Par Nicolas Bonnal – Octobre 2019 – Source nicolasbonnal.wordpress.com
Il faudra bien étudier cette histoire de notre destruction sur commande depuis la fin des années 2000, depuis les années Obama. Une force conquérante (Soros, la finance, le genre, les migrants, la dette, l’austérité, le LGBTQ, le techno-fascisme, les attentats, l’écologie) n’a cessé de nous contraindre. La classe politique est partout devenue hostile, voire haineuse. La culture a été censurée, le cinéma annihilé ; le prêche humanitaire est continu. Le citoyen/résistant assiste à la destruction sans retenue cette fois de son pays et de ses libertés ; le fascisme sociétal veut destituer le président américain, fût-ce comme ça, sans le sénat… Lynchons, pendons le représentant du p’tit blanc…
En France, nous aurons été servis avec le phénoménal Sarkozy (Syrie, Libye, vente d’or, réforme, trique), Lagarde (prenez garde, elle n’a pas fini de nuire), Hollande et son bébé-ministre successeur vendu au chaland comme un Bonaparte.
Mais aussi Merkel. Ce morpion au bilan apocalyptique qui ne partira plus, le personnel politique ayant été là-bas comme en France anéanti. J’ai rappelé que pour l’historien américain Stanley Payne, alors que les espagnols sont anesthésiés (bouffe, télé, sport, techno-addiction), leurs députés ne sont pas élus mais choisis par leur hiérarchie, pour exécuter l’agenda d’élites qui nous mènent au néant. Élites qui d’ailleurs furent suffisamment stupides pour ne pas comprendre que cette attitude renforce Hezbollah, Iran, Chine ou bien Russie. Même le pas très futé 1er ministre israélien et ses comparses milliardaires US vont finir par s’en rendre compte. Lisez Haaretz qui commence – un peu tard ! – à dessiller son lectorat.
Ce délitement de la raison pratique reflète aussi l’ascension de la stupidité. L’économiste Carlo Cipolla écrivait dans son classique :
Loi 3: Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer soi-même le moindre bénéfice.
Cela définit bien nos politiciens : 10% de crapules certes, mais aussi, mais surtout 90% de stupides – ou de couards.
Pays remplacé, humilié, écrasé, mutilé, ruiné, privé de libertés, l’Allemagne de Merkel offre la meilleure dystopie de notre Europe, avec sans doute la Suède et cette poignée de Gille scandinaves qui ont toujours été à l’avant-garde du masochisme sociétal, manifestation de cette angoisse existentielle du moderne dont parlait Guénon…
On va évoquer un texte allemand pour décrire l’Allemagne. Il a été traduit par nos amis suisses (lesobservateurs.ch) et souligne les points suivants :
Si l’Allemagne était une entreprise, il y aurait un panneau accroché à l’entrée déclarant : « On ferme. » Infrastructures endommagées, Internet plus lent qu’en Roumanie, écoles sales, système énergétique en panne, avenir gâché : Le pays de Merkel est en feu.
Alors qu’elle avait hérité d’une machine prestigieuse, Merkel a saboté les industries allemandes. Le texte rappelle :
Autrefois, l’Allemagne était un pays de précision, de fiabilité et de fabrication de la plus haute qualité, dont les produits étaient demandés et appréciés dans le monde entier. Après quatorze ans de gouvernement Merkel, l’Allemagne n’est plus qu’un champ de ruines sur le plan économique. Et la prochaine crise frappe déjà à la porte.
La récession est revenue :
La récession bat déjà son plein. Et cette fois, les choses ne se passeront pas aussi bien qu’il y a dix ans, pendant la crise financière mondiale. Car à présent, le noyau industriel souffre. Audi, BASF et Bayer, Thyssen-Krupp, Siemens et SAP annoncent des licenciements et des suppressions d’emplois.
