Par Chris Hamilton – Le 16 décembre 2019 – Source Econimica
D’abord, la carte du siècle… littéralement. Pour ceux qui sont plongés dans le fiasco actuel des prises en pension (REPO), des QE et de la monétisation… il est utile de prendre du recul et de clarifier ce qui provoque la défaillance du système économique et financier existant… C’était, c’est et ce sera une pyramide de Ponzi jusqu’à son dernier jour et un Ponzi qui échouera faute de nouveaux entrants.
Dans ce cas, ceux qui sont disposés et capables de prendre un nouveau crédit (dette) vont élargir la masse monétaire dans notre système de réserves fractionnaires. Le graphique ci-dessous montre la croissance annuelle mondiale de la population des 20 à 65 ans par rapport aux 65 ans et plus (les deux à l’exclusion de l’Afrique). Les 20 à 65 ans dans le monde utilisent le crédit (dette) tandis que les 65 ans et plus éteignent leur dette (désendettement). Tant que la croissance de ceux qui s’endettent dépasse celle de ceux qui se désendettent, le système peut continuer. Mais comme vous le remarquerez, en 2008, l’ensemble du système mondial a tremblé lorsque la croissance accélérée des travailleurs potentiels a cessé et a commencé à décélérer… tandis que la croissance des non-travailleurs s’accélérait. D’ici 2024 environ, la croissance annuelle des non-travailleurs (ceux qui se désendettent) dépassera la croissance annuelle des travailleurs potentiels (débiteurs). Ceux remboursant rapidement leur dette à un âge avancé seront plus nombreux que ceux qui contractent de nouvelles dettes. Les retraités ou les personnes décédées qui se déchargent de leurs actifs seront plus nombreux que ceux qui achètent ces actifs. Le nom non technique de ce phénomène est un « spectacle de merde » et c’est pourquoi les banques centrales, les gouvernements fédéraux et les ultra riches se serrent les coudes de plus en plus étroitement pour se sauver.
Cela ne va pas marcher… mais cela ne veut pas dire que tout le monde doit perdre. Et le cercle de plus en plus resserré des gagnants tente de verrouiller leurs gains au détriment des pertes de la grande majorité. Le QE est le remède à l’insuffisance du crédit et de la croissance monétaire due au ralentissement de la croissance démographique chez les jeunes par rapport à l’accélération de la croissance démographique chez les personnes âgées. Les forces de la déflation chez les personnes âgées dépassent les forces inflationnistes de la croissance chez les jeunes.
Que vous soyez d’accord, pas d’accord ou que vous réfléchissiez encore… les graphiques ci-dessous montrent la population mondiale des femmes de 15 à 24 ans et de 25 à 34 ans en âge de procréer (hors Afrique) et le total des naissances annuelles (hors Afrique), en pointillés. Pourquoi exclure l’Afrique ? En tant que continent, l’Afrique ne consomme que 3 % de l’énergie mondiale, importe à peu près la même quantité de produits finis et consomme généralement si peu qu’il s’agit plus d’une erreur d’arrondi… mais les africains représentent la majeure partie de la croissance démographique. Cependant, l’Afrique fournit un niveau d’émigration très faible comparé au Mexique, à l’Inde et au reste du monde. Les barrières géographiques de l’Afrique subsaharienne (où se trouve la grande majorité des pays à forte fécondité) et les niveaux extrêmes de pauvreté ont jusqu’à présent limité l’émigration.
Ainsi, lorsque la croissance de la population mondiale chez les femmes de 15 à 24 ans (hors Afrique, ligne bleue) s’est simplement arrêtée de 1989 à 1995 et que les naissances annuelles ont diminué de 20 millions (lignes noires en pointillés), il y avait peut-être de bonnes raisons d’y prêter un peu plus attention. Lorsque l’impulsion finale de la croissance de la population des 15-24 ans s’est achevée en 2008 et que l’augmentation des naissances en écho s’est également terminée, une attention encore plus grande aurait dû être accordée. Depuis 2008, la dernière pièce de l’énergie démographique est passée par la population des 25 à 34 ans (ligne marron) et a atteint son point culminant en 2018. Maintenant, du point de vue de la procréation, tout est en baisse indéfiniment. D’ici 2050, la population féminine des 15 à 24 ans diminuera de 32 millions de personnes supplémentaires, tandis que celle des 25 à 34 ans diminuera de 39 millions. Les Nations unies prévoient que les naissances (hors Afrique) diminueront lentement et régulièrement, car la population en âge de procréer est en déclin. Quelque chose de beaucoup plus dramatique est plus probable.
