S’écraser et brûler


Par James Howard Kunstler – Le 11 mars 2022 – Source kunstler.com

L'essai du prototype Starship de SpaceX conclu par un crash - Challenges

Oui, la vie au début du XXIe siècle ressemble de plus en plus à un mauvais film d’horreur. Et maintenant, les critiques s’en mêlent, en critiquant la production.

Les historiens du futur, qui feront bouillir des glands sur leur feu de camp, s’étonneront qu’au milieu de tous les conflits mondiaux des années 2020, les Américains aient à peine remarqué que le gouvernement américain était entré en guerre contre ses propres citoyens. Y avait-il quelque chose dans l’eau – ou, plus précisément, dans le Pepsi Cola ? Ou bien ces « vaccins », si populaires en tant qu’emblème de leur obéissance à la Science, ont-ils transformé leur cerveau en quelque chose comme un McFlurry Oreo ? Quoi qu’il en soit, ces citoyens ont défilé avec ardeur dans la base de données VAERS pour recevoir des étoiles d’or sur leurs passeports vaccinaux en pensant : les vaccins nous rendront libres !

En parlant de science, la nation a appris cette semaine, par le biais d’un colloque étrangement mis en scène entre le sénateur Marco Rubio et la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, que, contrairement aux démentis officiels des jours précédents, notre gouvernement menait effectivement un certain nombre de projets scientifiques – je crois que le nombre réel était de 29 – dans le pays étranger appelé Ukraine, découverts au cours d’opérations militaires russes dans ce pays. Mme Nuland a efficacement étouffé toute allusion à des « laboratoires d’armes biologiques », en présentant son travail comme un inventaire de « matériel de recherche biologique ». Il s’agissait de jouets scientifiques tels que l’ebola, la peste bubonique, l’anthrax et diverses curiosités virales de la nature. On dirait qu’elle essayait de prendre de l’avance sur l’histoire, comme on dit dans l’industrie de l’agit-prop.

En parlant de la Russie et de l’agit-prop, c’est tout ce que nous entendons sur les ondes, les chaînes câblées, et les flux web. « Russie, Russie, Russie. » Et « Poutine, Poutine, Poutine. » Les journalistes américains doivent vivre dans la tête de Vladimir Poutine car ils sont si habiles à lire ses pensées. Poutine pense ceci, Poutine pense cela, ils le déclarent si effrontément. Ils sont tous si sûrs de la moindre pensée de M. Poutine que ce dernier doit se renseigner auprès des médias d’information américains pour savoir exactement ce qu’il pense. Dernièrement, selon CNN, le New York Times et le reste de la bande, M. Poutine – ou peut-être est-ce Le Poutine, comme dans La Science – pense à engloutir tous les autres petits pays pittoresques à la frontière de la Russie comme autant de tater tots.

Pour votre réflexion : est-il possible que les services de renseignement russes aient eu connaissance de ces laboratoires ukrainiens avant le 24 février 2022 et qu’ils se soient inquiétés de la possibilité qu’un nouveau fléau naturel se propage à la frontière eurasienne ? Et vous devez vous poser la question : L’Amérique a vu les troupes russes se rassembler le long de la frontière ukrainienne pendant de nombreuses semaines avant que leurs opérations ignobles ne commencent, et pourtant personne dans ces laboratoires biologiques n’a pensé à mettre leurs jouets biologiques dans l’incinérateur ? C’est un peu bizarre. Mais, remarquez, tout comme la façon bâclée dont les États-Unis ont géré tout le fiasco de la Covid-19 : un exercice d’incendie chinois dans un bazar garni de la plus grande malhonnêteté du début à la fin.

Et dans quel but, après tout ? Le personnage de dessin animé Klaus Schwab, du Forum économique mondial, s’est vanté à plusieurs reprises de l’excellente occasion que représentait la Covid-19 pour briser le système d’exploitation de la civilisation occidentale afin de reconstruire un meilleur système : un nouveau système dans lequel les masses zombifiées n’auraient rien et seraient heureuses – du moins pendant les semaines et les mois qu’il leur restait sur le plan d’existence terrestre avant que les « vaccins » qu’on leur a fait prendre n’endommagent leur foie, les emportant finalement pour leur faire pousser des ailes et recevoir leurs harpes et leurs auréoles au pays des nuages. Et alors Herr Schwab et sa petite bande d’ubermenschen seraient libres de jouir de leur nirvana trans-humain sans les multitudes porcines qui encombraient auparavant la planète.

Oui, la vie au début du XXIe siècle ressemble de plus en plus à un mauvais film d’horreur. Et maintenant, les critiques s’en prennent à la production. Beaucoup disent de l’extravagance de la Covid-19 qu’il s’agit d’une « fraude meurtrière massive », et le public, une fois de retour dans la lumière aveuglante et clarifiante du jour, se dit : « Oui, il semblerait que ce soit le cas ». La fraude érode la protection de la responsabilité. C’est un principe bien connu des artisans du droit. L’action Moderna a chuté de 70 % et Pfizer de plus de 20 %. Selon M. Edward Dowd, conseiller en investissement émérite de BlackRock, Wall Street a flairé un filon de pourriture, qui le dit haut et fort dans les médias alternatifs, rendant un grand nombre de responsables de la santé publique et de médecins nerveux comme des cafards lorsque les lumières s’allument. Rochelle Walensky, imitatrice de maman et directrice du CDC, a dissimulé de nombreuses informations désastreuses sur le nombre d’effets secondaires et de décès dus aux « vaccins » au cours de l’année écoulée, tout en incitant tout le monde à se faire vacciner et à se booster, tout en sachant que cela pourrait leur nuire. Est-ce qu’elle s’en tire à bon compte ? Et puis, bien sûr, il y a le Dr Fauci, absent de l’action ces derniers temps. (Quelqu’un l’a cherché au Paraguay ?) L’heure est venue de lancer les millions de procès et les poursuites pour crimes contre l’humanité.

Le mignon « Joe Biden », alors, pour écraser l’économie mondiale et donner aux gens d’autres choses à penser – comme, comment vais-je continuer à conduire 80 km aller-retour au travail avec de l’essence à 8 $ le gallon ? Comment, en effet, une économie avancée va-t-elle pouvoir progresser maintenant que personne dans le monde ne se vend plus rien ? Eh bien, cela ne se fera probablement pas. Tout ce qui reste, c’est le bruit de l’argent qui sort des canons, et personne ne semble remarquer qu’il est déchiqueté dans le processus. L’Amérique a regardé dans l’abîme et a apparemment décidé de signer un bail et d’y emménager.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

 

   Envoyer l'article en PDF