nous verrons plus de scènes comme celles que j’ai mentionnées ci-dessus plutôt que celles qui, je le crains, sont les plus probables.
Mais revenons un peu en arrière et discutons de l’échec de la COP26. Cet article de Rupert Darwall de RealClearEnergy.com se concentre trop sur l’incapacité du gouvernement de Boris Johnson à porter les coups nécessaires pour rassembler les leaders internationaux sur le changement climatique, mais les résultats de Glasgow étaient assez évidents.
Aucune discussion et aucun échange de bons procédés ne sauraient venir à bout de la volonté éclairée des nations (ou des peuples) à développer leur production d’énergie (leur société). Cette fois, c’est la Chine et l’Inde qui ont édulcoré le contenu de la déclaration de la COP26 au point de la rendre inutile.
Parce que la production d’énergie est la base de la civilisation elle-même. Toute l’arnaque du Changement climatique n’est rien d’autre qu’une attaque contre la civilisation.
Les dissidents de la COP26 ont montré leur pouvoir au sein de la communauté mondiale et sans leur engagement ferme à mettre fin à la combustion du charbon en faveur de la production de flux d’électrons, il n’y avait aucune chance que tout le monde tombe d’accord.
Cela dit, ces deux mêmes pays sont heureux d’accepter les mesures de contrôle de la population que l’on observe en Europe. Parce que les deux gouvernements comprennent que l’ampleur des dommages économiques causés par le COVID-11/09 entraînera des troubles sociaux inévitables. Il se peut donc qu’ils ne mettent pas en œuvre ces contrôles au service du Davos en tant que tel, mais uniquement pour sauver leur propre peau.
La Chine est bien plus avancée sur ce front que l’Europe elle-même. Mais voir l’Inde, comme Martin Armstrong en a parlé récemment, utiliser le Changement climatique comme excuse pour enfermer les gens est scandaleux.
Cela montre que si le Premier ministre Narendra Modi est peut-être affilié au Davos, il est aussi suffisamment intelligent pour savoir qu’il peut choisir parmi leurs mandats ceux qui servent le mieux ses intérêts.
C’est ce que j’ai voulu dire par le passé en parlant de l’effritement des différentes factions du Davos (voir ce podcast de juin). Lorsque les membres du cartel pensent par eux-mêmes, le cartel finit par s’effondrer. L’Inde n’émettrait un tel ordre que parce que, comme le souligne à juste titre Armstrong, elle s’inquiète des troubles civils qui pourraient résulter d’un effondrement économique.
Mais cela ne signifie pas que Modi va se débarrasser des centrales au charbon, car il sait que la stabilité de l’électricité et du chauffage est le moyen le plus sûr de minimiser les troubles civils. Le Davos est face à un vrai casse-tête.
De nombreux dirigeants mondiaux vont commencer à voir les choses sous cet angle à l’approche de 2022. Leur pouvoir repose toujours sur le consentement des gouvernés. C’est une course contre la montre pour le Davos. De la peur de mourir du COVID-11/09 comme justification de notre conformité à la loi, aux différentes factions qui voient leurs opportunités d’en tirer profit (Wall St. par exemple), l’équilibre du pouvoir mondial pourrait changer rapidement.
Les politiques Evergrande de la Chine sont une source majeure d’instabilité du marché en ce moment – Voir cette interview de Mittdolcino.com que je viens de publier et qui explique comment tous ces éléments s’assemblent. La Chine obligeant les promoteurs immobiliers à faire défaut, comme Evergrande, augmente la demande de dollars et de yuans et le meilleur endroit pour les retirer est l’Europe dont les dirigeants sont sur une trajectoire de collision avec l’hyperinflation et le défaut de paiement de la dette.
L’effondrement de l’euro et le renforcement du dollar et du yuan signifient que l’Europe se déchire aux coutures. Cela signifie que l’inflation va monter en flèche avec la prochaine série de l’Indice des prix à la consommation (CPI) et que Christine Lagarde aura l’air encore plus stupide que la dernière fois qu’elle a essayé de vendre ses conneries au monde lors de la récente conférence de presse de la BCE.