Le graphique ci-dessous présente les naissances (ligne noire) en fonction de l’évolution annuelle totale, par rapport aux populations féminines totales de 15 à 24 ans (en bleu) et de 25 à 34 ans (en marron). La décélération de 18 % des naissances entre 1989 et 1995 a coïncidé avec une faible croissance des naissances après des décennies de forte croissance. Ce qui se produit maintenant, alors que la population féminine en âge de procréer commence à décliner, est probablement un déclin asymétrique. L’absence de croissance, associée à l’accessibilité des moyens de contrôle des naissances, risque de conduire à une pénurie de naissances sans précédent dans le monde. Nous sommes une espèce qui choisit de ne pas se reproduire pour une myriade de raisons.
Ensuite, voici l’évolution globale (hors Afrique) d’une année sur l’autre des populations en âge de procréer et l’évolution des naissances d’une année sur l’autre. Le ralentissement de la croissance des femmes en âge de procréer est assez évident et les grandes girations des naissances sont une confluence de l’évolution des populations, des guerres, des politiques économiques, du contrôle des naissances, etc.
Et juste au cas où la forme de l’évolution annuelle de la population mondiale en âge de procréer (hors Afrique) semble familière (car elle est à la base de la croissance de la demande et de l’inflation), j’ajoute le taux des fonds fédéraux (ligne jaune)… plus l’impact sur les naissances annuelles. En passant, étrangement, de 1950 à 1981, alors que la croissance de la demande mondiale s’accélérait, la Réserve fédérale a choisi de restreindre la disponibilité de l’argent en augmentant les taux, étouffant ainsi la création de nouvelles capacités pour répondre à la demande croissante ! Cette situation était très inflationniste. Et puis, en ralentissant la croissance de la demande de 1981 à 2019, la Réserve fédérale a rendu l’argent plus disponible, créant ainsi une surcapacité et une déflation ! Maintenant que la demande commence à décliner carrément, le retour du ZIRP et probablement du NIRP gonfle les prix des actifs et le coût de la vie bien plus vite que les revenus, réduisant encore la demande et les naissances. Erreur honnête ou la Fed a-t-elle depuis longtemps encore un autre mandat non déclaré ?
Ci-dessous, l’évolution d’une année sur l’autre de la natalité et des naissances en Afrique. La forte décélération de la croissance des naissances en Afrique entre 2010 et 2018 est-elle une aberration ou quelque chose de plus significatif a-t-il commencé ? Il n’est pas facile d’obtenir des données précises et en temps réel sur l’Afrique. Je ne vais donc pas réagir de manière excessive ou suggérer qu’un changement majeur est en cours. Je ne peux que supposer qu’il est possible que le ralentissement de l’activité du premier monde ait des répercussions sur la détermination de l’Afrique à avoir plus d’enfants et si ces données sont correctes et durables… le dernier bastion de la croissance démographique ferait pouf !
On peut visualiser si dessous des changements historiques et projetés d’une année sur l’autre des naissances du monde (hors Afrique, ligne noire) par rapport à l’Afrique (ligne jaune). La baisse des naissances et la diminution de la demande qui en résulte dans le monde auront certainement un impact sur l’Afrique et se traduiront par une croissance bien plus faible (ou nulle ?) que ce que prévoient actuellement les Nations unies. Beaucoup de modèles économiques et environnementaux mondiaux qui supposent que dix ou onze milliards de personnes sur terre consomment beaucoup plus au niveau de la « classe moyenne » sont irréalistes. Une réalité entièrement alternative de surabondance massive de l’offre et de surcapacité face à une demande en chute libre est beaucoup plus réaliste.
