Chomsky : le catéchisme, ses dogmes et la tunique de Nessus des anti-système paraplégiques
Préambule Chomsky est l'un des plus anciens et des plus célèbres dissidents américains, une icône à l'instar d'un Sakharov ou d'un Soljenitsyne dans l'autre camp. Il n'empêche que l'article que nous vous proposons laisse un goût amer de frustration. Après un discours à charge, ravageur et documenté, contre les aspects néfastes de la politique actuelle de son pays et l'habituelle et anachronique Reductio ad Hitlerum de la candidature de Donald Trump, il met son espoir, pour vaincre le Système, dans une problématique prise de conscience des classes laborieuses, annonciatrice de lendemains qui chantent - évidemment, au nom d'une solidarité naturelle des êtres humains face au tragique. Mais les temps changent, le totalitarisme mondialisé est déjà là. Entre l'infamie du Système en action, et l'infamie préjugée de Trump, il se dérobe. Le Rubicon est plus large qu'il n'y paraît. Le Saker Francophone
Par Noam Chomsky et CJ Polychroniou – Le 10 mars 2016 – Source Truthout via Znet
Nous vivons des moments critiques et dangereux. Le néolibéralisme est toujours la doctrine politico-économique suprême, tandis que les sociétés nationales continuent de se détériorer, que les investissements publics, les programmes et services sociaux sont mis à l’encan afin que les riches puissent devenir encore plus riches. En même temps, l’autoritarisme politique est à la hausse, et certains croient que les États-Unis sont mûrs pour l’émergence d’un régime proto-fasciste. En attendant, la menace du changement climatique s’intensifie alors que les dirigeants politiques manquent toujours de courage et de vision pour aller de l’avant avec des systèmes d’énergie de substitution, mettant en péril l’avenir de la civilisation humaine.
Pour ces raisons et d’autres, l’élection présidentielle américaine de 2016 est essentielle pour l’avenir du pays et du monde en général. En effet, cela peut être la dernière chance pour les États-Unis d’élire un chef qui peut changer le cours de sa politique intérieure et étrangère, bien que la perspective de voir cela arriver est peu probable quand on regarde le paysage politique actuel.
En effet, comme Noam Chomsky l’a dit à Truthout dans cette interview exclusive, les candidats politiques à l’élection présidentielle 2016 abordent à peine les grands enjeux auxquels sont confrontés le pays et le monde. Pendant ce temps, la montée du Trumpisme et la compétition des candidats Républicains à qui sera le plus extrémiste et le plus raciste reflète une «perception de la perte et une peur» profondes chez beaucoup d’Américains.
Néanmoins, ces élections sont essentielles, affirme Chomsky, elles ont une grande importance.
C.J. Polychroniou : – Noam, nous allons commencer avec un regard sur la façon dont les élections présidentielles de 2016 aux États-Unis façonnent l’état du pays et son rôle dans les affaires mondiales, ainsi que les points de vue idéologiques exprimés par certains des principaux candidats des deux parties.
Noam Chomsky : – On ne peut pas négliger le fait que nous sommes arrivés à un moment unique dans l’histoire humaine. Pour la première fois, des décisions doivent être prises, maintenant, qui vont littéralement déterminer les perspectives d’une survie humaine décente, et pas dans un avenir lointain. Nous avons déjà pris cette décision pour un grand nombre d’espèces. La destruction des espèces est au niveau d’il y a 65 millions d’années, la cinquième extinction, qui mit fin à l’âge des dinosaures. Cela a également ouvert la voie pour les petits mammifères, en fin de compte nous, une espèce avec des capacités uniques, y compris, malheureusement, la capacité de destruction froide et sauvage.
L’adversaire réactionnaire du XIXe siècle des Lumières, Joseph de Maistre, a critiqué Thomas Hobbes pour l’adoption de l’expression romaine, «l’homme est un loup pour l’homme», faisant observer qu’elle est injuste pour les loups, qui ne tuent pas pour le plaisir. La capacité de l’homme s’étend à l’auto-destruction, à laquelle nous assistons aujourd’hui. On suppose que la cinquième extinction a été causée par un énorme astéroïde qui a frappé la Terre. Maintenant, nous sommes l’astéroïde. L’impact sur les humains est déjà important, et va bientôt devenir incomparablement pire si des mesures décisives ne sont pas prises dès maintenant. En outre, le risque de guerre nucléaire, une ombre sombre qui plane toujours, est en augmentation. Cela mettrait fin à toute discussion.
Rappelons-nous la réponse d’Einstein à une question sur les armes qui seraient utilisées dans la prochaine guerre. Il a dit qu’il ne savait pas, mais que la guerre suivante serait faite avec des haches de pierre. L’analyse des dossiers ahurissants révèle que jusqu’ici, la catastrophe a été évitée par miracle, et les miracles ne sont pas infinis. Et il est malheureusement trop évident que le risque augmente.
Heureusement, ces capacités destructrices et suicidaires de la nature humaine sont équilibrées par d’autres. Il y a de bonnes raisons de croire que ces personnages des Lumières, comme David Hume et Adam Smith, et l’anarchiste militant-penseur Pierre Kropotkine, ont eu raison en considérant que l’empathie et l’aide mutuelle sont des propriétés fondamentales de la nature humaine. Nous allons bientôt découvrir quelles caractéristiques ont le vent en poupe.
En ce qui concerne votre question, nous pouvons nous demander comment ces problèmes impressionnants sont abordés dans le spectacle électoral quadriennal. Le fait le plus frappant est qu’ils sont à peine traités par les deux parties.
Il n’y a pas besoin de revoir le spectacle des primaires républicaines. Les commentateurs peuvent à peine cacher leur dégoût, et le souci de ce qu’il nous dit sur le pays et la civilisation contemporaine. Les candidats ont toutefois répondu aux questions cruciales. Soit ils nient le réchauffement climatique, soit ils insistent pour que rien ne soit fait à ce sujet, exigeant, en effet, que nous courrions encore plus rapidement vers le précipice. Dans la mesure où on peut détecter leurs intentions politiques, ils semblent vouloir intensifier la confrontation militaire et les menaces. Pour ces seules raisons, l’organisation républicaine – on hésite à l’appeler un parti politique au sens traditionnel – constitue une menace romanesque vraiment horrible pour l’espèce humaine et tout le reste : les dommages collatéraux, au fur et à mesure que l’accroissement de l’intelligence avance sur son chemin suicidaire.
Du côté démocrate, il y a au moins une certaine reconnaissance du danger de la catastrophe environnementale, mais peu de propositions politiques de fond. Sur les programmes d’Obama de mise à niveau de l’arsenal nucléaire, ou les questions critiques du renforcement militaire rapide – et mutuel – sur les frontières de la Russie, je n’ai pas été en mesure de trouver des positions claires.
En général, les positions idéologiques des candidats républicains semblent être sans surprise : bourrer les poches des riches et un coup de poing dans la gueule des autres. L’éventail des deux candidats démocrates va du programme style New Deal de Sanders au néo-démocrate / républicain modéré, version Clinton, conduit un peu vers la gauche sous l’impact du défi de Sanders. Sur les affaires internationales, et les tâches impressionnantes auxquelles nous sommes confrontés, c’est au mieux : «On fait la même chose en plus grand.»
C.J. Polychroniou : – À votre avis, qu’est-ce qui a conduit à la montée de Donald Trump ? S’agit-il tout simplement d’un autre avatar de ces droites typiques, des personnages populistes qui émergent fréquemment au cours de l’histoire à chaque fois que les pays sont confrontés à de graves crises économiques ou sont sur leur déclin ?
Noam Chomsky : – Dans la mesure où les États-Unis font face à un déclin national, il est en grande partie auto-infligé. Certes, les États-Unis ne pouvaient probablement pas maintenir la puissance hégémonique extraordinaire de la période qui a immédiatement suivi la Deuxième Guerre mondiale, mais ils restent le pays potentiellement le plus riche du monde, avec des avantages et une sécurité incomparables, et sa puissance militaire, correspond pratiquement à celle du reste du monde combiné, et elle est technologiquement beaucoup plus avancée que tous ses rivaux. [Il s’agit là d’un acte de foi très discutable, NdT]
L’appel de Trump semble reposer en grande partie sur la perception de la perte et sur la peur. L’assaut néolibéral sur les populations du monde, presque toujours nuisible pour elles, et souvent très sévèrement, n’a pas laissé les États-Unis intacts, même s’ils ont été un peu plus résistants que les autres. La majorité de la population a subi une stagnation ou un déclin tandis que la richesse extraordinaire et ostentatoire s’est accumulée dans très peu de poches. Le système démocratique formel a subi les conséquences habituelles des politiques socio-économiques néolibérales, une dérive vers la ploutocratie.
Il n’est pas nécessaire d’insister à nouveau sur les détails sordides – par exemple, la stagnation des salaires masculins réels depuis 40 ans et le fait que depuis le dernier crash [en 2008], environ 90% de la richesse créée a été siphonnée par 1% de la population ; ou bien le fait que la majorité de la population – les plus bas sur l’échelle des revenus – est effectivement privée de ses droits en ce que ses représentants ignorent ses opinions et ses préférences, ne tenant compte que des bailleurs de fonds super-riches et des entremetteurs du pouvoir; ou encore le fait que, parmi les 31 pays développés de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques], les États-Unis, avec tous leurs avantages remarquables, se classent près du fond, aux côtés de la Turquie, de la Grèce et du Mexique, pour l’inégalité, la misère des avantages sociaux et le niveau élevé de pauvreté.
Les partisans de Trump – surtout, semble-t-il, la classe moyenne inférieure et la classe ouvrière, moins éduquées – réagissent à la perception, en grande partie exacte, qu’elles ont tout simplement été laissées au bord du chemin. Il est instructif de comparer la situation actuelle avec la Grande Dépression. Objectivement, les conditions dans les années 1930 étaient bien pires, et bien sûr, les États-Unis étaient alors un pays beaucoup plus pauvre. Subjectivement, cependant, les conditions étaient alors bien meilleures. Parmi la classe ouvrière américaine, malgré un chômage très élevé et la souffrance, il y avait un espoir, la conviction que nous allions d’une manière ou d’une autre en sortir en agissant ensemble. C’était encouragé par les succès de l’activisme des militants, souvent en interaction avec les partis politiques de gauche efficaces et d’autres organisations. Une administration assez sympathique a répondu avec des mesures constructives, bien que toujours limitées par l’énorme pouvoir des démocrates du Sud, qui étaient prêts à tolérer les mesures de l’État-providence tant que la population noire méprisée restait marginalisée. Surtout, il y avait un sentiment que le pays était sur la route vers un avenir meilleur. Tout cela fait défaut aujourd’hui, notamment en raison du succès des attaques sévères contre les organisations syndicales, qui a commencé dès que la guerre a pris fin.
En outre, Trump attire un soutien substantiel de la part des nativistes et des racistes – il faut se rappeler qu’à ce sujet les États-Unis ont été à l’extrême, au-delà même de l’Afrique du Sud, dans l’affirmation brutale de la suprématie blanche, comme des études comparatives convaincantes de George Frederickson l’ont montré. Les États-Unis ne sont jamais vraiment sortis de la guerre civile et de l’horrible héritage de l’oppression des Afro-Américains pendant 500 ans. Il y a aussi une longue histoire d’illusions sur la pureté anglo-saxonne, menacée par des vagues d’immigrants – et la liberté pour les Noirs, et même pour les femmes, n’est pas une mince affaire dans les cultures patriarcales. Les partisans de Trump, à prédominance blanche, peuvent constater que leur image d’une société dirigée par les Blancs – et pour beaucoup aussi, par les mâles – se dissout sous leurs yeux. Il est également utile de rappeler que, bien que les États-Unis soient particulièrement sûrs et sécurisés [encore un acte de foi, NdT], c’est peut-être aussi le pays du monde où la peur règne le plus, une autre caractéristique de la culture avec une longue histoire.
