La crise permet d’abattre ses cartes


À l’instar de l’arcane du bateleur, ceux qui battent la monnaie sont les maîtres du jeu

Par Patrice-Hans Perrier − Le 11 juin 2020 − Source Carnets d’un Pèlerin

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Le tarot de Marseille considère l’arcane du bateleur comme la carte du commencement et du joueur qui entreprend le voyage. On parle ici de voyage initiatique dans une perspective de transformation des potentialités du joueur; c’est donc dire que le bateleur est un arcane de pouvoir majeur. Certaines interprétations représentent le bateleur sous les traits d’un jongleur qui est debout devant une table, ce qui signifie qu’il possède la capacité de permuter les lois et autres conventions de l’humaine société. Le bateleur tient dans sa main un « bâton actif », sorte de baguette magique qui sert à provoquer ou harnacher des changements à venir. Le bateleur est un arcane de permutation. Son effectivité est centrale dans tout processus de magie opérative qui ambitionne de transformer la réalité perçue et vécue.

Battre monnaie permet de changer le cours de l’histoire

Dans notre monde postmoderne, les bateleurs sont ceux qui battent monnaie, c’est-à-dire les agents de change qui ont fini par être supplantés par les grandes banques d’affaires. À l’heure où ceux qui contrôlent les banques centrales tiennent en main la destinée des nations, on peut affirmer que la baronnie Rothschild et ses ayants droit agissent sous la puissance tutélaire de l’arcane du bateleur. Capables d’influencer les cours des actions en bourse, de faire fluctuer la valeur de l’OR ou de forcer des gouvernements à renégocier leurs dettes, les acteurs de l’arcane du bateleur sont des agents de changement qui ambitionnent de modifier le cours de l’actuelle gouvernance de l’humanité. À l’instar du nautonier, ils profitent de la destruction contrôlée de certaines économies mises en coupe réglée pour remodeler l’équilibre du pouvoir à l’international.

Le Phoenix renaît des cendres de la démolition contrôlée

Qu’il nous soit permis de mentionner une édition de la revue THE ECONOMIST, publiée en 1988, qui a permis aux analystes de la Maison Rothschild de prophétiser l’avènement d’une devise internationale (New Word Currency) à l’horizon de 2018. Autrement dit, maintenant. Cette devise pourrait s’appeler LE PHOENIX, un sobriquet qui reprend le concept maçonnique d’une renaissance après le passage tumultueux des aléas de la destinée. Quoi de mieux qu’une crise majeure afin qu’un Phoenix numérique puisse permettre aux mages à la manœuvre d’être en mesure de modeler ce fameux Nouvel Ordre Mondial qu’ils appellent de leurs vœux depuis plus de deux siècles déjà. On comprendra que tous les efforts du président Trump afin de relancer l’économie américaine et de maintenir l’hégémonie de la devise US semblent voués à l’échec dans un contexte où la crise du coronavirus et la montée en puissance des émeutes financées par la galaxie Soros menacent de jeter par terre son château de cartes. Rajoutons à cela la faillite actée des industries des gaz de schiste et l’échec de la mise en coupe du Moyen-Orient pour donner raison aux analystes de The Economist qui affirmaient que le dollar ne serait plus une monnaie de réserve à l’horizon de la crise actuelle.

Tiens, le Front monétaire international vient d’annoncer, par la voix de sa directrice générale, Kristalina Georgieva, qu’un RESET monétaire imminent se profile à l’horizon d’une « crise sanitaire » qui semble s’être installée à demeure puisque nos gouvernants s’amusent à gérer cette sortie par voie de décrets. Après avoir confiné contre leur gré des citoyens en bonne santé, nos décideurs font semblant de tomber des nues en admettant que l’« économie réelle » aurait été impactée à telle enseigne qu’il serait presque impossible de faire aboutir une véritable relance. C’est en adoptant cette posture de fausse contrition que Kristalina Georgieva s’est fendu d’un discours au dernier Forum économique de Davos, le 3 juin dernier. Si elle demeure nébuleuse quant aux modalités de cette réinitialisation monétaire, la directrice générale du FMI a tenu à souligner l’importance des aides gouvernementales pour une « sortie de crise » qui nous permettrait de quitter les modalités d’une ancienne économie non respectueuses de l’environnement ou des droits de la personne. Ainsi, la principale intéressée tient à préciser que « du point de vue du FMI, nous avons assisté à une injection massive de mesures de relance budgétaire pour aider les pays à faire face à cette crise et à passer à la vitesse supérieure pour que la croissance revienne. Il est d’une importance capitale que cette croissance conduise à un monde plus vert, plus intelligent et plus juste à l’avenir ».

L’arcane de la Maison-Dieu ou le projet du Nouvel Ordre Mondial

Nous avons l’habitude d’ingurgiter ce type d’antienne qui nous est servie régulièrement par les membres de la Société Fabienne et autres « cabinets de réflexion » malthusiens qui conseillent nos gouvernements. En clair, il s’agit pour ces prédateurs de tirer profit des crises afin de reconfigurer les économies et les modes de gouvernance auxquels nous étions soumis et, partant, de modifier nos habitudes de vie. S’appuyant sur l’adage qui dit qu’une période de crise est idéale pour se remettre en question, les porte-paroles de la Maison Rothschild et des autres ténors de la haute finance « luciférienne » s’ingénient à nous convaincre d’accepter de passer à travers des temps difficiles afin d’être en mesure de jouir de « lendemains radieux » qui ne voient jamais le jour.

Cette approche de la crise comme modus operandi se place sous les auspices de l’arcane de la Maison-Dieu, une carte dangereuse qui se retrouve invariablement dans le jeu des pompiers pyromanes. Il s’agit d’un arcane utilisé avec grand profit par les cabalistes globalistes puisque sa symbolique annonce la fin d’un cycle au gré d’un processus existentiel de grandes destructions et de non-retour. Certains interprètes du tarot affirment que cet arcane pourrait recouvrir un processus de transformation impliquant « une destruction lente, mais méthodique de l’âme et du corps ». Les ploutocrates qui manipulent cette carte nous enjoignent de cesser de tergiverser et d’accélérer le mouvement, quitte à foncer droit dans le mur.

Naomi Klein, dans The Shock Doctrine, son opus majeur, nous rappelait qu’en 1985 les technocrates boliviens au service du FMI influencèrent le nouveau président élu pour qu’il mette en branle des mesures d’austérité néolibérales qui trahissaient ses promesses électorales qui tablaient sur un redressement de la souveraineté nationale. Une grande part de ses soutiens électoraux, provenant des syndicats et autres corps intermédiaires, se prononça en faveur d’une grève générale à l’échelle du pays. Le gouvernement Paz ne fit ni une, ni deux pour décréter l’« état de siège » et permettre aux forces armées de confiner l’ensemble du mouvement ouvrier dans des « camps de quarantaine » aménagés afin qu’une saison de confinement forcée puisse instiller la médecine de cheval préconisée par une poignée de conseillers issus de l’École de Chicago. Une hyperinflation s’en suivit et la Bolivie fut plongée dans un désastre économique et sociétal qui permit aux mages d’abolir les règles démocratiques qui prévalaient en faisant en sorte que la classe politique gouverne par voie de décret.

La Roue de Fortune ou les coups fourrés de Soros

Les cabalistes qui tirent les ficelles de la gauche libertaire et de la droite libérale viennent de nous resservir le même plat. Un plat qui se mange froid. En effet, l’économie mondiale risque de se contracter au point où une récession pourrait poindre et dégénérer en dépression majeure. Certains n’hésitent pas à affirmer que cette crise pourrait être pire que celle de 1929, un séisme économique tellement violent que la classe politique fut en mesure de transformer à nouveau les classes populaires en chair à canon. Toutefois, des indicateurs semblent nous aviser que la troisième guerre mondiale pourrait bien s’apparenter à cette fameuse « guerre de tous contre tous », prélude à une guerre civile de magnitude internationale. C’est ici que nos cabalistes aiment à rejouer l’arcane de la Roue de Fortune, une carte sur laquelle on pourrait très bien dessiner le portrait de George Soros, ce caméléon de la spéculation qui n’est qu’un mandataire parmi tant d’autres au service de la célèbre baronnie.

Utilisant une armée de zélotes d’extrême gauche, prête à faire n’importe quoi pour une maigre pitance, le Sauron de la finance s’amuse à programmer des épisodes de démolition programmée de certains régimes jugés trop nationalistes et pas assez « ouverts » sur le monde. Celui qui soutient le mouvement Black Lives Matter est un puissant cabaliste qui utilise toute une panoplie de techniques d’ingénierie sociale afin de fomenter des révolutions de couleur qui paveront la voie à la reprise en main de certains régimes instables par les technocrates inféodés aux diktats du Forum économique de Davos. C’est ainsi que les milices antifas et d’autres groupuscules d’interventions tactiques – dûment tolérés par les services de renseignements français – ont été en mesure de discréditer plusieurs mouvements citoyens – tel que les Bonnets rouges, la Manif pour tous ou les Gilets jaunes – qui semblaient avoir un bel avenir devant eux. C’est la main experte de celui qui utilise la carte de la Roue de Fortune qui fit en sorte de préparer le couronnement du président Macron.

Si l’arcane de la Roue de Fortune représente les aléas du destin ou les caprices d’un hasard qui brouille les cartes, certains affirment que la carte qui se place à droite de la Roue de Fortune dévoile le résultat du changement imposé. Et, c’est ainsi que les coups fourrés du saurien et de ses milices stipendiées permettent à la bonne droite des affaires de reprendre la main, après que toute forme de résistance populaire eut été neutralisée. À peine sortie du confinement imposé par les autorités acoquinées avec l’Organisation mondiale de la Santé, l’Amérique du Nord doit affronter les conséquences de la Roue de Fortune dans un contexte où le mouvement Black Lives Matter sert de bougie d’allumage pour qu’une guerre civile puisse agir comme le point d’orgue d’une présidence inaugurée sous les auspices de la trahison et de la sédition. On peut s’attendre à ce que les « lois de mesure de guerre » soient adoptées par décret à la veille d’élections présidentielles qui pourraient être reportées … le président Trump ayant été forcé d’abdiquer. À l’instar de la France, les États-Unis pourraient, suivant les aléas de la Roue de Fortune, se transformer en régime totalitaire de droite.

Parce que tous les sauriens de ce monde utilisent invariablement des sentiments de gauche pour nous faire avaler des politiques de droite.

Les constructeurs de la Tour de Babel foudroyés

Une interprétation lumineuse du Tarot nous rappelle que « la Tour ou Maison Dieu dans le Tarot de Marseille représente une tour en haut d’une montagne, foudroyée par un éclair. La Tour s’effondre, ravagée par les flammes. Deux personnages qui rappellent les captifs du Diable plongent tête la première dans le vide pour échapper au chaos ». Les deux personnages en question pourraient bien être George Soros et Bill Gates, deux cavaliers de l’Apocalypse mis en scène par les appariteurs du Nouvel Ordre Mondial.

En effet, si l’AVATAR Trump parvenait à remporter les prochaines élections présidentielles, il n’est pas impossible que le Seigneur des Ténèbres et le Grand Architecte finissent par être pris en tenaille par une justice américaine qui, pour une fois, ne serait plus confisquée par les batraciens du « Marais ». Reste à déterminer si le président Trump sera capable de mener à bien son projet de nationalisation effective de la Réserve fédérale et de voir comment procéderont les puissants mages qui ont confisqué depuis plus de deux siècles l’arcane du Bateleur. Capables de produire des faux en écriture et autres forfaitures, les Maîtres de la Monnaie ambitionnent d’utiliser la cryptomonnaie comme devise de réserve et de faire de la traçabilité du cheptel humain un moyen d’indexer le symbole à la réalité. C’est toute la portée du futur vaccin 06 06 06 du Grand Architecte Gates.

Au lieu de porter la muselière, et de faire la génuflexion maçonnique, nous aurions intérêt à forcer la réouverture de nos églises pour que le commun des mortels puisse aller s’y recueillir. Parce que la Maison-Dieu n’est pas toujours celle que l’on croit : c’est un catholique, apostolique et gnostique qui en témoigne. Le chemin est long, mais la victoire est certaine pour les disciples du « fils de l’homme».

Pour mon ami Nicolas Bonnal

Patrice-Hans Perrier

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