Par James Howard Kunstler – Le 8 octobre 2018 – Source kunstler.com
« Je la crois ! »
Vraiment ? Pourquoi quelqu’un devrait-il la croire ?
La sénatrice Collins du Maine a dit qu’elle croyait que le Dr Christine Blasey Ford avait vécu quelque chose de traumatisant, mais pas des mains de M. Kavanaugh. Je crois que le sénateur Collins a dit ça pour calmer la foule de #Metoo, pas parce qu’elle y croyait vraiment. Je crois que Christine Blasey Ford mentait, de part en part, dans sa voix de petite fille blessée, comme une mauvaise imitation de Truman Capote.
Je crois que le stratagème de Christine Blasey Ford s’inscrit dans le prolongement des sinistres activités en cours depuis le début de 2016 au ministère de la Justice et au FBI pour défaire la dernière élection présidentielle, et que l’histoire réelle et vraie de ces singeries séditieuses va bientôt éclater à la face du monde.
Il s’avère que l’État Profond est un petit monde. Saviez-vous que l’avocat qui siège à côté du Dr Ford aux audiences du Sénat, Michael Bromwich, est aussi l’avocat d’Andrew McCabe, l’ancien directeur adjoint du FBI congédié pour avoir menti aux enquêteurs de sa propre agence et pour avoir actuellement baratiné un grand jury ? Quelle coïncidence ! Parmi tous les avocats du coin le plus infesté par les avocats des États-Unis, c’est justement lui qu’elle a choisi.
Il est notoire que le Dr Ford s’est rendue à Rehobeth Beach, dans le Delaware, le 26 juillet, où vit sa meilleure amie pour toujours et ancienne colocataire, Monica McLean, et qu’elle y a passé les quatre jours suivants avant d’envoyer une lettre au sénateur Diane Feinstein, le 30 juillet, ce qui a donné le coup d’envoi du spectacle « agression sexuelle ». Saviez-vous que Monica McClean était un agent spécial du FBI à la retraite et qu’elle travaillait au bureau du procureur du district sud de New York sous la direction de Preet Bharara, qui avait auparavant travaillé pour Chuck Schumer, leader de la minorité démocrate au Sénat ?
Monica McClean aurait-elle pu passer ces 4 jours en juillet à aider Christine Blasey Ford à écrire sa lettre à Mme Feinstein ? Saviez-vous que l’avocat de Monica McClean, David Laufman, est un ancien avocat du Ministère de la Justice qui a aidé Peter Strozk, ancien chef du contre-espionnage du FBI, dans les enquêtes sur Clinton et sur la Russie avant de démissionner en février de cette année – en fait, il a participé à la « célèbre » entrevue avec Hillary en 2016 ? Ouah ! Quel petit marais, Washington !
Saviez-vous que Mme Leland Keyser, l’ancienne meilleure amie du Dr Ford de l’école préparatoire de Holton Arms, a dit à la dernière ronde d’enquêteurs du FBI à l’audience de Kavanaugh la semaine dernière – comme l’a rapporté le Wall Street Journal – qu’elle s’était « « sentie contrainte » par Monica McLean et ses représentants pour changer son histoire – qu’elle ne savait rien de l’agression sexuelle alléguée ou de la personne qui aurait commis celle-ci, ou qu’elle avait déjà rencontré M. Kavanaugh. Je pense que ça s’appelle un parjure par subordination.
Rien de tout cela n’est insignifiant et l’affaire ne peut pas s’arrêter là. Une trop grande partie a été déformée par ce qu’il reste des médias. Et pendant ce temps, bien sûr, il y a au moins un grand jury qui écoute les témoignages de l’ensemble des personnages derrière l’enquête Hillary bâclée et l’enquête sur la collusion russe de Robert Mueller, qui semble toujours plus douteuse : Strozk, Lisa Page, James Comey, Andrew McCabe, Bill Priestap, et autres… J’ai le sentiment que ces questions approchent maintenant la masse critique avec le déroulement parallèle de l’« affaire » Christine Blasey Ford.
Le Parti démocrate a ses empreintes digitales partout là-dessus, comme c’était déjà le cas avec les manigances de l’enquête sur la Russie. Non seulement je ne crois pas l’histoire du Dr Ford, mais je ne crois pas non plus qu’elle ait agi seule dans cette affaire louche. Ce qui se passe avec tous ces avocats associés au FBI et au ministère de la Justice, c’est un encerclement évident des chariots. Ils ont généré trop d’animosité dans le processus et ils vont se faire coincer. Ces questions sont loin d’être terminées et une bataille majeure se profile à l’horizon du compte à rebours des élections de mi-mandat. En fait, l’éditorialiste Charles M. Blow a sonné de la trompette lundi matin dans sa chronique idiote intitulée : « Libéraux, c’est la guerre ». Comme je l’ai dit : une deuxième guerre civile se profile.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone