Armand Mattelart et la destruction de Paris sur ordre américain


Aout 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Lisez ou relisez l’admirable et inépuisable Histoire de l’utopie planétaire qui est surtout l’histoire de la folie anglo-américaine. Une des cibles de cette folie était la France et sa capitale parisienne. Comme disait Guy Debord de Paris (Panégyrique, I) :

Toujours brièvement dans ma jeunesse, lorsqu’il m’a fallu risquer quelques courtes incursions à l’étranger, pour porter plus loin la perturbation ; mais ensuite beaucoup plus longuement, quand la ville a été saccagée, et détruit intégralement le genre de vie qu’on y avait mené. Ce qui arriva à partir de 1970. Je crois que cette ville a été ravagée un peu avant toutes les autres parce que ses révolutions toujours recommencées n’avaient que trop inquiété et choqué le monde ; et parce qu’elles avaient malheureusement toujours échoué… Qui voit les rives de la Seine voit nos peines : on n’y trouve plus que les colonnes précipitées d’une fourmilière d’esclaves motorisés.

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Diderot et Bougainville : le point sur la malignité des hommes blancs.


Si tout y est ordonné comme ce que tu m’en dis, vous êtes plus barbares que nous.


Aout 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

De Gaza en Ukraine, de Bruxelles à Berlin, et de Paris à Washington jamais on n’a eu autant des preuves déplorables et de démonstrations de la malignité ontologique de l’homme blanc, dont l’élite kabbalistique et friquée rêve maintenant de zigouiller tout le monde à partir de Rome (du club ou du feint-siège) et de Davos. Occasion pour nous de relire les retouches au voyage de Bougainville dont ma formation de catho de droite et de français de souche m’avait perdre les finesses et les vérités. Je recommande aussi le voyage de notre navigateur serein, disponible sur archive.org. On commence, en félicitant Diderot pour ce style incomparable caractéristique de la reine des langues – la nôtre alors – au siècle des Lumières (Bach, Schiller, Mozart, Rameau…).

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« J’ai peur que l’humanité n’avance plus » : Quand Tocqueville annonce la Fin de l’Histoire


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

C’est dans un chapitre de la Démocratie, of course : « Pourquoi les grandes révolutions deviendront rares. » Ici Tocqueville annonce la Fin de l’Histoire au sens de Fukuyama : on laisse de côté le Grand Jeu (qui est devenu petit) de la géopolitique et on constante l’émergence d’un citoyen mondial, homme de confort et de médias, celui qu’entrevoient à la même époque (revoyez mes textes) Poe, Thoreau, Balzac ou Baudelaire. Qu’il soit chinois ou russe (ces américains pauvres, comme disait Kojève) n’importe pas : c’est la même mouture d’homme limité spirituellement et dépendant de l’Etat moderne et de son autoritarisme forcené (voir Jouvenel ou Gunther Anders) ; Etat qui sait le tenir en le tenant par ses aspirations au confort. Revoyez la scène centrale du grand film de Jewison Roller Ball, quand Maud Adams explique à James Caan que la civilisation c’est le confort, qu’on ne saurait donc y renoncer. Deux fois James Bond girl (l’Homme au pistolet d’or et Octopussy), Maud Adams sait de quoi elle parle.

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Charles Péguy et le « système de la retraite »


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Pays de Molière, la France adore les Géronte. J’ai 62 ans et n’ai pas peur de dire aux jeunes : gare aux boomers. Ils ne vont pas vous faire de cadeaux. On a dit qui a déjà gagné cette rodomontade sur les retraites, on n’y reviendra pas.

Macron impose dans la bonne humeur la gérontocratie de Davos en France (Schwab, Soros, Biden, Rothschild, Rockefeller, Gates, etc.) et pour cela, ils ont recours aux « jeunes homo-érotiques » (Israël Shamir) qu’ils ont imposés grâce aux télés : Sunak, Trudeau, Harari, ce qu’en Espagne on appelle les « macroncitos ». Un petit jeune (ou une Greta-bis, une petite jeune élevée par des lesbiennes, comme en Finlande) pas très sexué pour imposer un Grand Reset et un ordre dictatorial qui s’appuie sur les innombrables petits vieux qui comme en France (ils sont 21 millions) regardent trop la télé et deviennent des bourgeois de gauche convaincus d’avoir fait la bonne affaire en remplaçant leur bon Dieu catho étiolé par la grosse idole climatique.

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Quand les élections consacrent son «peuple nouveau»


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Les distraits de la contestation médiatique voyaient se produire un réveil. Réveil, il y a eu, mais ce n’est pas celui qu’on croit : c’est celui des droits de l’homme, de la conscience universelle, du non au fascisme… C’est une vieille tradition qui remonte aux sinistres-sic années mitterrandiennes déjà. Mais il y a un plus : le peuple nouveau.

Macron s’est félicité d’avoir fait apparaître un peuple nouveau en France ; en effet il a été réélu confortablement face à une opposition totalement contrôlée (« d’extrême-droite » ou « d’extrême-gauche ») et malgré toute une série d’exploits que je ne vais pas rappeler ici, de la dette à Notre-Dame en passant par les gilets jaunes, les confinements, le million d’amendes, la désagrégation intérieure du pays (bien vu le stade de France), les masques, les vaccins forcés, les journées portes ouvertes aux migrants (365 par an), l’annihilation de l’hexagone comme puissance ou la montée eschatologique de la stupidité, reconnue même par une presse subventionnée à 100%.

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Code Ursula : de Big Brother à Big Mother


Juillet 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Le coup d’Etat bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à 1000 (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard car tout super État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel (voyez mes textes ici).

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Elections et centrisme exterminateur


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Il faut gouverner au centre et il faut diaboliser le reste, le rejeter dans les limbes. On en revient comme toujours aux années Giscard, ce vrai inspirateur de Macron, bien plus que l’autre initié Mitterrand.

Comme a dit un crétin à l’indéboulonnable Ruth K. : « Il y a deux partis diaboliques dans cette élection ».

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La dictature de la gauche milliardaire au pied du mur


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

La Fortune s’éclate ! Titrait l’Huma en 1984 déjà. Jamais la bourse n’a autant monté que sous les socialistes, et Macron digne rejeton de Mitterrand continue de défendre les marchés et d’enchanter les bourgeois du Figaro. Malheureusement le phénomène Macron n’est au final que le mélange du bonapartisme impérial-administratif et du gauchisme culturel. 1984 fut à maints égards une année orwellienne en France.

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Maupassant et la politique moderne : « maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage ».


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman totalement anar et génial. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou même Bloy) :

 

En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des milliers d’hommes sur les champs de bataille, etc., etc., me paraît être, à moi, simple raisonneur, une monstrueuse aberration. Mais en admettant que le pays doive se gouverner lui-même, exclure sous un prétexte toujours discutable une partie des citoyens de l’administration des affaires est une injustice si flagrante, qu’il me semble inutile de la discuter davantage.

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Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées


Juin 2024 – Source Nicolas Bonnal

Nicolas Bonnal

Les classes moyennes sont condamnées en occident et elles ont beau être bouchées, elles finissent par le savoir.

Christophe Guilluy a dit récemment au Figaro sur la révolte un peu tardive tout de même de notre classe moyenne française :

Le soft power des classes populaires et moyennes est effectivement à l’œuvre. Il porte jusqu’au sommet des thématiques dont les pouvoirs n’ont jamais voulu entendre parler depuis trente ans. L’œil rivé sur les sondages, Gabriel Attal a compris le danger. Il sait que ceux que j’appelle les dépossédés sont prêts au grand basculement. Portés par un instinct de survie et un diagnostic forgé dans plusieurs décennies de crise sociale, économique et culturelle, ils contraignent les dirigeants à parler de ceux qu’ils ignoraient avant-hier et même à utiliser des mots qui leur écorchaient la bouche il y a quelque temps en évoquant la souveraineté ou (indirectement) l’insécurité culturelle.

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