Psaki ment pour cacher ça – Le Guardian falsifie une citation pour cacher le mensonge de Psaki
Par Moon of Alabama – Le 1 mars 2021
Pendant sa campagne, le président Joe Biden a promis de punir le prince Mohammad bin Salman d’Arabie Saoudite pour avoir ordonné l’assassinat du propagandiste des Frères musulmans, Jamal Khashoggi. Comme pour la plupart de ses autres promesses de campagne, Joe Biden n’a bien sûr jamais eu l’intention de la tenir.
L’attachée de presse de Biden, Jen Psaki, connue pour affirmer des conneries prononcées sur un ton de certitude, a défendu le mensonge de Biden par un autre mensonge :
Dimanche, la Maison Blanche a défendu sa décision de ne pas cibler le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman après qu'un rapport des services de renseignement américains ait lié la royauté à l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, en 2018. "Historiquement et même dans l'histoire récente, avec les administrations Démocrates et Républicaines, il n'y a pas eu de sanctions mises en place contre les dirigeants de gouvernements étrangers avec lesquels nous avions des relations diplomatiques et même lorsque nous n'en avions pas", a déclaré l'attachée de presse de la Maison Blanche Jen Psaki lors d'une interview sur le programme "État de l'Union" de CNN.
Voici le clip vidéo des mensonges de Biden et de Paski. Sa citation commence à 1:58 min.
L’Office of Foreign Assets Control dispose d’une fonction de recherche dans sa liste des sanctions qui permet à quiconque de rechercher les entités et les personnes qui font l’objet de sanctions américaines.
L’image ci-dessous montre l’entrée d’un Lukashenko, Aliaksandr Hryhoryavich, dont le titre est “Président”.
L’image ci-dessous montre l’entrée d’un certain MADURO MOROS, Nicolas, dont le titre est “Président de la République bolivarienne du Venezuela”.
La photo ci-dessous montre l’entrée d’un KHAMENEI, Ali Husseini, dont le titre est “Guide suprême de l’Iran”. Les “Informations supplémentaires sur les sanctions” indiquent qu’il est “soumis à des sanctions secondaires”.
Il y a plusieurs autres présidents et chefs d’État sous sanctions américaines que les trois ci-dessus. Voici par exemple le président de la République arabe syrienne. Vous pouvez cliquer ici pour en savoir plus.
Si l’un des attachés de presse de Trump avait publié le mensonge ci-dessus, les médias l’auraient bien sûr fustigé pour cela.
Ne vous attendez pas à de telles protestations avec tout ce qui vient de l’administration Biden. Bien qu’elle mène la même politique impériale que l’administration Trump, les médias défendront celle de Biden avec autant de force qu’ils ont condamné celle de Trump.
Mise à jour (20:01 UTC) : Stephen McIntyre souligne que le Guardian a “modifié” la citation de Psaki pour cacher son mensonge. Il écrit :
La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré lundi : "Nous nous réservons le droit de prendre toute mesure au moment et de la manière qui nous conviennent." Mais elle a ajouté que les États-Unis "n'ont pas l'habitude de sanctionner les chefs de gouvernement des pays avec lesquels nous avons des relations diplomatiques".
Capture d'écran du Guardian
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Les mots “pas l’habitude” n’apparaissent pas dans le clip vidéo (1:58m) de l’apparition de Psaki sur CNN. Ils ont été ajoutés par les auteurs du Guardian, Michael Safi et Julian Borger, pour cacher le mensonge de Psaki qui a été dit pour défendre celui de Biden.
Un mensonge engendre un mensonge qui engendre un mensonge …
Jusqu’où oseront-ils aller ?
Fin de mise à jour
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone