« Quand les mauvais hommes s’associent, les bons doivent s’associer, sinon ils tomberont les uns après les autres, sacrifice impitoyable dans une lutte méprisable. » – Edmund Burke
Par James Howard Kunstler – Le 13 janvier 2023 – Source Clusterfuck Nation
Vous pensiez que le naufrage du Titanic était un spectacle stupéfiant ? Il semblerait que le navire de l’État profond ait eu quelques trous dans sa coque et qu’il soit prêt à couler en 2023. L’amusement et les jeux concernant le vote pour le Président de la Chambre sont terminés. Il est temps de passer aux choses sérieuses et d’obliger certaines personnes à s’expliquer sous serment. Vous ne savez pas avec certitude qui présidera exactement quelle commission du Congrès, mais il y en aura plusieurs qui se présenteront en même temps, cherchant à extraire une vérité vérifiable de la benne à ordures de la mauvaise administration, de la sédition et de la perfidie dans laquelle l’Amérique est tombée au cours de la dernière décennie. Voici quelques-unes de mes meilleures propositions d’enquêtes.
Covid-19. Oubliez Fauci pour le moment. Tout d’abord, citez à comparaître les différents adjoints qui ont travaillé sous ses ordres en remontant jusqu’au vingtième siècle et voyez ce qu’ils savent sur le chemin tortueux que la recherche sur le gain de fonction sur les coronavirus a emprunté depuis la DARPA de la Défense jusqu’aux laboratoires du Dr Ralph Baric à l’Université de Caroline du Nord, aux laboratoires du Canada, de l’Ukraine, et enfin à l’Institut de virologie de Wuhan en Chine. Ensuite, mettez le cul du Dr Fauci sur la chaise du témoin et faites-le parler. Demandez-lui quels sont les brevets sur les différentes parties du C-19 et sur les « vaccins » à ARNm conçus pour le combattre, et qui a reçu les royalties émanant de tout cela. Demandez-lui comment il a poursuivi la recherche sur le gain de fonction après 2014 après que la Maison Blanche lui ait ordonné d’arrêter. Demandez-lui d’expliquer ses relations avec un certain Peter Daszak de l’Alliance EcoHealth.
Demandez à Deborah Birx d’expliquer exactement ce qui se passait au sein du groupe de travail C-19 de la Maison Blanche. Pourquoi les responsables de la santé publique ont-ils diabolisé les traitements précoces à l’aide de médicaments connus et sûrs et censuré quiconque s’opposait à leur politique insensée ? Que savait le groupe de travail des essais de « vaccins » de Pfizer et Moderna ? Demandez à Rochelle Walensky comment il se fait qu’elle et le CDC aient continué à promouvoir les injections et les rappels d’ARNm longtemps après qu’un large éventail de blessures et de décès ait été présenté suite à leur utilisation. Faites asseoir le cul de Bill Gates sur la chaise et demandez-lui d’expliquer le labyrinthe de mécanismes de financement qu’il a mis en place pour promouvoir les « vaccins » dans le monde entier et comment ses tentacules ont pu pénétrer dans l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Demandez-lui s’il a déjà eu des conversations avec les dirigeants de l’OMS et du Forum économique mondial (WEF) sur la réduction de la population et les méthodes pour y parvenir.
Militarisation du gouvernement. Il est temps pour le directeur du FBI, Christopher Wray, d’expliquer comment il a pu rester silencieux en possession de l’ordinateur portable de Hunter Biden – bourré de mémorandums sur des pots-de-vin en provenance d’Ukraine et d’autres pays étrangers – pendant toute la durée de la première mise en accusation de M. Trump fin 2019 et début 2020, des premières auditions à la Chambre des représentants jusqu’au procès au Sénat… alors que ledit ordinateur portable était rempli de preuves à décharge prouvant que M. Trump avait une bonne raison de se renseigner sur ces questions lors d’un appel téléphonique avec V. Zelensky. Demandez à M. Wray ce qu’il sait des rôles du « lanceur d’alerte » (agent de la CIA), Eric Ciaramella, et de l’inspecteur général de l’agence de renseignement, Michael Atkinson, et de leurs relations avec l’ancien président de la commission de renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff. Demandez à M. Wray combien d’agents fédéraux ont été impliqués dans l’émeute du 6 janvier au Capitole, à l’intérieur comme à l’extérieur. Demandez-lui pourquoi un certain Ray Epps n’a jamais été inculpé pour l’incitation filmée par vidéo. Demandez-lui pourquoi le FBI n’a jamais fait l’objet de renvoi pour meurtre ou homicide involontaire dans la mort d’Ashli Babbitt. Ne le laissez pas raconter des conneries au comité sur les « enquêtes en cours » bla bla bla. Demandez à M. Wray s’il a directement ordonné à ses agents de surveiller et de censurer les entreprises de médias sociaux et, si ce n’est pas lui, qui l’a fait ?