On peut aussi jeter un coup d’œil rapide sur l’évolution par période du nombre des femmes de 15 à 35 ans (hors Afrique) par rapport à l’évolution des naissances annuelles (hors Afrique). De 1950 à 1989, la population féminine en âge de procréer a augmenté de 111% et les naissances annuelles de 61%… de 1989 à 2018, la population féminine en âge de procréer a augmenté de 21% mais les naissances annuelles ont diminué de 15%. La projection des Nations unies pour la période 2018-2050 est une baisse de 8 % de la population féminine en âge de procréer, alors que les naissances ne baissent « que » de 15 %, ce qui est peu plausible. Une baisse plus importante est beaucoup plus réaliste.
Ensuite, on reprend la même idée mais en absolu, en millions. Une diminution prévue de 71 millions de femmes en âge de procréer devrait entraîner une baisse bien plus importante que celle qui est actuellement suggérée.
Comme point de référence, j’utilise les données des Perspectives de la population mondiale 2019 des Nations unies, publiées en juin 2019. C’est important car cela signifie que 2018 est la dernière année où les données réelles observées sont comparées aux projections et aux hypothèses formulées par la suite. Pour la population féminine des 15 à 34 ans, les Nations Unies ont simplement à prolonger la ligne pour simplement faire avancer la population existante. Mais la projection des naissances est plus délicate. Les grandes fluctuations mondiales ont été plus la norme que l’exception.
Pour les plus curieux, j’ai dressé la carte des populations féminines en âge de procréer et des naissances, par région, de 1950 à 2050. Comme pour l’immobilier, si les tendances mondiales sont claires, elles varient considérablement d’une région à l’autre. Le premier graphique pour chaque région indique le nombre total de femmes de 15 à 24 ans et de 25 à 34 ans par rapport au nombre total de naissances annuelles. Le deuxième graphique présente l’évolution annuelle des femmes en âge de procréer et des naissances. La connaissance, c’est le pouvoir.
Asie occidentale (Moyen-Orient)
(Azerbaïdjan, Bahreïn, Chypre, Géorgie, Irak, Israël, Jordanie, Koweït, Liban, Oman, Qatar, Arabie Saoudite, Palestine, Syrie, Turquie, EAU, Yémen). Bien que la croissance de la population en âge de procréer soit actuellement en pause depuis une décennie, il reste encore une certaine énergie démographique à venir. Pourtant, les Nations unies ne prévoient pas de nouvelle augmentation des naissances.
Changements d’une année sur l’autre. Encore une fois, comme en Afrique, il est difficile de savoir si les baisses observées depuis 2008 sont réelles et durables… mais il est très intéressant de noter que rien de tel n’a été observé depuis la Seconde Guerre mondiale. Bien sûr, les projections des Nations Unies supposent qu’il s’agit d’une aberration et ramènent leurs projections à la « normale ».
Stans
(Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan). Augmentation de la population en âge de procréer et déclin des naissances à court terme, puis stagnation ou légère augmentation jusqu’au milieu du siècle.
Les Stans sont en plein déclin de leur population en âge de procréer et de leur taux de natalité, comme on l’a vu pour la dernière fois lors de l’éclatement de l’Union soviétique. Cependant, il reste encore un certain potentiel démographique à exploiter qui pourrait tempérer le déclin des naissances.
Asie du Sud
(Afghanistan, Bangladesh, Inde, Iran, Népal/Bhoutan, Pakistan, Sri Lanka). La région la plus peuplée du monde s’est retournée et une baisse des naissances beaucoup plus importante que les projets des Nations unies est probable au cours des prochaines décennies.
Année après année, l’Inde assiste à un ralentissement de la croissance des femmes en âge de procréer et l’impact de la faible croissance des taux de natalité et de baisse continue de la fécondité est susceptible de voir une baisse des naissances beaucoup plus rapide que ce que les Nations unies suggèrent jusqu’en 2050.
Asie de l’Est
(Chine, Japon, Corée du Sud et du Nord, Taïwan, Mongolie).
En Chine, la population féminine en âge de procréer a diminué de 25 millions depuis 1989 et le nombre de naissances a baissé de plus de 50 % (-16 millions). Le nombre de personnes en âge de procréer semble diminuer encore plus rapidement, comme le montrent les conséquences du fiasco du projet « deux enfants » de 2016. La population féminine en âge de procréer diminuera encore de 50 millions d’ici 2050 et les taux de fécondité devraient encore baisser. Contrairement à la projection des Nations unies ci-dessous, il est probable que le nombre annuel de naissances soit inférieur à 10 millions à court terme… et la question est de savoir jusqu’où cela ira. Que fera un pays comptant 50 millions de logements inoccupés alors que sa population continue de s’effondrer (question rhétorique, le gouvernement chinois sera finalement acheteur de tout).
La population chinoise en âge de procréer et les taux de fertilité étant en chute libre, une baisse des naissances nettement plus importante que celle prévue par l’ONU est presque certaine.
Le Japon, patient zéro en matière de dépeuplement, voit ses naissances annuelles s’effondrer depuis 1950, soit une baisse de plus de 60 % par rapport au pic de natalité, et la population en âge de procréer qui en résulte diminue depuis cinquante ans maintenant, de près de 40 %. Il n’y a vraiment rien à faire pour arrêter ou même ralentir le déclin alors que cet engrenage continue. Une question honnête à se poser à ce stade est la suivante : quand commencerons-nous à envisager la probabilité que le Japon, en tant qu’État et société, soit réellement en danger d’entrer dans une phase terminale de déclin, ou bien avons-nous déjà dépassé ce stade ?
Si l’on examine le Japon sur une base annuelle, il est facile de voir qu’il n’y a que de nouvelles baisses de la natalité et que les prévisions des Nations unies concernant une légère baisse de la natalité jusqu’en 2050 ne sont pas crédibles. Un point de vue beaucoup plus réaliste serait que les naissances tombent en dessous d’un demi-million au cours de la prochaine décennie… et un point de vue plus pessimiste remet entièrement en question l’avenir du Japon en tant que nation fonctionnelle.
La Corée du Sud, comme le Japon… mais en bien pire. La Corée du Sud est en chute libre avec une baisse des naissances de près de 70% depuis le pic de 1960 et une baisse de la population en âge de procréer de près de 30% par rapport au pic de la fin des années 1980. Mais ces baisses ne font que s’accentuer et la projection des Nations unies, qui prévoit des naissances stables par rapport à un nombre des femmes en âge de procréer en chute libre, est tout simplement ridicule. Un scénario incroyable mais plus réaliste fera encore chuter de moitié le nombre de naissances au cours de la prochaine décennie et les enfants de Corée du Sud approcheront du statut d’espèce en voie de disparition !
Ci-dessous, la Corée du Sud sur une base annuelle, et le déclin important des femmes en âge de procréer sont difficiles à manquer, mais étrangement, le déclin des naissances qui en résulte jusqu’au milieu du siècle n’est pas décrit par les Nations Unies. Peut-être que les implications économiques, nationales et sociétales sont trop graves pour être décrites ?
Asie du Sud-Est
(Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Myanmar, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam).
Les naissances annuelles ont atteint un sommet en 1985 et sont restées stables pendant trois décennies, mais aujourd’hui, le creux de la vague est atteint grâce à la population en âge de procréer et les projections font état d’un déclin des naissances… la seule question qui se pose est de savoir quelle sera l’ampleur de ce déclin.
Voici ci-dessous les même chiffres mais d’une année sur l’autre. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi cette période est différente alors que la dynamique démographique passe de la croissance au déclin.
Amérique centrale
Comme en Asie du Sud et du Sud-Est, les naissances en Amérique centrale ont longtemps été stables… si longtemps qu’aujourd’hui, la population en âge de procréer est également stable. La question est de savoir à quel point la baisse des naissances qui en résultera sera importante.
