Elections américaines : Biden importe les techniques de révolutions de couleur et met fin à la légitimité électorale


Par Karine Bechet-Golovko − Le 5 novembre 2020 − Source Russie politics

Alors que le monde politico-médiatique bien-pensant se gargarisait un peu tôt d’une victoire écrasante de Biden, qui devait signifier la victoire écrasante du « nouveau monde », porté par un papi grabataire, d’un monde progressiste, du monde globaliste contre les Hommes et les États, le combat s’avère beaucoup plus rude que prévu. Toutes les technologies de trucage électoral grossier ont été mises en place, de la disparition / apparition de bulletins, de la suspension des décomptes, de la manipulation médiatique, pour finalement en arriver à la mise en place d’un « staff de transition du pouvoir Biden-Harris« . Un véritable vainqueur aurait-il besoin de cela ? Quand les États-Unis trébuchent sur leurs propres cadavres, pour finalement ressembler à leurs marionnettes, biélorusse ou vénézuélienne. C’est la mort du système électoral, déjà mal en point, qui se joue aux États-Unis, n’étant plus possible comme mécanisme d’accession au pouvoir conformément à la volonté populaire. C’est la fin de la souveraineté populaire qui se joue, incompatible avec la globalisation.

Rien n’a été épargné par les Démocrates à l’agonisante démocratie américaine. Ce qui montre bien que la démocratie intéresse bien moins que le pouvoir, que le soutien populaire à un projet idéologique, en l’occurrence globaliste, est secondaire – la fin justifie les moyens.

Et en matière de manipulation des élections, tout a été mis en oeuvre. En commençant par la préparation de longue date de l’opinion publique sur le mode du Bien (Biden) contre le Mal (Trump), devant conduire les électeurs à faire le bon choix – Biden. Et ainsi, chacun attendait l’arrivée de la grande vague Démocrate, qui devait sauver le pays. Comme décrit dans cet article de Marianne :

Il fallait entendre la détresse de Léa Salamé, dans la matinale de France-Inter consacrée à l’analyse de la présidentielle américaine. Rien ne s’était déroulé comme prévu. Elle en était toute retournée, la pauvre. Donald Trump devait être battu à plate couture, Joe Biden devait être plébiscité, c’était couru d’avance, les sondages le disaient semaine après semaine, la presse mainstream le proclamait depuis l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, on préparait déjà les lampions de sa défaite annoncée. 

Boum, les deux candidats sont dans un mouchoir de poche. 

Et Léa Salamé de demander d’une voix angoissée à tous les invités du service public : « Mais que s’est-il passé ? ».

Ensuite, le panel des pratiques frauduleuses fut on ne peut plus large. Le système de fraude avait déjà été révélé, sans provoquer plus d’indignation que cela, puisqu’il était du fait des Démocrates. Comme le décrivait un article du New York Post, le vote par correspondance est propice à la fraude à grande échelle : ouverture des enveloppes et modification du bulletin, destruction du bulletin, pressions, bourrages, etc.

Voici quelques exemples de ce qui a été révélé ces dernières heures. Tout d’abord en ce qui concerne les inscriptions au vote :

Ensuite, avec les bulletins de vote :

Ils ouvrent les urnes, les inspectent et les jettent a la poubelle

Des bulletins votes ont été trouvés au bord de la route à Glendale, Arizona

En bloquant le travail des observateurs :


Et en interrompant le décompte des voix :

Des arrivages aussi soudains que massifs de voix, exclusivement en faveur de Biden :

Ce qui provoque dans ces États une remontée spectaculaire de Biden :

Pourtant, la situation au Michigan est très étonnante. Car si CNN, cour suprême médiatique, a donné le ton en attribuant à la victoire à Biden, en regardant les résultats officiels sur le site de la commission électorale (ici), l’on observe la victoire de Trump :

Le niveau de manipulation est sans précédent. Ainsi, certains États, a priori remportés par Trump, retardent l’annonce des résultats et bloquent ainsi les chiffres temporaires donnant une avance à Biden.

Pourquoi ces manipulations si Biden était certain de gagner ? Il ne l’est pas, mais les Démocrates ne peuvent se permettre de perdre une deuxième fois les élections. Sinon, le désaveu de la population envers le globalisme, au cœur du pays qui doit le porter, porterait un coup grave à cette idéologie. C’est pourquoi Biden et les Démocrates finissent par reprendre à leur compte la technologie destructrice des révolutions de couleur.

Évidemment, des mouvements de contestation ont été organisés en avance, par Zoom, afin de coordonner les attaques anti-électorales le moment venu. Mais cette fois-ci, Biden va plus loin : il met en place un staff de transition du pouvoir. Et maintenant, on voit tout l’intérêt de ce cirque monumental. Des élections aussi ouvertement manipulées obligent à saisir la justice, donc à retarder l’annonce des résultats, sans oublier les États qui, d’eux-mêmes, décident de ne pas annoncer tout de suite le vainqueur. Cela met en place une période d’incertitude pendant laquelle un coup d’État politico-médiatique est possible. Le « staff de transition » permet de gérer ce coup d’État.

Le peuple américain déterminera qui sera le prochain président des États-Unis. Les votes sont encore comptés dans plusieurs États du pays. Les crises auxquelles le pays est confronté sont graves - d'une pandémie à une récession économique, du changement climatique à l'injustice raciale - et l'équipe de transition continuera à se préparer à pleine vitesse afin que l'administration Biden-Harris puisse démarrer dès le premier jour.

C’est la première fois qu’un parti politique majeur œuvre à ce point ouvertement contre son pays. Car c’est tout le système politique et institutionnel américain qui est mis dos au mur par Biden et les globalistes, qui jouent la politique de la terre brûlée, emportant avec eux les mécanismes de la légitimité électorale, donc la volonté populaire légitimant l’accession au pouvoir. Le monde de la globalisation ne peut se permettre la légitimité populaire, sa légitimité vient d’une minorité dominante, non pas de la majorité populaire. Le vote populaire n’a pas sa place ici. Puisque le peuple n’a plus sa place dans ce monde.

Karine Bechet-Golovko

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