Par Vladislav B. SOTIROVI – Le 26 mars 2019 – Source Oriental Review
Partitionnement de la Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale (1941-1945)
Indépendamment de l’accord obtenu sur l’autonomie ethnique et politique croate en Yougoslavie, l’animosité et même la haine traditionnelle et historique croate (catholiques romains) contre les Serbes (chrétiens orthodoxes) est restée extrêmement forte – un fait qu’Adolf Hitler et Benito Mussolini ont très bien su exploiter dans les événements de la guerre d’avril 1941 contre le Royaume de Yougoslavie.
A l’origine, la Yougoslavie avait signé le pacte avec les puissances de l’Axe le 25 mars 1941, mais en raison d’un complot britannique, un putsch militaire fut organisé à Belgrade deux jours plus tard, suivi par la formation d’un nouveau gouvernement (pro-Britannique) – un fait qui força finalement Hitler à décider d’occuper la Yougoslavie et la Grèce (opération Marita) avant le lancement de l’« opération Barbarossa » contre l’URSS. L’Allemagne et ses alliés considéraient le putsch de Belgrade en avril 1941 comme une provocation frontale et, par conséquent, la guerre était tout simplement inévitable. La capitale de la Yougoslavie – Belgrade fut lourdement bombardée par la Luftwaffe tôt dans la matinée du 6 avril 1941 (le jour de Pâques orthodoxe) et, en même temps, les forces terrestres allemandes, italiennes, hongroises et bulgares entrèrent en Yougoslavie par tout les cotés possibles. La guerre des Puissances de l’Axe contre le Royaume de Yougoslavie fut courte et efficace – le pays fut occupé après seulement 12 jours de résistance (6-18 avril 1941) sans aucun soutien militaire du Royaume-Uni.
La partition de la Yougoslavie après la guerre d’avril 1941 fut immédiate et brutale. La Slovénie a été divisée entre l’Italie, la Hongrie et l’Allemagne, le Monténégro élargi sous le protectorat italien a été établi, la plus grande partie du
Kosovo-et-Métochie et de la Macédoine occidentale est allée à une Grande Albanie avec la capitale à Tirana, la Bulgarie a occupé la partie orientale et centrale du Vardar macédonien, La province serbe de Vojvodina a été divisée entre la Croatie, la Hongrie, l’Allemagne, et une petite Serbie sous surveillance militaire directe allemande. Cependant, les plus grands vainqueurs après la destruction de la Yougoslavie en avril 1941 devinrent les Croates lorsque les oustachis établirent un État marionnette nazi-fasciste indépendant de la Croatie qui comprenait toute la Bosnie-Herzégovine, la Croatie proprement dite, la Slavonie et une grande partie de la Dalmatie, puisque une plus petite partie serait occupée par l’Italie selon l’accord secret conclu en 1915 avec l’Entente. Cependant, la Croatie s’est élargie après la capitulation de l’Italie en septembre 1943, car toutes les possessions italiennes de l’Adriatique orientale ont été transférées à la Croatie qui n’a historiquement jamais été aussi grande qu’en 1943-1945.
Quoi qu’il en soit, la création la plus importante de l’après-guerre d’avril sur le territoire de l’ex-Royaume de Yougoslavie était un État indépendant de Croatie qui fut officiellement proclamé le 10 avril 1941. Le nom officiel de l’État était Neovisna država Hrvatska (la NDH) avec une capitale à Zagreb. Elle comptait 6 663 157 habitants selon le dernier recensement d’avant-guerre et couvrait le territoire de 102 725 km2.1 Selon les Traités de Rome de mai 1941 entre l’Italie et la NDH, cette dernière a donné à son patron Italien Kastav et Sušak avec son arrière-pays, les îles de Krk et Rab, la Dalmatie du Nord et une partie des côtes de la mer centrale dalmatienne, la majeure partie des îles Adriatiques et une partie du Konavle. Par conséquent, l’Italie a réalisé tous les paragraphes du Traité secret de Londres signé entre l’Italie et l’Entente en avril 1915.
En fait, l’effondrement rapide et complet du Royaume de Yougoslavie en 1941 s’est produit pour au moins trois raisons fondamentales :
1. Le pays n’était pas du tout préparé à la guerre, surtout du point de vue militaire, technique, logistique et diplomatique.
2. Les agresseurs étaient beaucoup plus forts en tous points de vue militaires par rapport à la Yougoslavie.
3. Traîtrise croate totale pendant la guerre d’avril. En fait, seuls les Serbes de souche ont combattu les Allemands et leurs alliés dans la mesure du possible.
En conséquence de la défaite militaire d’avril 1941, quelque 375 000 officiers et soldats de l’armée yougoslave, mais seulement d’origine serbe, tombèrent aux mains de l’Axe et furent faits prisonniers de guerre en Allemagne. Néanmoins sur le territoire du NDH, les croates fanatiques haïsseurs de serbes nazi-fascistes oustachis étaient en liberté, perpétrant des massacres effroyables qui ont conduit très vite au soulèvement serbe et de fait à la perte du contrôle sur de vastes zones.2 La destruction militaire brutale du Royaume de Yougoslavie, son occupation suivie de la création d’une Grande Croatie (la NDH) et les massacres de sa population orthodoxe, rom et juive furent le triomphe historique du Vatican et du séparatisme catholique romain.3
Étant donné que l’État indépendant de Croatie fonctionnait comme la province militaire du Vatican dans les Balkans, le génocide des Serbes orthodoxes était à l’ordre du jour.4 Jusqu’à la fin de son existence le 15 mai 1945, le gouvernement de l’État indépendant de Croatie extermina environ 750 000 Serbes5 en plus des Juifs et des Roms. Le camp de la mort le plus barbare et le plus notoire (le « Neuvième Cercle de l’Enfer ») de la Seconde Guerre mondiale en Europe a fonctionné presque quatre ans, situé non loin de Zagreb sur la rivière Sava – Jasenovac, où environ 700 000 personnes ont été sauvagement assassinées, dont 500 000 de l’ethnie Serbe. Une grande partie de ces Serbes qui ont physiquement survécu, ont été convertis au catholicisme romain et, ensuite, naturalisés croates ou expulsés de l’autre côté de la Drina vers la Serbie voisine (la Serbie a accepté environ 400 000 réfugiés serbes du territoire de l’État indépendant de Croatie pendant la guerre). Le clergé catholique romain croate participa directement et ouvertement à ce génocide sans précédent qui était indirectement béni par l’archevêque de Croatie Alois Stepinac – l’« archevêque du génocide ».6
Par la suite, il n’est pas surprenant que le 32e président américain Th. F. D. Roosevelt (1933-1945) ait déclaré à l’automne 1944 qu’après la guerre, les Croates, en tant que nation, ne méritaient aucun droit de posséder leur propre État national, puisqu’ils l’ont montré en étant les animaux pendant la guerre. Pour un pays tel que formé par les croates, Roosevelt s’attendait à une surveillance internationale, mais pas n’importe quelle Croatie. Cependant, après la guerre, un croate à la tête du Parti communiste de Yougoslavie créa en Yougoslavie une Croatie encore plus grande qu’avant la guerre et, en même temps, réduisit la Serbie aux frontières d’avant les guerres des Balkans de 1912-1913. De plus, les Croates soutenus par le Vatican et l’Allemagne ont poursuivi la politique de serbophobie de la NDH dans les années 1990 et ont essentiellement réussi à créer des « Serbenfrei Kroaten » car aujourd’hui en Croatie, les Serbes ne représentent plus que 4 % de la population, contre 25 % en 1940 ou 12 % en 1990.