Merkel détruit avec sa coalition écologiste son industrie et écrase le pays d’impôts (53 milliards d’euros pour sauver le climat en éliminant les humains) :
Et il ne s’agit pas que des grands noms. D’autres grands constructeurs automobiles sont également en difficulté, aux prises avec des pertes, des problèmes massifs de ventes et des restructurations. Les entreprises de taille moyenne et les leaders du marché sont également sous pression depuis longtemps – des noms brillants comme Krone, WMF ou Vorwerk.
Tout s’écroule :
Dans le sillage des grands acteurs, les petits et moyens sous-traitants tombent également dans le piège. Si une petite entreprise de Basse-Bavière ou de Lusace doit fermer ses portes, ce n’est peut-être pas une grande nouvelle nationale. Mais pour la région touchée, quelques centaines d’emplois perdus sont aussi une catastrophe.
Le texte ajoute que la classe moyenne se vide de son sang ; mais pourquoi toujours dire classe moyenne ? Soyons guénoniens et écrivons le peuple. Merkel c’est la femme savante (oh, Molière !), la bourgeoise gentilhommesque qui rêve d’anéantir un peuple culpabilisé, privé de sa terre et de son héritage culturel, comme nous tous en Europe.
Ce ne sont pas des cas isolés. Avec les nombreuses petites et grandes faillites et autres pertes d’emplois, la structure industrielle nationale, qui était jusqu’à présent l’épine dorsale de la prospérité allemande, est en train de s’effriter. Par le biais de cette hémorragie, la crise s’installe dans les salons de la classe moyenne et de la classe ouvrière.
On accuse Donald, le Brexit, la malchance :
Rien de tout cela ne tombe du ciel. Des politiciens, qui veulent continuer à collecter et à redistribuer l’argent des contribuables comme s’il n’y avait pas de lendemain, insistent encore à l’envi sur Donald Trump et sa guerre commerciale avec la Chine, ou sur le « démoniaque » Boris Johnson et son adhésion au « Brexit » : Or cette crise économique est essentiellement interne.
L’agenda nihiliste et malthusien, exterminateur même du climat se met en place :
La « protection du climat » ruine le noyau industriel[…] Les raisons des difficultés rencontrées par le principal équipementier automobile Continental sont déterminées par l’abaissement des limites d’émissions de gaz d’échappement et de CO2 pour les voitures à moteur à combustion interne et le passage forcé aux voitures électriques, ce que les politiciens veulent, mais pas les acheteurs de voitures. […]
L’hystérie climatique gangrène les cervelles et mène notre colonelle à appliquer benoitement le plan Morgenthau de 1944-45, qui prévoyait désindustrialisation et dépeuplement d’un pays alors écrasé, criminalisé, occupé :
En période de récession, les politiciens forcent l’économie et l’industrie allemandes à s’attaquer à plusieurs projets de changement structurel important à la fois. Après la sortie du nucléaire, la sortie du charbon est également prévue. Pour les régions minières de lignite d’Allemagne de l’Ouest et de l’Est, cela signifie que même le dernier employeur industriel va migrer.
Important, le réseau ferroviaire et routier s’écroule comme en France :
Le réseau routier et ferroviaire est depuis longtemps devenu obsolète et inefficace. Pendant des années, les investissements nécessaires à la préservation et au développement des infrastructures de transport n’ont pas été effectués. Malgré les recettes fiscales records – durant les années Merkel, les recettes fiscales des administrations publiques ont presque doublé – il n’y a jamais eu assez d’argent.
L’Allemagne passe pour un pays riche. Mais les Allemands sont en moyenne trois plus pauvres que les Espagnols. Avec l’afflux de migrants et l’étau négatif (pardon, les taux négatifs) de Goldman-Draghi, les prix dans l’immobilier ont gentiment doublé en dix ans.
