Par James Howard Kunstler − Le 25 septembre 2020 − Source Clusterfuck Nation
L’Histoire, la truqueuse, a paradoxalement oint le Grand Perturbateur, M. Trump, comme agent de l’ordre tandis que les Démocrates cherchent à semer le chaos dans chaque recoin de la vie américaine, un parti de «Karens» hurlantes et d’hommes agissant comme des femmes, tels que Tom Friedman du New York Times miaulant, comme une petite fille, à Anderson Cooper sur CNN jeudi soir qu’il «vivait dans la terreur», que «tout le monde devrait être terrifié», parce que M. Trump « refuse de s’engager à accepter le résultat des élections. »
Est-ce vrai ? Je pense que c’est Hillary Clinton qui a déclaré il y a quelques semaines à peine que «Joe Biden ne devrait concéder l’élection en aucune circonstance» – par exemple, la circonstance dans laquelle lui, Biden, perdrait l’élection. Bien sûr, M. Trump, le troll suprême, ne fait que charrier ses adversaires en proposant de la jouer « fair play », comme eux, c’est-à-dire de jouer selon les règles qu’ils appliquent eux-mêmes. Et cela ne fait que renvoyer les Démocrates dans le chaos de leur zone de confort, où ils trépignent comme des filles de quatorze ans en colère.
Ils sont provoqués, vous comprenez, parce que M. Trump représente en fait la chose qu’ils détestent le plus : papa ! Papa est dans la maison, la Maison Blanche, en fait, et cette circonstance symbolique funeste a chassé les Démocrates de leurs fromages pendant quatre ans, les transformant en un parti de femmes et d’hommes hystériques agissant comme des femmes hystériques. Voudriez-vous monter dans un avion par mauvais temps piloté par un équipage de femmes hystériques ? C’est un peu la grande question à l’entrée de cette élection nationale 2020.
Des crises de colère, des crises de nerfs, partout ! Les femmes hystériques – y compris les hommes – du Parti Démocrate ont enrôlé Black Lives Matter comme agents officiels du chaos. Il doit en être ainsi, car chaque fois que le chaos éclate dans une ville américaine, que les bâtiments prennent feu, que les commerces sont pillés et incendiés, et que la police est bousculée, les Démocrates locaux responsables de ces choses n’émettent pas un signe d’objection. Et ni Kamala Harris ni son acolyte Joe Biden n’envoient de message visant à apaiser l’hystérie violente. Il faut en conclure qu’ils sont dans le même bateau que les émeutiers, les incendiaires criminels, les pillards et les guérilleros. Comme je l’ai dit : le chaos est leur zone de confort.
Les Démocrates aiment le chaos parce que cela fonctionne comme un écran de fumée efficace pour cacher les sales secrets de leur comportement privé, à savoir
- Le fantastique réseau international de corruption au sein de la famille Biden qui a été détaillé cette semaine dans un rapport publié conjointement par le Sénat Homeland Security, le Governmental Affairs Committee et le Senate Finance Committee – dont aucun n’a été rapporté par le New York Times, CNN ou MSNBC.
- L’élargissement du cyclone de l’enquête de John Durham sur les origines du RussiaGate et maintenant, surprise surprise, également sur les actes suspects de la Fondation Clinton.
- Le financement et l’orchestration des émeutes BLM / Antifa par des organisations à but non lucratif affiliées au Parti Démocrate.
Ainsi donc, la clé de la question est à portée de main, il s’agit de la promesse ouverte du Parti Démocrate d’imprimer la marque caractéristique de son chaos sur les élections du 3 novembre, sur la base du plan tactique élaboré dans le «jeu de guerre» nommé Transition Integrity Project de l’été dernier. L’idée est d’inonder le pays de bulletins de vote par correspondance afin de semer la confusion dans le comptage des votes et le chaos dans le collège électoral – dans lequel ils lanceront une armée d’avocats de la guérilla judiciaire pour élaborer le résultat souhaité dans les États en ballottages ayant déjà des gouverneurs démocrates, comme le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Si M. Trump s’oppose à ces manigances, il sera qualifié de «tyran».
C’est juste le genre de stratégie électorale qu’un gang de collégiennes pourrait imaginer. Parce que ce sont des enfants hystériques de quatorze ans avec un cerveau sous-développé, il ne leur viendrait jamais à l’esprit que papa pourrait être au courant de ce qu’ils manigancent, et aurait un contre-plan pour contrecarrer le leur. Ils sont dans un tel état de rage qu’ils ne peuvent penser qu’un joueur pourrait avoir un coup d’avance dans le jeu. Eh bien, comme l’a fait remarquer le rusé Bonaparte : «n’interrompez jamais l’ennemi pendant qu’il se trompe».
La mort de la juge à la Cours suprême, Ruth Bader Ginsburg, a amplifié l’hystérie. Les Démocrates ne font pas seulement une crise de nerf, maintenant ils cassent la vaisselle, hululent, se battent les flancs, essuient leur morve dans leurs manches, font pipi dans leur culotte et écument de rage. S’il était quelqu’un d’autre que papa, M. Trump devrait peut-être les sortir et les faire fusiller.
Au lieu de cela, le président va nommer une maman saine d’esprit et raisonnable à la Cour suprême, et l’oncle Cocaïne Mitch [président Républicain du Sénat] va s’assurer qu’elle est confirmée, et il y a une excellente chance qu’ensemble, ils ramènent de l’ordre dans ce ménage familial dérangé – et alors peut-être pouvons-nous tourner notre attention vers les vrais problèmes existentiels de la crise financière et de l’effondrement économique.
James Howard Kunstler
Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone
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