La France préfère-t-elle qu’on en sache moins sur la Crimée ?


En 2015, les autorités françaises ont plus d’une fois annulé la projection du film russe Crimée. Retour à la Patrie


Le 16 décembre 2015 – Source sputnik.news

Crimée

A Strasbourg en juin, à Nice en septembre, à Cannes en novembre et à Bordeaux le 11 décembre : quatre fois d’affilée des autorités municipales françaises auront trouvé prétextes à ne pas montrer au grand public le film Crimée. Retour à la patrie.

Depuis la démonstration du documentaire à Paris, en été, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris a reçu plusieurs lettres réclamant d’interdire la projection du film. Ainsi, les représentants de la commune ukrainienne de France Euromaïdan Bordeaux ont collecté 1 372 signatures afin de déposer une pétition pour annuler la projection qui devait avoir lieu le 11 décembre.

L’ambassade d’Ukraine en France a largement applaudi l’initiative et a remercié les activistes ukrainiens pour leur «position civile active» ainsi que pour leur contribution à la vie culturelle de Bordeaux.

«Un grand nombre de personnes attendait la projection du film car les Européens ont besoin de découvrir un autre point de vue sur l’histoire de la réunification de la Crimée avec la Russie», estime la directrice du festival France-Russie et organisatrice de la projection du film Crimée. Retour à la patrie à Bordeaux, Daria Tsoukanova.

Le film relate les événements dramatiques qui se sont déroulés dans la péninsule au printemps 2014.

​Les auteurs du film ont réalisé deux interviews avec le président russe Vladimir Poutine qui dévoilent des détails inédits du rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie.

Le documentaire présente en outre une reconstitution de l’opération spéciale visant à exfiltrer d’Ukraine en Russie le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, renversé par une révolte populaire en février 2014.

Réalisé par Andreï Kondrachov, le film est sous-titré en français.

 

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