Notre locuteur :
L’argent dilapidé aujourd’hui fera cruellement défaut lorsque, dans une ou deux décennies, les baby-boomers d’aujourd’hui prendront leur retraite et que la demande de paiements augmentera fortement. Le conte de fées du « pays riche », avec lequel chaque gouvernement fédéral a justifié la poursuite du pillage des contribuables, a depuis longtemps cessé d’être vrai : en ce qui concerne le patrimoine moyen des ménages privés, l’Allemagne est presque au bas de la liste de l’UE, et se situe même loin derrière les pays du sud, qui demandent des transferts toujours plus urgents de l’Allemagne.
L’éducation s’écroule comme la natalité (la natalité effondrée est obligatoire, comme qui dirait nuremburgeoise). Les parents conservateurs risquent la prison s’ils refusent l’éducation dégénérée et imposée. On comprend les hésitations…
La suite :
Le système éducatif allemand produit un grand nombre de diplômés de l’enseignement secondaire qui non seulement ne sont souvent pas aptes aux études universitaires, mais ont également des difficultés avec l’allemand et les mathématiques, ainsi que des diplômés universitaires qui maîtrisent les études de genre et la pédagogie sociale, mais qui ne sont pas adaptés aux tâches complexes d’une société industrielle moderne. Parallèlement au déclin des Hautes Écoles et des Écoles secondaires, le nombre de spécialistes et de travailleurs qualifiés dont l’économie a un besoin urgent diminue également.
Il faudrait importer du gastarbeiter [travailleur invité, NdSF], sauf que 95% des migrants sont inexploitables…
La suite :
Les politiciens prétendent que les travailleurs qualifiés qui font défaut seront importés. La réalité est différente : Sur les deux millions de « travailleurs qualifiés » qui sont entrés dans le pays depuis l’ouverture des frontières par Merkel, une grande partie ne trouvera jamais sa place dans le monde du travail allemand ; une proportion considérable d’entre eux est analphabète et incapable de se former.
L’Allemagne n’attire personne de sérieux professionnellement, car si on paie plus d’impôts, on touche moins :
En revanche, les professionnels ont tendance à négliger les tentatives de recrutement allemandes. Qui voudrait travailler dans un pays qui offre des salaires plus bas et des impôts plus élevés que les pays d’immigration ? Face à l’escroquerie fiscale, les autochtones hautement qualifiés fuient également à l’étranger, tandis que le gouvernement importe constamment de nouveaux prolétariats migratoires.
Rappelons que quatre millions d’allemands sont partis, pour des pays limitrophes germanophones ou pour le reste du monde.
La catastrophe Merkel, c’est aussi la tyrannie humanitaire, c’est aussi le fascisme sociétal. On termine alors :
Outre les projets idéologiques, les charges fiscales exorbitantes surtout liées à l’expansion incontrôlée de l’industrie du social, pèse sur la population active. Dans les partis et les médias dominants, des mécènes et des partisans maintiennent fermement le lobby social sous contrôle.
Qui réagira en Allemagne ? On revotera écolo, socialo, chrétien, démocrate ? Sans oublier 10-15% pour l’extrémisme facho-identitaire-toléré-syndiqué ? N’oublions pas que l’Occident est un malade démographique, économique, culturel et que cela n’a rien à voir avec la fin de l’histoire du sieur Fukuyama : on n’assiste pas à la fin de l’histoire mais à la fin de l’occident qui projette sur le monde ses fantasmes de perdition. Quand on voit cet anti-pape inculte adorer la divinité amazonienne et les arbres, quand on voit les pasteures luthériennes renoncer aux signes chrétiens pour les remplacer par le croissant islamiste, quand on voit le satanisme US devenir la culture de masse, on se dit qu’on est mal barrés tout de même…
Nicolas Bonnal sur Amazon.fr, relu par Kira pour le Saker Francophone
Sources
- Cipolla – Les lois de la stupidité
- Bonnal – Comment les Français sont morts
- Traduction libre Schwarze Rose pour les Observateurs.ch
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