Le mélange de tels facteurs fait un cocktail dangereux. En pensant seulement au cours des dernières années, dans un livre publié il y a une décennie, je citais le distingué savant de l’histoire allemande, Fritz Stern, écrivant dans la revue de l’establishment Foreign Affairs, au sujet de «la chute de l’Allemagne de la décence à la barbarie nazie». Il ajoutait, ostensiblement : «Aujourd’hui, je crains pour l’avenir immédiat des États-Unis, le pays qui a donné asile aux réfugiés germanophones dans les années 1930», y compris lui-même. Avec des implications pour ici et maintenant qu’aucun lecteur attentif ne pourrait manquer, Stern a examiné l’appel démoniaque de Hitler à sa mission divine comme sauveur de l’Allemagne dans une «transfiguration pseudo-religieuse de la politique» adaptée à la «forme chrétienne traditionnelle», dirigeant un gouvernement dévoué aux «principes de base» de la nation, avec «le christianisme comme base de notre moralité nationale et la famille comme fondement de la vie nationale». En outre, l’hostilité de Hitler envers l’État laïc libéral, partagé par une grande partie du clergé protestant, à conduit à «un processus historique dans lequel le ressentiment contre un monde séculier désenchanté a trouvé la délivrance dans l’évasion extatique de la déraison».
La résonance contemporaine est indubitable.
De telles raisons de s’inquiéter pour l’avenir des États-Unis n’ont pas fait défaut depuis. Nous pourrions rappeler, par exemple, le manifeste éloquent et émouvant laissé par Joseph Stack quand il s’est suicidé en écrasant son petit avion contre un immeuble de bureaux à Austin, Texas, frappant une agence de l’IRS [les services fiscaux, NdT]. Dans ce document, il remonte l’histoire de sa vie amère comme travailleur, qui a tout fait selon les règles, et se trouve écrasé, étape par étape, par la corruption et la brutalité des multinationales et des autorités de l’État. Il parlait pour beaucoup de gens comme lui. Son manifeste a été la plupart du temps ridiculisé ou ignoré, mais il aurait dû être pris très au sérieux, ainsi que de nombreux autres signes clairs de ce qui est en cours.
C.J. Polychroniou : – Néanmoins, Cruz et Rubio me paraissent être à la fois bien plus dangereux que Trump. Je les vois comme les vrais monstres, alors que Trump me rappelle un peu Silvio Berlusconi. Êtes-vous d’accord avec l’un de ces points de vue ?
Noam Chomsky : – Je suis d’accord – et comme vous le savez, la comparaison Trump-Berlusconi est aussi faite en Europe. Je voudrais également ajouter Paul Ryan à la liste. Il est décrit comme le penseur profond des Républicains, un bûcheur politique sérieux, avec des feuilles de calcul et d’autres atours de l’analyste réfléchi. Les quelques tentatives pour analyser ses programmes, après s’être débarrassé de la magie qui y est régulièrement introduite, concluent que les politiques qu’il préconise consistent à détruire pratiquement toutes les parties du gouvernement fédéral qui servent les intérêts de la population en général, tout en élargissant l’armée et en veillant à ce que les riches et les grandes entreprises soient bien assistés. C’est l’idéologie républicaine de base lorsque les pièges rhétoriques sont mis de côté.
C.J. Polychroniou : – La jeunesse américaine semble être captivée par le message de Bernie Sanders. Êtes-vous surpris par la façon dont il se maintient ?