Les forces d’occupation de l’Allemagne, de l’Italie, de la Bulgarie et de la Hongrie ont présenté leur occupation et leur destruction du royaume de Yougoslavie comme la « libération » d’une domination de la « grande bourgeoisie serbe » et, par conséquent, les oustachis, nazi-fascistes croates, ont pu créer un État « national » des Croates qui engloberait presque entièrement les terres historiques et ethnographiques des Croates. Les musulmans bosniaques (aujourd’hui bosniens) ont été officiellement proclamés par le régime oustachi à Zagreb « fleur de la nation croate » et la Bosnie-Herzégovine a été appelée « cœur de la Croatie »,7 les Monténégrins « Croix-Rouge » et les Slovènes « Croix des Alpes ». Même formellement, les Serbes au sein de la NDH ont été proclamés « Croates gréco-orientaux », mais cela ne les a pas trop protégés des pogroms et du génocide. La tâche finale du régime de Zagreb était de « libérer » le territoire de la NDH des Serbes en tant que groupe ethnique par le génocide, l’expulsion forcée et la conversion forcée au catholicisme romain.8
Pendant la Deuxième Guerre mondiale en Yougoslavie, il y a eu un mouvement de résistance important – l’armée yougoslave patriotique, inconditionnellement soutenue par Londres et Washington jusqu’à la Conférence de Téhéran en 1943. Ceux que l’on nomme les Tchetniks étaient fidèles à la maison royale yougoslave (d’origine serbe) qui luttait pour la démocratie capitaliste et parlementaire en Yougoslavie d’après-guerre, reconstruite en trois unités fédérales (Slovénie, Croatie et Serbie) tandis que leurs opposants politiques les plus fervents, les partisans titoïstes, soutenaient l’idée des six républiques fédérales (Slovénie, Croatie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, Serbie et Macédoine), l’économie dirigée, le socialisme et un système à parti unique après la guerre, sur la copie parfaite du système soviétique.
Les membres de l’Armée royale patriotique yougoslave, également connus sous le nom de Tchetniks du général Dragoljub Draža Mihajlović (1893-1946)9 étaient en grande partie des officiers et soldats serbes d’avant-guerre,10 car ils pouvaient exprimer leur colère contre les Croates et les Bosniens musulmans (Bosniaques), tuant de nombreux oustachis mais aussi, en retour, des civils croates et bosniaques en représailles. Les partisans de Josip Broz Tito (1892-1980), moitié slovène, moitié croate, ont principalement collaboré pendant toute la guerre directement ou indirectement avec le régime nazi-fasciste à Zagreb11 mais à la toute fin de la guerre, ils ont exterminé plusieurs dizaines de milliers d’oustachis en Autriche (Bleiburg) pour les raisons politiques et de sécurité après la guerre.
Pendant la guerre, les partisans s’efforçaient autant que possible d’éviter les conflits ouverts avec les Allemands et de sauver leurs forces pour ne combattre que les Tchetniks, afin de prendre le pouvoir politique à la fin de la guerre. En d’autres termes, les partisans ne combattaient les Allemands que lorsqu’ils étaient directement attaqués par ceux-ci – ce que l’historiographie titoïste appelle les « sept offensives » commises par les Allemands (en fait, la moitié d’entre elles ont été commises contre les Tchetniks).
Les Tchetniks royalistes combattirent sous le slogan « Pour le Roi et la Patrie, avec foi en Dieu » et leur appel fut, en fait, principalement limité aux Serbes de souche, parmi lesquels la fidélité à la dynastie royale (serbe) était principalement répandue. Les partisans du caporal austro-hongrois Josip Broz Tito se sont battus pour modifier radicalement les systèmes économiques et politiques du pays après la guerre, mais finalement au dépens des Serbes et de la Serbie. En d’autres termes, les nationalismes de toutes les autres nationalités en Yougoslavie devaient être satisfaits avant celui des Serbes. En conséquence, un programme national résolument serbophobe des titoïstes appelait à la création, après la guerre, de groupes nationaux artificiels issus du corpus nationaliste éthique serbe – les Macédoniens, les Monténégrins et les Musulmans (les Bosniaques), pour la création de provinces seulement autonomes à l’intérieur de toute la Serbie (Vojvodine et Kosovo-et-Métochie), et enfin pour la création d’une Grande Croatie comme république en Yougoslavie qui sera élargie par les territoires italiens de l’Adriatique orientale d’avant-guerre, en plus de la Dalmatie du Sud avec Dubrovnik. Les partisans dirigés par les communistes, en fait, ont promis tout ce que les puissances de l’Axe avaient déjà promis – une « libération » de l’« oppression » serbe, une maison royale yougoslave et une libération de l’occupation de l’Axe et de leurs « collaborateurs nationaux ». Selon leur conception, le résultat de cette « libération nationale » proclamée devait être la création d’une Yougoslavie fédérale et républicaine, reconstituée et déclarée comme « patrie libre et commune de toutes ses égales nations et nationalités » mais avec une petite Serbie, une Grande Croatie, et la vérification du génocide des Serbes commis pendant la guerre par les Croates, les Bosniaques et les Albanais.
Les vainqueurs ultimes de la guerre civile yougoslave en 1941-1945 devinrent les partisans de Tito qui gouvernèrent la Yougoslavie d’une main de fer pendant quatre décennies, tandis que les perdants fondamentaux devinrent les Serbes et surtout la Serbie. Les historiens et les analystes politiques connaissent bien les sentiments et les activités serbophobes de leur chef.12. A comparer avec la biographie de Tito blanchie à la chaux de Jasper Ridley, Tito. Biografija, Zagreb: Prometej, 2000] L’appel partisan et les projets pour la Yougoslavie de l’après-guerre ne peuvent cependant rendre pleinement compte de la victoire communiste sur leur principal rival politique à la fin de la guerre – les Tchetniks du général Dragoljub Draža Mihailović. De fait, c’est le retournement de Londres, après la Conférence de Téhéran de 1943, à propos de l’assistance militaire et de la reconnaissance politique des Tchetniks royalistes aux Partisans communistes qui permit à ces derniers, qui sont aujourd’hui l’allié britannique central en Yougoslavie, de recruter et armer par la force un nombre nettement supérieur de soldats par rapport aux Tchetniks, et finalement les battre en Serbie en octobre 1944 avec le soutien militaire crucial de l’Armée Rouge.
D’un point de vue des faits historique, sans la fourniture cruciale d’armes, d’équipements militaires et de l’île sécurisée de Vis dans l’Adriatique pour le quartier général de Tito, les partisans n’auraient pas été vraiment capables de survivre aux offensives militaires de l’Axe et à l’attaque de Chetnik en 1943 et 1944, ni d’occuper les vastes territoires des Balkans pendant le retrait allemand. Cependant, la vraie raison pour laquelle le Royaume-Uni a changé sa politique de soutien yougoslave n’était pas parce que les partisans ont mieux réussi à combattre les Allemands (car ils ne les ont pas attaqués du tout) mais parce que le Premier ministre britannique Winston Churchill, un serbophobe notoire comme Tito, ne voulait pas que les Serbes (les Tchetniks) gagnent la guerre civile en Yougoslavie et, donc, il préféra un croate, Josip Broz Tito, et son projet de Grande Croatie et de Serbie réduite en Yougoslavie après la guerre.