Variation annuelle en Amérique centrale, ci-dessous. La décélération historique et les déclins prévus sont très clairs.
Amérique du Sud
La population de l’Amérique du Sud est plus mature et le déclin est déjà bien amorcé.
D’une année sur l’autre, voici ci dessous les changements en Amérique du Sud … la décélération démographique est terminée et les déclins sont maintenant flagrants.
Europe de l’Ouest
(Europe moins Europe de l’Est)
Les naissances ont atteint un pic il y a cinq décennies et demie et ont diminué d’un tiers depuis. La population en âge de procréer a atteint un sommet au milieu des années 80 et a diminué d’un quart. Il n’y a rien d’autre à faire que de répéter la même chose à l’avenir.
L’Europe de l’Ouest d’une année sur l’autre, ci dessous. Malgré toute l’immigration, il n’y a pas vraiment de lumière démographique. Une baisse persistante de la population en âge de procréer et probablement une baisse des naissances encore plus importante que celle prévue par les Nations unies ci-dessous.
Europe de l’Est
(Biélorussie, Bulgarie, Tchéquie, Hongrie, Pologne, Moldavie, Roumanie, Russie, Slovaquie, Ukraine)
L’impact de l’éclatement de l’Union soviétique est toujours prépondérant dans cette partie du monde, mais à la suite de la crise financière mondiale et de la baisse significative du nombre de naissances, une baisse similaire des naissances est probable, au-delà de la baisse plutôt mineure prévue par les Nations unies.
Vue d’ensemble de l’Europe de l’Est d’une année sur l’autre, ci-dessous. L’impact majeur de la diminution de la population en âge de procréer au cours de la prochaine décennie est évident.
Canada / Australie / Nouvelle-Zélande
Les naissances et les grossesses combinées au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande sont parmi les plus positives sur le plan démographique. Une certaine croissance est probable malgré des taux de fertilité négatifs, en raison de la croissance des populations en âge de procréer grâce à l’immigration continue.
D’une année sur l’autre, ci-dessous. L’époque de la croissance vertigineuse est révolue, mais il est probable qu’une certaine croissance démographique subsiste.
Les États-Unis
Quant aux États-Unis, l’époque où la population en âge de procréer augmentait est révolue et, grâce à l’immigration continue, il est probable que la population en âge de procréer reste stable. Cependant, avec la baisse continue des taux de fertilité, la baisse des naissances est bien plus probable que l’étrange projection des Nations unies d’une explosion imminente des naissances. Il s’agit de la même poussée que celle que le recensement et les Nations unies projettent depuis 2008, alors que les naissances continuent d’évoluer dans la direction opposée. Ma meilleure estimation des naissances est la poursuite du déclin, en jaune pointillé ci-dessous.
D’une année sur l’autre, deux points de vue différents… l’un basé sur l’observation et l’autre sur la théorie.
Enfin, un gros plan sur l’évolution annuelle des naissances et des taux de natalité aux États-Unis de 2000 à 2040… et la différence entre les Nations unies et ma projection de 2020 à 2040, soit environ 12 millions de naissances en moins. Mais en vérité, ma meilleure estimation pourrait être beaucoup trop optimiste car 2019 devrait voir un nouveau record de naissances en baisse, selon les données du CDC jusqu’au deuxième trimestre de 2019.
La connaissance, c’est le pouvoir.
Chris Hamilton
Note du Saker Francophone
On peut nuancer le discours de l'auteur. En terme de croissance économique et de solvabilité financière, la situation est très mal embarquée. Mais du point de vue de l'espèce humaine, il n'y a aucun souci particulier. Si la population devait naturellement être divisée par quatre du fait d'un vieillissement naturel, on reviendrait juste au niveau d'avant 2nd guerre mondiale. Rien d'anormal à l'échelle des siècles passés et même de quoi faire baisser la pression sur la biosphère, diminuer la pollution...
Par contre son hypothèse sur l'agenda non déclaré de la Fed est plus que pertinent. Ce qui est plus étonnant, c'est le silence assourdissant des autorités occidentales au sujet de l'influence de la démographie sur l'économie.