Noam Chomsky : – Je suis surpris. Je ne prévois pas le succès de sa campagne. Il est toutefois important de garder à l’esprit que ses propositions politiques n’auraient pas surpris le président Eisenhower [Républicain, NdT], et qu’elles sont à peu près en phase avec les sentiments populaires sur une longue période, souvent des majorités considérables. Par exemple, son appel tant décrié pour un système national de soins de santé du même genre que ceux qu’on trouve dans les sociétés similaires est soutenu en ce moment par environ 60% de la population, un chiffre très élevé compte tenu du fait qu’il est soumis à une condamnation constante et a très peu de plaidoyers articulés. Et ce soutien populaire remonte à loin. À la fin des années Reagan, environ 70% de la population pensait qu’il devrait y avoir une garantie constitutionnelle des soins de santé, et 40% pensaient qu’il y avait déjà une telle garantie – ce qui signifie qu’elle est tellement désirée qu’elle a sa place dans le document sacré de la Constitution.
Quand Obama a abandonné une option publique [de sécurité sociale] sans autre considération, il a été soutenu par près des deux tiers de la population. Et il y a tout lieu de croire qu’il y aurait d’énormes économies si les États-Unis avaient adopté les programmes nationaux de soins de santé beaucoup plus efficaces d’autres pays, qui ont environ la moitié des dépenses de santé des États-Unis et en général de meilleurs résultats. La même chose est vraie de ses propositions pour des impôts plus élevés sur les riches, l’enseignement supérieur gratuit et d’autres parties de ses programmes nationaux, ce qui reflète principalement les engagements du New Deal et les choix politiques effectués pendant les années de croissance la plus réussie de la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale.
C.J. Polychroniou : – Selon quel scénario Sanders peut-il gagner l’investiture démocrate ?
Noam Chomsky : De toute évidence, il faudrait des actions éducatives et organisationnelles très importantes. Mais mon sentiment, franchement, est que celles-ci devraient être dirigés en priorité vers le développement d’un mouvement populaire qui ne disparaîtra pas après l’élection, mais se joindra à d’autres pour créer une dynamique activiste du genre de celle qui a joué un rôle déterminant dans le lancement et le soutien des changements et des réformes nécessaires dans le passé.
C.J. Polychroniou : – L’Amérique est-elle encore une démocratie et, sinon, les élections ont-elle vraiment une importance ?
Noam Chomsky : – Avec tous ses défauts, l’Amérique est encore une société très libre et ouverte, par des normes comparatives. Les élections sont sûrement importantes. À mon avis, ce serait un désastre total pour le pays, le monde et les générations futures si l’un des candidats républicains en lice occupait la Maison Blanche, et si les Républicains continuaient à contrôler le Congrès. L’examen des questions extrêmement importantes, dont nous avons discuté plus tôt, suffit pour arriver à cette conclusion, et ce n’est pas tout. Pour des raisons telles que celles auxquelles je faisais allusion tout à l’heure, la démocratie américaine, toujours limitée, a nettement dérivé vers la ploutocratie. Mais ces tendances ne sont pas gravées dans le marbre. Nous bénéficions d’un héritage inhabituel de liberté et de droits que nous ont laissés nos prédécesseurs, qui n’ont pas abdiqué, souvent dans des conditions beaucoup plus sévères que celles que nous affrontons aujourd’hui. Et cet héritage offre de nombreuses possibilités de réaliser un travail qui est absolument nécessaire, à bien des égards, par un activisme direct et des pressions à l’appui des choix politiques importants, par la construction d’organisations communautaires viables et efficaces, par la revitalisation du mouvement ouvrier, et aussi dans l’arène politique, depuis l’école jusqu’aux législatures étatiques et bien plus encore.
C.J. Polychroniou est un économiste / politologue qui a enseigné et travaillé dans des universités et centres de recherche en Europe et aux États-Unis. Les principaux centres d’intérêts de ses recherches sont l’intégration économique européenne, la mondialisation, l’économie politique des États-Unis et la déconstruction du projet politico-économique du néolibéralisme. Il est un collaborateur régulier de Truthout ainsi qu’un membre du projet intellectuel public Truthout. Il a publié plusieurs livres et ses articles sont parus dans une variété de revues, magazines, journaux et sites d’information populaires. Beaucoup de ses publications ont été traduites en plusieurs langues étrangères, y compris croate, français, grec, italien, portugais, espagnol et turc.
Traduit par jj, relu par Ludovic pour le Saker Francophone
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