Dans l’historiographie occidentale, il existe cependant plusieurs fausses appréhensions sur la question de savoir comment un communiste, Josip Broz Tito, et ses partisans ont pris le pouvoir à la fin de la guerre et, par conséquent, ont établi leur propre gouvernement (communiste) après la Deuxième Guerre mondiale en Yougoslavie13 sans partager le pouvoir politique avec personne.14
Le premier élément mal compris est que Tito fut légalement élu en novembre 1945 parce que ses forces militaires et les membres de son parti politique contrôlaient toute la vie politique en Yougoslavie, y compris toutes sortes de médias de masse et de propagande publique, organisaient des quasi-élections et comptaient finalement les votes comme ils le voulaient. En d’autres termes, les « élections » du 11 novembre étaient une manifestation politique du burlesque.15
Le deuxième point mal compris est que Tito a gagné les « élections » du 11 novembre en raison de son immense prestige moral en tant que leader du mouvement de résistance anti-allemand pendant la guerre. En réalité, la vérité est que ses partisans ont collaboré pendant toute la guerre avec l’oustachi nazi-fasciste croate et même avec les nazis Allemands (par exemple, les accords de mars 1943 en Bosnie). Les partisans de Tito ne combattaient que l’armée royale yougoslave dans la patrie, pas les Allemands ou les Oustachis pour prendre le pouvoir après la guerre, ni comme objectif principal de libérer le pays.
La plus grande erreur est probablement l’affirmation selon laquelle les forces de Tito, et non les Soviétiques, ont libéré la Yougoslavie de l’occupation allemande et que Tito n’a pas apprécié la tentative de Staline d’interférer dans les affaires yougoslaves.16 Contrairement à cette erreur fondamentale, le fait est que sans un soutien militaire crucial et très direct (en artillerie lourde, tanks et soldats) de l’Armée rouge à l’automne 1944, les partisans de Tito n’auraient jamais pu occuper Belgrade ou la Serbie – qui constituent la majeure partie du pays. Pour ce soutien militaire, Tito demanda personnellement à Staline à Moscou en septembre 1944. 17. Sur le soutien soviétique complet des partisans de Tito pendant la guerre, voir dans Nikola B. Popović, Jugoslovensko-sovjetski odnosi u Drugom svetskom ratu, Beograd : Institut za savremenu istoriju, 1988, 187-230. Sur les relations soviétiques avec le Parti communiste de Yougoslavie pendant la Seconde Guerre mondiale, voir dans Vladislav B. Sotirović, « Shaping the Borderlands of Pax Sovietica Commonwealth in Central and Southeastern Europe : The Communist Party of Yugoslavia and the Soviet Union during the Second World War », Lietuvos Istorijos Studijos, Mokslo darbai, Vol. 10, 2002, Vilnius, Lituanie, 65-82] Jusqu’alors, les anglais envoyaient par avion une aide militaire énorme aux forces de Tito en 1943 et 1944 et ce n’est que grâce à cette aide, combinée au soutien crucial des Soviétiques en octobre 1944, lorsque l’Armée rouge est entrée en Serbie depuis la Roumanie, que Tito réussi à battre l’Armée royale yougoslave dans la patrie. Nous ne pouvons pas non plus oublier que ce n’est qu’avec le soutien des troupes soviétiques que les titoïstes ont réussi à s’emparer des territoires du nord de la Yougoslavie détenus par l’armée allemande et les oustachis jusqu’en mai 1945. En d’autres termes, sans l’intervention militaire soviétique et l’aide militaire britannique, les partisans yougoslaves n’auraient pas été en mesure d’occuper la Yougoslavie et de prendre le pouvoir politique.
Enfin, Josip Broz Tito n’a bénéficié d’aucun soutien moral ou patriotique significatif dans le pays le plus peuplé de Yougoslavie – la Serbie – pendant toute la guerre ou après celle-ci. En Serbie, les forces d’occupation de Tito ont commis des crimes terribles jusqu’en novembre 1945 18 car elles ont, en Septembre 1945, sous l’ordre de Tito, traité la Serbie comme un pays ennemi à punir sévèrement pour ses sentiments et actions anti-partisanes et anti-communistes pendant la guerre.
Article précédent – Article suivant
Traduit par Fabio pour le Saker Francophone
Notes
- Stjepan Srkulj, Josip Lučić, Hrvatska povijest u dvadeset pet karata. Prošireno i dopunjeno izdanje, Zagreb: Hrvatski informativni centar, 1996, 105. ↩
- Tim Judah, The Serbs. History, Myth and the Destruction of Yugoslavia, New Haven−London: Yale University Press, 1997, 117 ↩
- Милорад Екмечић, Дуго кретање између клања и орања. Историја Срба у Новом веку (1492−1992). Треће, допуњено издање, Београд: Евро-Ђунти, 2010, 438 ↩
- A propos de la mission du Vatican dans l’État indépendant de Croatie pendant la Seconde Guerre mondiale, voir Dr. Milan Bulajić, The Role of the Vatican in the Break-up of the Yugoslav State, Belgrade: BMG, 1993 ↩
- Richard W. Mansbach, Kirsten L. Taylor, Introduction to Global Politics, Second Edition, London−New York: Routledge Taylor & Francis Group, 2012, 442 ↩
- voir Марко Аурелио Ривели, Надбискуп геноцида: Монсињор Степинац, Ватикан и усташка диктатура у Хрватској, 1941−1945, Никшић: Јасен, 1999 ↩
- Ivo Goldstein, Croatia. A History, London: McGill-Queen’s University Press, 1999, 135 ↩
- Aleksandar Pavković, “National Liberations in Former Yugoslavia: When Will They End?”, East European Quarterly, XXXVI, № 2, 2002, 230 ↩
- Concernant la biographie de Mihailović, voir Перо Симић, Дража – Смрт дужа од живота, Београд: Службени гласник, 2012 ↩
- Richard W. Mansbach, Kirsten L. Taylor, Introduction to Global Politics, Second Edition, London−New York: Routledge Taylor & Francis Group, 2012, 442. About Mihailović’s Chetniks, voir Коста Николић, Историја Равногорског покрета 1941−1945, I−III, Београд: Српска реч, 1999 ↩
- Sur cette collaboration, voir Милослав Самарџић, Сарадња партизана са Немцима, усташама и Албанцима, Крагујевац: Погледи, 2006; Vladislav B. Sotirović, “Anti-Serbian Collaboration Between Tito’s Partisans and Pavelić’s Ustashi in World War II”, Balkan Studies, Vol. 49, 2014 (2015), Thessaloniki, Greece, 113−156 ↩
- Др Радослав Ђ. Гаћиновић, Насиље у Југославији, Београд: ЕВРО, 2002, 169−175. A propos d’une biographie réaliste de Tito, voir Перо Симић, Тито – феномен 20. века, Београд: Службени гласник−Сведоци епохе, 2011 ↩
- voi par exemple, Norman Lowe, Mastering Modern World History, Fourth Edition, New York: Palgrave Macmillan, 2005, 127‒129 ↩
- Branko Petranović, Momčilo Zečević, Agonija dve Jugoslavije, Beograd: “Dragan Srnić”, 1991, 201 ↩
- Branko Petranović, Istorija Jugoslavije 1918−1988. Druga knjiga: Narodnooslobodilački rat i revolucija 1941−1945, Beograd: NOLIT, 1988, 477 ↩
- Voir par exemple, Jan Palmowski, A Dictionary of Contemporary World History From 1900 To the Present Day, Oxford−New York: Oxford University Press, 2004, 706 ↩
- Josip Broz Tito eut des entretiens avec Staline et d’autres responsables politiques soviétiques du 21 au 28 septembre 1944. C’était la deuxième fois que Tito pendant la guerre visitait Moscou et son sponsor Staline[Branko Petranović, Srbija u Drugom svetskom ratu 1939-1945, Beograd : Vojnoizdavački i novinski centar, 1992, 622-632 ↩
- Sur la répression politique en Serbie par le régime Titoiste en 1944-1953, voir Срђан Цветковић, Have a people ! Politicien de la répression en Serbie par le régime Titoiste en 1944-1953, Beograd : Musée historique de Srbije-Evro Giunti, 2014 ↩