Par Zachary Stieber − Le 1er juin 2023 − Source The epoch times
Une nouvelle étude indique que les injections répétées de vaccins COVID-19 affaiblissent le système immunitaire et pourraient exposer les personnes qui les ont reçues à des pathologies dangereuses comme le cancer.
Des doses répétées de vaccins COVID-19 Pfizer ou Moderna font monter les niveaux des anticorps IgG4, qui peuvent produire un effet protecteur. Mais les chercheurs affirment dans leur article qu’un faisceau d’éléments de plus en plus fourni indique que les « taux anormalement élevés » de cette sous-classe de l’hémoglobine expose en fait davantage le système immunitaire à la protéine spike COVID-19 présente dans les vaccins.
Ils font mention d’expériences menées sur des souris, qui ont conclu que les injections répétées de « boosters » après la vaccination initiale au COVID-19 ont « significativement diminué » le niveau de protection contre les variants Delta et Omicron du virus, et indiquent que des tests ont montré une augmentation des niveaux d’anticorps IgG4 après des doses répétées de vaccin Pfizer, ce qui suggère un épuisement immunitaire.
Les chercheurs notent également que des études ont détecté des niveaux plus élevés d’anticorps IgG4 chez les patients atteints du COVID-19 décédés, en comparaison avec les personnes qui ont retrouvé la santé, et ont fait le lien avec les niveaux relevés d’autres déterminants connus de la mortalité liée au COVID-19.
Un travail documentaire indique également que les vaccins contre le VIH, la malaria et la coqueluche induisent également la production d’anticorps IgG4.
Alberto Rubio Casillas, chercheur au sein du laboratoire de biologie de l’Université de Guadalajara, au Mexique, ainsi qu’un autre auteur de cette nouvelle étude ont indiqué par courriel à The Epoch Times qu’« en résumé, les études épidémiologiques sur le COVID-19 citées dans notre travail, ainsi que les échecs des vaccins contre le VIH, la malaria et la coqueluche constituent des preuves irréfutables du fait qu’une augmentation des niveaux d’anticorps IgG4 réduisent les réponses immunitaires, » a affirmé .
L’article est paru au mois de mai 2023 dans le journal Vaccines.
Ni Pfizer, ni Moderna n’ont répondu aux demandes de commentaires sur cet article.
Les deux entreprises font usage de la technologie ARN (ARNm) dans leurs vaccins.
Le Docteur Robert Malone, qui a contribué à l’invention de cette technologie, a affirmé que l’article illustre les raisons pour lesquelles il a émis des avertissements face aux effets négatifs d’injections répétées de vaccins de ce type.
Malone, qui n’a pas contribué à cette dernière étude, a affirmé à The Epoch Times avoir « averti que des injections répétées peuvent découler sur ce que l’on appelle une zone de tolérance élevée, dont le basculement vers IgG4 est l’un des mécanismes. Et nous disposons désormais de données qui démontrent clairement que cela se produit ici, ainsi que pour d’autres vaccins. »
« Fondamentalement cela valide le fait que cet empressement à administrer ces vaccins de manière répétée sans disposer d’informations solides pour étayer cette décision a été fortement contre-productif et semble avoir débouché sur une foule de gens qui sont désormais davantage exposés à la maladie. »
Les problèmes potentiels
Les chercheurs affirment que la faiblesse du système immunitaire induite par ces injections répétées pourrait conduire à de graves problèmes, parmi lesquels le cancer.
Leur article indique que « l’accroissement de la synthèse d’IgG4 résultant de vaccinations répétées à l’ARN messager, avec des concentrations élevées d’antigènes, pourrait également provoquer des maladies auto immunes, et faire augmenter le nombre de cas de cancers et de myocardites auto immunes chez les personnes vulnérables »
La myocardite est l’une des formes d’inflammation cardiaque provoquées par les vaccins COVID-19, et ce sont les individus masculins jeunes qui y sont le plus exposés.
Selon les chercheurs, les conséquences possibles à long terme de ces vaccinations répétées pourraient être que les personnes vaccinées subiraient des formes graves du COVID-19.
Ils affirment qu’« en l’absence d’un niveau de protection adapté, même les sous-variants du nouveau Omicron (considéré comme bénin) pourraient provoquer des dégâts dans plusieurs organes et le décès chez les personnes dont le système immunitaire est compromis ou présentant des co-morbidités »
D’autres études ont établi que les personnes vaccinées présentent un risque d’infection plus élevé que celles jouissant de leur immunité naturelle, ou d’une protection acquise après avoir été contaminées par le virus. Une étude récente, publiée au mois d’avril par l’Open Forum Infectious Diseases, indique que chaque nouvelle dose augmente le risque d’infection.
Malone affirme que la tolérance induite par des niveaux accrus d’anticorps IgG4 signifie que le système immunitaire ne dispose plus de la capacité de répondre à des antigènes ou à des substances étrangères.
D’autres expériences pourraient consister à suivre dans la durée des patients vaccinés et à comparer leurs profils d’anticorps à un groupe de personnes jouissant d’une immunité naturelle, affirme Malone. De nouveaux tests pourraient comprendre des études in vitro ou des expériences sur des animaux, affirme Casillas.
Une approche prudente est justifiée
Le nouvel article montre que des injections répétées de ces vaccins « devraient être approchées avec prudence, » selon les chercheurs.
Certains pays ont récemment mis fin ou ralenti leurs recommandations de vaccination contre le COVID-19, après plusieurs années de promotion, les données indiquant que les vaccins n’apportent que des niveaux peu élevés de protection contre l’injection, et uniquement une protection à court terme contre les formes graves du virus. Par exemple, les États-Unis ont arrêté de recommander des boosters pour l’ensemble de la population, et ont fait passer le niveau de vaccination primaire des vaccins Moderna et Pfizer de deux doses à une seule.
Cependant, certaines agences de santé se dirigent vers un modèle basé sur une approche semblable à celle de la vaccination contre la grippe. Cela impliquerait de choisir des compositions vaccinales mises à jour chaque année, visant à cibler les souches de COVID-19 en circulation, et de recommander à certains groupes, voire à tout le monde, de recevoir une injection annuelle.
L’Organisation Mondiale de la Santé a affirmé au mois de mai 2023 que la composition devait être mise à jour pour cibler le sous-variant XBB.1 d’Omicron « afin d’améliorer la protection. » Aux États-Unis, les conseillers de la Food and Drugs Administration doivent décider courant juin 2023 si les vaccins doivent être mis à jour pour la « campagne de vaccination » 2023-2024. Dans de nombreux pays, les dirigeants ont déjà suspendu les vieux vaccins Pfizer et Moderna et ont validé les doses qui ciblent les sous-variants BA.1 ou BA.4/BA.5 d’Omicron.
Zachary Stieber
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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