Code Ursula : de Big Brother à Big Mother


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Le coup d’Etat bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à 1000 (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard car tout super État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel (voyez mes textes ici).

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Elections et centrisme exterminateur


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié Mitterrand.

Comme a dit un crétin à l’indéboulonnable Ruth K. : « Il y a deux partis diaboliques dans cette élection ».

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La dictature de la gauche milliardaire au pied du mur


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

La Fortune s’éclate ! Titrait l’Huma en 1984 déjà. Jamais la bourse n’a autant monté que sous les socialistes, et Macron digne rejeton de Mitterrand continue de défendre les marchés et d’enchanter les bourgeois du Figaro. Malheureusement le phénomène Macron n’est au final que le mélange du bonapartisme impérial-administratif et du gauchisme culturel. 1984 fut à maints égards une année orwellienne en France.

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Maupassant et la politique moderne : « maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage ».


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman totalement anar et génial. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou même Bloy) :

 

En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des milliers d’hommes sur les champs de bataille, etc., etc., me paraît être, à moi, simple raisonneur, une monstrueuse aberration. Mais en admettant que le pays doive se gouverner lui-même, exclure sous un prétexte toujours discutable une partie des citoyens de l’administration des affaires est une injustice si flagrante, qu’il me semble inutile de la discuter davantage.

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Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Les classes moyennes sont condamnées en occident et elles ont beau être bouchées, elles finissent par le savoir.

Christophe Guilluy a dit récemment au Figaro sur la révolte un peu tardive tout de même de notre classe moyenne française :

Le soft power des classes populaires et moyennes est effectivement à l’œuvre. Il porte jusqu’au sommet des thématiques dont les pouvoirs n’ont jamais voulu entendre parler depuis trente ans. L’œil rivé sur les sondages, Gabriel Attal a compris le danger. Il sait que ceux que j’appelle les dépossédés sont prêts au grand basculement. Portés par un instinct de survie et un diagnostic forgé dans plusieurs décennies de crise sociale, économique et culturelle, ils contraignent les dirigeants à parler de ceux qu’ils ignoraient avant-hier et même à utiliser des mots qui leur écorchaient la bouche il y a quelque temps en évoquant la souveraineté ou (indirectement) l’insécurité culturelle.

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Fukuyama et la création du bourgeois comme clé de l’Histoire universelle


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

J’ai dit vingt fois le bien que je pense de Fukuyama, qui n’est absolument pas démenti depuis quarante ans (Reset, unification numérique, dictature verte, totalitarisme sanitaire global, et mondialisme obtus de l’ONU), et je n’y reviendrai pas. Il faut le compléter par Kojève pour dépasser l’imbécile observation géopolitique « qu’on va voir ce qu’on va voir avec les russes et les chinois » (Kojève s’en moque déjà de ces « américains du pauvre » et ça le fait doucement rigoler). Pour moi le meilleur chapitre de son étourdissant et captivant livre est le dix-septième (sic) qui décrit la fabrication du bourgeois par l’ingénierie sociale d’alors (Fukuyama cite cette expression).

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Quand Dostoïevski dénonce la Babylone mondialiste et l’homoncule occidental…


Mai 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Notes d’hiver sur des impressions d’été…

Ce voyage connu et oublié est essentiel pour compléter mon livre et mes réflexions sur Dostoïevski et la modernité occidentale (je vais rajouter ce texte à mon recueil traduit en roumain du reste). Ici il ne s’agit pas comme dans Crocodile d’un conte fantastique et comique, mais d’un ensemble de réflexions échevelées et épouvantées face à la grande modernité infernale occidentale et son troupeau bourgeois et consommant. Les cibles de ce voyage pas comme les autres sont surtout Londres et Paris, les deux capitales les plus folles alors de cet occident qui fonctionne en mode turbo maintenant, contre le monde (toujours…) et contre sa population toujours plus hébétée et « hallucinée » (Guénon).

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Théodore Kaczynski enfin vu de droite


Mai 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Je n’avais lu que des extraits du texte de Kaczynski dont ma culture pyrrhonienne (encore un texte contre les machines ?) m’avait toujours tenu éloigné : et cet affreux terroriste d’ailleurs, n’était-il lui-même qu’une énième psy-op du système ? Et le terrorisme Una-bomber (opération stupide, compliquée, et peu efficace, vouée à l’échec donc…) relève-t-il aussi d’une énième manip’ du Deep State US dont la version totalitaire et post-moderne apparut avec le binôme Clinton et Janet Reno ? Même les procès sont comme les attentats ou les piteux «massacres dans les boites de nuit» mis en scène depuis les années Clinton (celui de Michael Jackson comme celui d’O.J. Simpson). L’avènement des chaînes info et du web a rendu le conditionnement perpétuel et hyper-efficace – et l’opposition liquide et virtuelle, qui se contente de cliquer toute la journée, totalement inefficace. Mais bon, parlons du texte.

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Raymond Abellio et l’établissement du communisme sacerdotal en Europe


Mai 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

L’Europe se retrouve soumise à une dictature technocratique et socialiste, mais aussi à une dictature de manipulateurs de symboles (Robert Reich) qui usent de l’informatique pour réordonner le monde un peu comme la théologie fut usée jadis. Voyons quel inspirateur peut nous expliquer ce projet.

Je j’ai rencontré en 1984-85 quand je découvrais joyeusement ces thèmes. D’un manière amusante, cet écrivain collaborateur, extrémiste (comme tous les anciens socialos) pendant la guerre, marginal, trempé d’ésotérisme, de sexualisme, de socialisme, d’européisme et de « communisme sacerdotal », ancien précepteur du fils Mitterrand, et tireur de cartes pour les filles de Mme Claude (ne le niez pas, je les ai vues) dans son studio de la rue des Bauches (sic) face au cimetière de Passy, a titillé mes souvenirs récemment ; car tout comme son disciple et ami Parvulesco, Abellio (alias Georges Soulès), était un partisan enjoué des grandes phrases, de romans du huitième jour (j’en écrivais alors…), des grandes constructions, de la métapolitique européenne et de la néo-grande synthèse hermétique post-guénonienne.

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Watzlawick et le rejet du père dans le monde américain-occidental


Mai 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Dans son guide non conformiste pour l’usage de l’Amérique, Watzlawick règle ses comptes avec la matrice de Palo Alto qui fit sa fortune et sa célébrité. Le bouquin est un règlement de comptes digne de figurer dans le répugnant brulot de Philippe Roger sur les anti-américains de tout poil, qui comme on sait ont perdu la partie en France et en Europe – car plus l’Amérique sombre et devient folle (militairement, démographiquement, politiquement, culturellement et économiquement), plus elle fascine et domine les esprits européens réduits à l’état de zombis et de miséreux bellicistes.

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