Par Valérie Bugault − Novembre 2020
Remettons les institutions au service des populations qui en ont été privées au profit d’une élite financière auto-proclamée – dont la domination a été obtenue par ruse et trahison – dûment servie par la corruption généralisée de nos Sociétés. Cette corruption a été volontairement mise en œuvre afin de garantir aux dominants financiers le service d’innombrables féaux, lesquels servent leurs maîtres au mépris de leurs propres intérêts de moyen et long-termes.
Mes différentes expériences sociales et politiques m’ont amené à la conclusion que je devais, qu’il était de mon devoir en tant que première de cordée, développer et diffuser au maximum mes travaux sur le renouveau de « l’État » et du « droit », l’un n’allant pas sans l’autre. Ce travail est issu d’une réflexion juridique de longue date qui a commencé, outre ma formation civiliste initiale, par mes recherches sur l’entreprise. Il faut en effet comprendre que la dynamique des rapports de force se retrouve de façon très similaire dans les sujets comme celui de l’entreprise, de la monnaie et de l’État.
L’organisation juridique, en tant qu’elle permet le fonctionnement d’une institution, est le point clef qui permettra ou interdira la liberté. De façon subreptice et sournoise depuis le XVIIIème siècle, nous sommes collectivement entrés dans une ère qui, au-delà de son juridicisme et légalisme apparent, interdit le libre arbitre humain : sont visées très précisément non seulement la suppression des libertés individuelles mais également la suppression de la liberté de s’auto-déterminer en tant que peuple, la notion même de peuple politique étant niée ab initio. Cette amputation du libre arbitre, juridiquement validée, qui se situe à la fois au niveau individuel et au niveau collectif, caractérise ainsi précisément la volonté dictatoriale d’airain à la manœuvre politique et géopolitique. Cette amputation de l’humanité s’est faite progressivement à l’initiative et au profit exclusif des puissances financières qui se sont emparées réellement et anonymement du pouvoir.
Cette emprise, que j’ai très largement explicité à l’occasion de mes travaux, a débuté par le contrôle de l’or opéré par les banquiers changeurs du Moyen-Âge ; elle se terminera par un gouvernement mondial dictatorial de nature technocratique entièrement dirigé par les puissances financières dominantes. Ces dominants financiers n’ont, au surplus, jamais réellement caché leur volonté et motivation génocidaires : depuis les premiers travaux du Club de Rome ayant abouti au très fallacieux rapport Meadows de 1972 1 – dont les données et projections démographiques utilisées étaient, déjà à cette époque, contestables et à ce titre dûment contestées par les meilleurs démographes – jusqu’à l’érection plus récentes des Georgia Guidestones.
Seule une prise de conscience des populations de l’impérative nécessité de changer le système politique qui régit leurs relations sociales pourra s’opposer au noir dessein globaliste que ces individus réservent à l’humanité.
Pour ceux qui sont intéressés à changer le cours de l’histoire qui nous est promise, à la façon dont Hercule a détourné les eaux des fleuves Alphée et Pénée pour nettoyer les écuries d’Augias, je propose la mise en place d’une nouvelle organisation étatique. La mise en œuvre de mes propositions permettra l’identification claire d’un peuple, uni autour des mêmes valeurs fondamentales toutes intégralement dérivées du principe de « respect du libre arbitre humain » ; un peuple, qui a vocation à s’organiser en un État.
Mes travaux s’adressent à tous les francophones, et plus encore, à tous les humains de bonne volonté capables, au-delà des contraintes culturelles naturelles, de comprendre le fond de ce projet, qui est un retournement complet des rapports de force extrêmement défavorables aux peuples actuellement en vigueur. Cette domination a été historiquement initiée, il importe de le rappeler, par l’Angleterre aussitôt transformée en Empire britannique dirigée par la City of London. Nous avons à faire aujourd’hui à un empire financier profondément apatride, de nature nomade qui, de ce fait, s’oppose au concept de civilisation initié par des peuples majoritairement sédentaires.
Le projet décrit par mes travaux ne se limite pas à la France actuelle, il s’adresse à tous les gens déterminés à renverser la domination financière, sous le joug de laquelle nous vivons tous, au profit d’un rééquilibrage politique et sociétal qui permettra aux individus de reprendre le contrôle de leur destin et de leur vie.
Il importe, pour se faire, d’être parfaitement lucide et de prendre conscience de l’existence de manœuvres subversives de la part des dominants financiers, manœuvres consistant en l’application du principe « ordo ab chaos ». Dans ce contexte, si contester l’actuel pouvoir politique français – largement illégitime, dictatorial et outrancier – est nécessaire et même indispensable, cette contestation ne doit pas aboutir à nous voir imposer le Grand Reset monétaro-politique annoncé qui sera suivi d’un gouvernement mondial uniformisé. Ce nouveau modèle politico-social sera absolutiste et donc, à tous égards, bien pire que l’ancien dont il reprendra les contraintes sociétales en les officialisant ; ce qui signifie que ce nouveau modèle se débarrassera définitivement des quelques, faibles mais néanmoins formellement existants, contre-pouvoirs que nous avions connus jusqu’alors.
De la même façon que certains mettent – de façon très politique – en avant le prétendu « réalisme juridique » pour imposer « en droit » la domination financière « de fait », les populations doivent prendre garde à ce que leur contestation ne se voie pas détournée de son objectif réel. Les peuples doivent prendre garde à ne pas, sous prétexte de leur légitime colère, se voir sournoisement imposer une dictature bien pire que celle qui existe déjà ; dictature faite d’un contrôle individuel et social intégral par les puissances financières. Car ces puissances financières anonymes ont juridiquement développé un système économique mondial de type monopolistique qui leur permet de capter et contrôler toutes les technologies les plus récentes ; technologies qui deviennent, dans leurs mains, des armes employées contre les peuples.
La contestation politique légitime des peuples doit pouvoir aboutir à remettre les institutions politiques et étatiques au service de la population, des humains, et non à les brimer encore d’avantage et à les faire massivement disparaître. Les individus doivent pouvoir, à l’issue de leurs nombreux mouvements contestataires, reprendre le contrôle de leur propre vie et de leur destin, à la fois individuel et collectif. C’est à cet objectif que répond l’ensemble de mes travaux et, en particulier, celui concernant le renouveau politique, social, étatique et finalement civilisationnel.
Les lecteurs trouveront, associé à ce message, une version schématique – et donc nécessairement simplifiée – des deux modèles étatiques opposés : le « modèle financiariste », sous le joug duquel nous vivons en dupes éternels, et le « modèle politique », qu’avec un peu de courage nous pourrions adopter…
Documents attachés par l’auteur
Notes
- Cf. https://www.agoravox.fr/actualites/environnement/article/1972-2012-le-club-de-rome-confirme-114264 ; https://jancovici.com/recension-de-lectures/societes/rapport-du-club-de-rome-the-limits-of-growth-1972/ ; https://lesakerfrancophone.fr/du-club-de-rome-1968-a-nos-jours-la-longue-saga-de-la-depossession-des-peuples ↩
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