Appelez le fantôme de James Comey pour qu’il vous explique les détails du RussiaGate : comment il s’est fait avoir par le dossier Steele d’Hillary Clinton, comment il a utilisé Daniel Richman, professeur de droit à l’université de Columbia, pour divulguer des informations sur des réunions confidentielles avec M. Trump, s’il a ordonné à Peter Strzok de faire pression sur le général Mike Flynn, les manigances de la cour FISA, l’utilisation des services de Crowdstrike au lieu d’utiliser les experts légistes du FBI pour vérifier les preuves, la préparation de « Crossfire Hurricane », les rôles des hommes mystérieux internationaux Stefan Halper et Josef Mifsud dans les opérations visant à incriminer les personnes nommées par Trump, le rôle de Nellie Ohr en tant qu’intermédiaire entre le DOJ et le FBI avec la société Fusion GPS.
Écoutons l’ancien directeur de la CIA, John Brennan, parler des « 17 agences de renseignement » qui ont juré que la Russie était derrière l’ingérence dans l’élection de 2016, puis de la cinquantaine d’éminents officiers de renseignement et autres hauts fonctionnaires qui ont juré que l’ordinateur portable de Hunter Biden était un coup monté par la Russie. Demandez à l’ancien procureur général Bill Barr d’expliquer s’il a été informé de l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden lorsque le FBI l’a reçu en 2019. Faites revenir l’ancien procureur général Jeff Sessions pour qu’il explique comment le bureau de l’avocat spécial Mueller était rempli de militants du parti Démocrate et comment il a déterminé si M. Mueller était mentalement prêt pour ce travail. Faites venir M. Mueller pour qu’il explique comment il a déclaré qu’au cours des deux années de son enquête, il n’avait jamais entendu parler de la société Fusion GPS.
Trouvez une chaise d’appoint pour Merrick Garland afin qu’il explique pourquoi tant de suspects du 6 janvier sont détenus indéfiniment avant le procès dans les locaux de DC pour des charges insignifiantes et dans les conditions les plus dures (isolement, refus de soins médicaux) au mépris de la procédure légale, en particulier du droit constitutionnel à un procès rapide. Demandez à M. Garland pourquoi il consacre les vastes ressources du ministère de la Justice à poursuivre toujours plus de manifestants du 6 janvier pour des charges insignifiantes. Demandez-lui d’expliquer comment il en est arrivé à s’en prendre aux parents qui protestaient devant les commissions scolaires contre l’éducation sexuelle indécente des petits enfants et l’endoctrinement raciste anti-blanc. Demandez-lui comment il a pu envoyer des équipes du SWAT faire des raids avant l’aube au domicile de cibles d’enquête dont les avocats se sont portés volontaires pour les livrer aux bureaux du FBI. Demandez-lui pourquoi il a nommé un avocat impliqué dans le RussiaGate, un certain Robert K Hur, comme conseiller spécial dans l’affaire des documents classifiés « Joe Biden ».
Ce n’est que ma courte liste de domaines dans lesquels il faut commencer à fouiller. L’opération de trafic d’influence de la famille Biden serait un terrain fertile pour une enquête dédiée d’une commission spéciale. Il en va de même pour les aventures de l’ingénieur électoral du parti Démocrate Marc Elias, ainsi que pour les activités de financement électoral (400 millions de dollars) du Center for Technology and Civic Life de Mark Zuckerberg en 2020. Je suis sûr que les lecteurs peuvent penser à un millier d’autres sujets qui méritent d’être abordés dans l’arène publique.
Une pensée quelque peu déconnectée, une sorte de post-scriptum : Le jamboree annuel du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, s’ouvre lundi prochain. Der Schwabenklaus, Bill Gates et une brochette internationale de grands patrons seront réunis dans une même salle pour la séance plénière d’ouverture, tous en même temps. Pensez-y. Je dis ça comme ça.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone