Peut-être que l’histoire nous enseigne que les dirigeants populaires d’aujourd’hui, comme Donald Trump et Marine Le Pen, ne sont pas la dernière chance du peuple. Ils sont la dernière chance des globalistes.− Kurt Schlichter
Par James Howard Kunstler – Le 4 avril 2025 – Source Clusterfuck Nation

John Roberts
Voyez-vous le schéma ? Les chefs de partis populistes de toute la civilisation occidentale sont tous défaits par les tribunaux : Călin Georgescu en Roumanie, élection annulée ; Jair Bolsonaro au Brésil, déraillé par les juges fantoches du président Lula (avec l’aide de la CIA) ; le Premier ministre slovaque Robert Fico, touché par cinq balles en mai de l’année dernière (il a survécu miraculeusement) ; le parti Alternative für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne) déprogrammé par la junte au pouvoir Scholz-Merz ; puis, cette semaine, Marine Le Pen, candidate (de loin) en tête à la présidence de la France, défenestrée pour délit de mickey-mousing devant le tribunal de Paris. Et, bien sûr, depuis 2015, M. Trump, traqué sans relâche, mais pas encore renversé, grâce à son courage et à sa testostérone (l’hormone officielle détestée de la gauche).
La guerre juridique internationale est le dernier outil restant dans la panoplie « globaliste » pour la « révolution colorée », c’est-à-dire le changement de régime par des moyens sournois, l’ingérence électorale étant le dispositif préféré. L’exemple le plus frappant est bien sûr l’opération de changement de régime menée par la CIA et le département d’État américain en Ukraine en 2014, qui a renversé le président élu pro-russe Viktor Ianoukovitch, conduisant finalement à l’installation du cocaïnomane Volodymyr Zelensky, et à la guerre en Ukraine qui a fait plus d’un million de morts. De nos jours, la révolution de rue artificielle (par exemple, Maïdan à Kiev en 2014) est dépassée ; la guerre juridique est à la mode.
Par globaliste, disons simplement l’alliance générale de l’UE, de la Banque centrale européenne et de leurs amis, du Forum économique mondial et de ses acolytes dans la corporatocratie mondiale, du Parti démocrate américain, de milliardaires tels que George Soros et Reid Hoffman, et de divers autres groupes de masse résiduels qui se délectent de la persuasion crypto-communiste-vert et de leurs conneries.
La situation dans notre propre pays s’est particulièrement aggravée avec les juges de la Cour suprême et d’autres tribunaux fédéraux régionaux qui s’arrogent depuis peu les pouvoirs exécutifs du président en vertu de l’article II. Vous pouvez voir quel est le but stratégique ultime : le Parti démocrate veut inciter le président Trump à invoquer l’état d’urgence national contre cette insurrection légale afin de le forcer à jouer le rôle de « dictateur fasciste ». M. Trump a pris soin de rester autant que possible dans les limites de la loi tout au long de cette longue campagne visant à le détruire, lui et son mouvement MAGA, afin de purger le gouvernement de la corruption.
La charnière du conflit est désormais la Cour suprême des États-Unis (SCOTUS), qui est dirigée par le juge en chef John Roberts. De nombreuses informations troublantes sur CJ Roberts ont fait surface ces derniers jours, dont beaucoup ne sont pas vraiment nouvelles, mais ont été enterrées et ignorées par des médias tels que le New York Times et ses porte-parole. Vous avez lu récemment dans ce blog comment le factotum en chef de CJ Roberts à la Cour suprême, Sheldon Snook, est marié à Mary McCord, impliquée officiellement dans toutes les farces juridiques contre M. Trump depuis le Russiagate, lorsqu’elle était sous-procureure générale des États-Unis pour la sécurité nationale procureur général adjoint pour la sécurité nationale, puis est devenue l’avocate du comité de la Chambre des représentants n° 1 de Jerrold Nadler sur la destitution de Trump, et du comité J-6 de la Chambre, deux actions d’une incroyable mauvaise foi.
