Passé, présent, futur : l’irrésistible ascension de l’Otan (VOSTFR)

«...Malheureusement, personne n'a vu, au fronton du temple de la société de consommation, le vers gravé par Dante a l'entrée de l'Enfer : Vous qui entrez ici perdez toute espérance...»

Par le Saker Francophone – Le 1er juin 2015

Devant les agressions révisionnistes répétées concernant les événements ayant précédé et suivi la Seconde Guerre mondiale, révisionnisme alimenté pour l’essentiel par la montée des tensions entre le Bloc occidental et la Russie, le Saker Francophone a décidé d’informer ses lecteurs le plus scrupuleusement possible au sujet de ces tentatives de falsification historique, menées par un groupe de pays en déclin dans la mouvance états-unienne.

Francis Fukuyama, philosophe, chercheur en sciences politiques américain, a  écrit La Fin de l’Histoire et le dernier homme, livre dans lequel il défend l’idée que la progression de l’histoire humaine, envisagée comme un combat entre des idéologies, touche à sa fin avec le consensus sur la démocratie libérale qui tendrait à se former après la fin de la guerre froide (Wikipédia).

Donc l’histoire est finie, le passé est inutile. Ce rêve éveillé de la fin de l’Histoire, comme tous les rêves, n’a manifestement rien changé à la réalité du cauchemar.

Le monde est au moins aussi angoissant et incertain quant à son avenir qu’il le fut au IIIe siècle de l’empire romain, après Dioclétien, ou durant la guerre de Trente ans au début du XVIIsiècle, deux épisodes qui sont la conséquence du chaos ayant suivi la perte de légitimité des puissance installées.

A l’énorme différence près, qu’à aucune de ces périodes, l’humanité en état de déréliction ne s’est vue opposer un brutal et définitif There Is No Alternative. Pas le choix !

Le Capitole à Washington

Malheureusement, personne n’a vu au fronton du temple de la société de consommation le vers gravé par Dante a l’entrée de l’Enfer :  Vous qui entrez ici perdez toute espérance.

 

 

Le monastère de San Jeronimos à Lisbonne

Il n’était pas non plus en calicot sur le monastère de San Jeronimos à Lisbonne où fut signé le funeste traité de l’Union européenne.

 

 

Notre civilisation sans avenir ne doit pas avoir de passé

Partant de ce principe évident, tout est fait pour effacer de la mémoire le temps où les hommes avaient pu connaître autre chose que ce qu’ils vivent maintenant.

Exit l’enseignement de l’histoire à l’école, réduite à la portion congrue, où la chronologie n’a plus de sens, temps désormais immobile.

Exit les langues anciennes grecque et latine, rayonnement fossile qui témoigne d’une civilisation dans laquelle l’homme a pu être grand et pauvre. Et qui témoigne surtout d’une généalogie des mots dont la seule connaissance interdit la manipulation du sens qu’ils transmettent. L’étymologie [le discours sur le vrai] est une arme redoutable contre les charlatans du sens qui tourmentent les mots, pour les mettre à la solde de leurs sinistres appétits, avec l’aide de tous les clercs, chiens de garde stipendiés, et corrompus (précisément parce que clercs et stipendiés).

Il s’agit de faire croire et accepter que nous sommes condamnés à vivre dans un éternel présent [Reich de mille ans] avec des mots et des concepts caméléons dont nos maîtres modifieront le sens à volonté, caractéristique qui a toujours accompagné le fascisme.

L’histoire du passé proche doit être réécrite

Pour être plus récents, avec des témoins encore vivants, les événements de la Seconde Guerre mondiale sont plus difficiles à effacer.

Alors il faut tout falsifier en sacrifiant la vérité au narratif des puissants du moment. Le Saker Francophone rafraîchit la mémoire.

Sur la genèse de la Seconde guerre mondiale

La Seconde guerre mondiale organisée par les ploutocrates anglo-américains (I)
La Seconde guerre mondiale organisée par les ploutocrates anglo-américains (II)

Sur le rôle de la Russie pendant la Seconde guerre mondiale

Le rôle de l’URSS dans la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) [1/3]
Le rôle de l’URSS dans la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) [2/3]
Le rôle de l’URSS dans la deuxième Guerre mondiale (1939-1945) [3/3]

Sur les manœuvres occidentales pour attaquer l’Armée Rouge, leur alliée, au printemps 1945, alors que Berlin n’était pas encore tombée

1945, les prémices de la Guerre Froide ? L’incident de Berne ou la fin de la coalition anti-Hitler
Revanchisme et russophobie : les racines profondes et sombres de la guerre en Ukraine
1945 – Opération Unthinkable, naissance de la Guerre Froide

Sur les manœuvres de l’Otan après 1945 pour forger une Europe vassale des États-Unis, protégée du socialisme et du communisme

Vidéo, sous-titres traduits par jj pour le Saker Francophone

Sur les actions courantes d’endiguement de la Russie, entre autres, par les États-Unis

Sans commentaires, lire le Saker Francophone au quotidien…

Le Saker Francophone

   Envoyer l'article en PDF