Le Davos n’a pas réussi à unir à Glasgow. Alors, ils se lancent maintenant dans une course effrénée pour contrôler où ils peuvent les injections de COVID-11/09. Les deux questions sont inextricablement liées.
Allons un peu plus loin. Ils ne se sont pas encore débarrassés de Powell à la Fed. Ils ne pourront peut-être pas faire passer le projet de loi « Build Back Better » par ce Congrès. La hausse du dollar torpille leurs plans d’hyperinflation des prix de l’énergie.
Même les grandes compagnies pétrolières sont conscientes de ce qui se passe.
Royal Dutch Shell (NYSE:RDS.A) vient d’annoncer une restructuration complète de l’entreprise afin de transférer le siège de la société hors de l’Union européenne et entièrement au Royaume-Uni pour éviter la folie des exigences ESG de l’UE.
Shell a perdu une récente décision de justice à La Haye et a réagi en sortant sa société de son pays d’origine et en supprimant toute trace de néerlandais de son nom. La nouvelle société s’appellera Shell Energy. Shell joue maintenant une stratégie d’attente face au Davos.
Et quand une entreprise aussi politiquement connectée que Shell fait un geste comme celui-ci, vous savez que la pression monte. Je les couvre depuis des années et ils ont toujours été en avance sur la tendance politique, sachant à quoi s’en tenir et comment se positionner.
Ainsi, bien que Shell puisse faire du bruit publiquement sur l’élimination progressive des « combustibles fossiles » et toute cette pourriture pour satisfaire les chacals de l’ESG, ses actions visaient à prolonger la durée de vie de son activité principale en évitant le chaos « passe une loi, crée une réalité » des commissaires non élus de l’UERSS.
C’est pourquoi je considère maintenant le « Pic du Davos » comme potentiellement réel. Si j’ai raison, cela signifie que leur pouvoir est à son maximum, mais leur inertie est encore énorme. La Chine et la Russie profitent pleinement du chaos qu’ils ont créé.
Mais ce qui est clair pour moi maintenant, c’est que c’est ce à quoi ressemble le pire des scénarios : le chaos dans le monde entier avec un patchwork d’obligations mises en œuvre au milieu d’une résistance massive et une ruine économique forcée conduisant les dirigeants du monde au bord de la guerre.
Ne croyez pas une seconde que Xi et Poutine ne comprennent pas cette dynamique.
Dans le même temps, cependant, le Davos n’a pas réussi à contrer l’intérêt particulier éclairé des puissances en développement qu’ils pensaient pouvoir coopter politiquement par le recours à l’argent factice. Vous vous souvenez que George Soros a récemment appelé Xi « le diable » en personne ? Pensez-vous qu’il a de l’argent et des agents en Chine qu’il ne peut pas extraire de ce pays ?
C’est pourquoi je pense que la clé ici aux États-Unis réside dans les quelques semaines qui précèdent la date butoir du 3 décembre pour le plafond de la dette. Pelosi tentera une dernière fois de faire chanter Mitch le cocaïnomane afin qu’il cède et fasse passer le projet de loi « Build Back Better », conçu pour détruire l’avenir économique des États-Unis.
Il semble qu’il y ait juste assez de résistance interne au sein de la scène politique américaine pour que cela n’arrive pas. Et McConnell doit savoir que ses jours sont comptés de toute façon.
Les marchés obligataires commencent à sentir mauvais.
Si Pelosi échoue et doit relever le plafond de la dette par ses propres moyens sans que le projet de loi BBB soit signé, alors le parti Démocrate s’effondrera complètement en 2022, car tout son pouvoir sur les Républicains et la Fed disparaîtra alors que nous entrons dans la saison des primaires pour les élections de mi-mandat. Nous assisterons à des défections au sein du Congrès si Pelosi perd son poste de présidente. Si elle réussit, nous nous dirigeons vers un avenir où les États-Unis seront compromis et feront face à une guerre sur deux fronts avec la Russie et la Chine, qui ont toutes deux le sentiment que l’UERSS est partie prenante et la puniront en conséquence.
Si ce n’est pas un signal de Pic du Davos, je ne sais pas ce qui le serait.
Tom Luongo
Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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