https://x.com/listen_2learn/status/1906538687749599370
Il s’avère que CJ Roberts est « pote » avec le maréchal du Lawfare Norm Eisen, et ce depuis assez longtemps, depuis 2005. Eisen était l’avocat spécial de l’impeachment n°1 et le stratège en chef derrière les affaires bidon montées l’année dernière contre M. Trump par la procureure générale de New York Letitia James, le procureur de Manhattan Alvin Bragg et le procureur du comté de Fulton (Géorgie) Fani Willis. On peut parier qu’Eisen était au moins un conseiller stratégique non officiel dans les poursuites du conseiller spécial Jack Smith également, avec Mary McCord et Andrew Weissmann de l’infâme Commission Mueller – Eisen, McCord et Weissmann, les trois Nosferatus du Lawfare. Eisen coordonne la plupart des poursuites judiciaires actuellement engagées contre M. Trump devant les tribunaux fédéraux.
Plusieurs médias alternatifs rapportent que CJ Roberts s’est rendu deux fois à Prague pour rendre visite à Norm Eisen entre 2011 et 2014, alors qu’Eisen était l’ambassadeur de Barack Obama en République tchèque. La plus longue visite, d’une semaine, a donné lieu à une conférence mondiale sur « les questions de l’État de droit aux États-Unis et en Europe ». Hmmmm… qu’est-ce que cela pourrait bien signifier ? Revolver News, Mike Benz sur « X » et un personnage appelé « The Researcher » sur « X » ont tous fait état de la relation étroite entre Roberts et Eisen.
https://x.com/MikeBenzCyber/status/1907733996743930152
Il s’avère également que CJ Roberts est membre d’un club d’élite réservé aux huiles du droit appelé Edward Bennett Williams Inn of Court, qui est indirectement associé à un réseau international d’Inns of Court basé à Londres. (« État de droit », ça vous dit quelque chose ?) Parmi les autres membres de l’EBW Inn of Court à Washington, on trouve les juges James (« Jeb ») Boasberg, Beryl Howell et Amit Mehta, tous du district de Columbia (tous impliqués dans des procès en cours) et la juge de la Cour suprême Ketanji Brown Jackson. Pensez-vous qu’ils ont discuté de ces questions lors de leurs rencontres, surtout après avoir bu des boissons alcoolisées ? Peut-être même qu’ils ont élaboré des stratégies à leur sujet ?
Cela ne vous rend-il pas un peu mal à l’aise quant au rôle de CJ Roberts dans la présidence des affaires qui pourraient être portées devant la Cour suprême et qui ont été conçues et impulsées par son bon ami Norm Eisen ? CJ Roberts devrait-il envisager de se récuser de l’une de ces affaires en instance devant la Cour suprême ?

Pour de vrai ???
Oh, oui, autre détail intéressant : John Roberts a été retrouvé dans la liste des passagers du vol Jeffrey Epstein « Lolita Express » à destination de Little St. James Island dans les îles Vierges américaines, la soi-disant cabane de fête d’Epstein pour l’élite des célébrités. L’allégation selon laquelle le « John Roberts » figurant dans le registre de vol est le même que le président de la Cour suprême n’est officiellement pas fondée. Mais voilà, pour info.
Bien sûr, aucun carnet de vol ne serait nécessaire pour une escapade à la maison de ville d’Epstein à New York, au cas où CJ Roberts s’y aventurerait depuis la capitale de notre pays, un voyage en voiture facile. Il est établi qu’Epstein était occupé à enregistrer les diverses activités dans les nombreuses chambres de ces établissements, sans doute pas seulement pour son divertissement privé. CJ Roberts est-il peut-être victime de chantage pour une telle activité enregistrée ? Dieu seul le sait, en ce moment.
Mais il est possible que le directeur du FBI, Kash Patel, et son directeur adjoint, Dan Bongino, connaissent la réponse à ce mystère persistant, puisqu’ils ont affecté il y a quelques semaines un millier d’agents du bureau du FBI de New York pour trier les milliers de pages et autres éléments de preuve que le bureau avait dissimulés pendant des années jusqu’à ce que la ministre de la Justice américaine, Pam Bondi, licencie l’agent principal sur place, James Dennehy, pour avoir gardé le silence si longtemps. Depuis lors, le silence est de mise au FBI et au ministère de la Justice à Washington. Bien sûr, si des renvois sont envisagés ou si des affaires liées à un grand jury sont en préparation, vous ne voudriez pas que cela s’ébruite, n’est-ce pas ?
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone