Par James Howard Kunstler – Le 7 décembre 2020 – Source kunstler.com
Le juge en chef John Roberts aimerait bien être le doigt dans la gorge de l’État profond pour vomir M. Trump et libérer le gosier de la nation, mais il semble qu’il n’aura pas sa chance dans la nouvelle disposition 6-3 de la Cour suprême des États-Unis. Pour l’instant, c’est le juge Samuel Alito qui est en tête, préparant une zone d’atterrissage dans le procès du président contre l’État de Pennsylvanie, dans sa tentative capillotractée de remplir ses urnes de douteux votes par correspondance. Je pense que cette affaire va être entendue et que la position du juge Roberts sera discutable.
Le problème de la Pennsylvanie est que son projet de loi 77, adopté avant l’élection par la législature de l’État pour étendre le vote par correspondance, n’était pas conforme à la constitution de l’État et nécessitait une modification constitutionnelle qui n’a jamais été faite. Cela pourrait être assez simple. Bien que le SCOTUS soit considéré comme réticent à intervenir dans les questions constitutionnelles des États, un cas impliquant des élections fédérales pourrait constituer une exception. Et puis il y a d’autres problèmes avec les États de Géorgie, du Michigan, du Wisconsin, du Nevada et de l’Arizona. Il y a beaucoup de votes électoraux dans ces États.
La prise de contrôle virtuelle des élections américaines par la société de votes électroniques Dominion a été une opération furtive probablement rendue possible par la connivence de dizaines d’élus au niveau fédéral et au niveau des États – sénateurs, membres du Congrès, gouverneurs, etc. Cela dure depuis des années en raison du secret de l’opération et de la complaisance du public, avec un peu d’aide des amis du Parti Démocrate dans les médias. De l’argent a-t-il changé de mains ? Les violations criminelles potentielles abondent.
Qu’est-ce que cette société Dominion, basée au Canada, avec son minable logiciel Smartmatic – connecté au Venezuela et à l’Open Society Foundation de George Soros qui veut changer le monde, et très probablement au parti au pouvoir en Chine – faisait pour compter nos votes ? Peut-être que cela sert autre chose que l’intérêt national des États-Unis. Nous le découvrirons bientôt d’une manière qui fera exploser beaucoup de têtes.
Beaucoup de choses se sont passées dans les coulisses pendant des mois avant l’élection. M. Trump était au courant de l’escroquerie de masse des votes par correspondance, rendue possible par l’hystérie médiatique autour de la Covid-19. Les rouages des services de renseignements américains contre les menaces à la sécurité nationale continuaient de tourner malgré la perfidie de l’État profond qui avait été dirigée contre M. Trump lui-même dès le premier jour de son mandat, et le président a utilisé ses propres pirates de contre-espionnage privés pour comprendre le jeu – qui devait finalement le renverser par la fraude électorale. Le résultat a été le décret 13848 publié en septembre 2020, qui a spécifié que l’ingérence étrangère dans les élections était « une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale » et a établi des mesures correctives assez strictes.
La principale était l’obligation pour les principaux organes exécutifs – DOJ, DOD, Homeland Security, Treasury et le directeur du renseignement national (M. Ratcliffe) – de fournir une évaluation dans les 45 jours suivant l’élection. Nous sommes maintenant dans la période de 45 jours où quelque chose doit éclater. On dirait que le procureur général, M. Barr, tergiverse et se tortille péniblement à ce sujet, et a même fait du bruit pour démissionner. Mais il a peut-être déjà abandonné sa crédibilité, avec les tergiversations du FBI sous la direction de Christopher Wray et le manque apparent d’intérêt de l’agence pour la fraude électorale. Les conséquences du décret 13848 se feront sentir, avec ou sans lui.
La véritable action s’est déroulée au ministère de la défense, où le président a fait le ménage à la hâte cet automne et a installé le digne de confiance Christopher Miller au poste de Ministre de la Défense, ainsi que l’aide de haut niveau Kash Patel et Ezra Cohen-Watnick au poste de sous-secrétaire à la défense par intérim pour le renseignement et la sécurité. M. Cohen-Watnick avait été l’assistant du général Michael Flynn, ancien directeur des services de renseignement de la défense, pendant son bref mandat de conseiller à la sécurité nationale avant d’être mis à sac par Barack Obama et James Comey.
M. Cohen-Watnick et le général Flynn connaissent bien sûr très bien l’appareil des services de renseignement de la défense et l’utilisent activement pour identifier les militants de la DNC et de Joe Biden qui ont joué un rôle dans les irrégularités électorales ainsi que les acteurs étrangers. Ce n’est pas une connerie du type « RussiaGate », c’est la réalité. Le décret 13848 contient cette disposition :
Le rapport doit identifier tous les points importants concernant ces questions que le procureur général et le secrétaire à la sécurité intérieure ne sont pas en mesure d’évaluer ou sur lesquels ils n’arrivent pas à se mettre d’accord au moment où le rapport est soumis. Le rapport doit également comprendre des mises à jour et des recommandations, le cas échéant, concernant les mesures correctives à prendre par le gouvernement des États-Unis, autres que les sanctions décrites aux sections 2 et 3 de la présente ordonnance.
Les « mesures correctives » sont intéressantes. Elles comprennent des sanctions assez sévères contre toute « personne » (entité ou société) impliquée ou permettant une ingérence étrangère dans les élections : saisie de biens aux États-Unis, blocage du commerce et toute une série de restrictions et de sanctions financières. Le décret ne prévoit pas de sanctions pénales qui pourraient tomber sous le coup des lois sur la sédition et la trahison, mais il s’attend à ce que celles-ci soient appliquées comme le prévoit la loi. Un certain nombre de personnalités politiques et de personnalités du monde de l’information et des médias sociaux ont pu s’exposer à des responsabilités dans ce domaine. Si cela ne signifie pas la fin de Facebook ou Twitter, cela pourrait signifier la fin de Mark Zuckerberg et de Jack Dorsey qui les dirigent. Il faut également mentionner les cadres moins connus du Washington Post, du New York Times et de plusieurs réseaux d’information par câble.
Enfin, M. Trump devra annoncer personnellement à Joe Biden la mauvaise nouvelle que lui et le Dr Jill n’assisteront pas au bal inaugural le 20 janvier (en direct ou sur Zoom). Cela semble trop fou pour être vrai ? Eh bien, tenez-vous prêt. Nous le saurons bien assez tôt.
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan pour le Saker Francophone