Impasse


Au lieu de gagner sur les questions importantes, la gauche recourt à des mélodrames auxquels plus personne ne croit. − Victor Davis Hanson


Par James Howard Kunstler – Le 6 octobre 2025 – Source Clusterfuck Nation

Ne vous mêlez pas de ce crime

Bienvenue au premier lundi d’octobre. Savez-vous ce que cela signifie ? Cela signifie, en vertu de la loi fédérale (28 U.S.C. § 2), que la Cour suprême se réunit pour sa nouvelle session. Heureusement, car il est désormais évident que le Parti du chaos cherche à paralyser le pouvoir exécutif afin de promouvoir le chaos qu’il a habilement créé dans notre pays. Il faut faire quelque chose.

Le chaos est désormais le milieu de prédilection des Démocrates pour la vie quotidienne des Américains. Ils l’appellent « La Résistance », se considérant comme des révolutionnaires héroïques, à l’instar des Jacobins à Paris, en 1793-1794, lorsqu’ils ont tenté de bouleverser la société française avec leurs « réformes » sociales insensées, tout en décapitant 17 000 de leurs concitoyens (10 000 autres sont morts en prison dans l’attente de la guillotine). Les Jacobins étaient ivres de sang. Leurs frasques ont duré moins d’un an, à la fin duquel ils ont été rapidement chassés de la salle de l’assemblée révolutionnaire et escortés en quelques heures vers leur cher instrument de décapitation… fin de l’histoire.

Le Parti démocrate est tout aussi manifestement fou. Il suffit de voir les foules qui se font appeler Antifa et Transtifa et qui attaquent les bâtiments fédéraux de l’immigration à travers le pays, promettant ouvertement de blesser et même de tuer leurs adversaires. Ce ne sont pas de simples manifestants, et tout le monde le sait, y compris les hauts dirigeants du parti. Ce sont des voyous violents, atteints de troubles mentaux, qui commettent des actes criminels. Beaucoup d’entre eux sont payés pour leurs frasques par des ONG obscures, soutenues par des milliardaires dérangés. Dans le cas de Portland, dans l’Oregon, ils sont protégés depuis des années par l’establishment politique, notamment le gouverneur, le maire, la police, qui ne les arrête pas, et les procureurs, qui ne les poursuivent pas.

Ils prétendent vouloir empêcher l’expulsion des immigrants illégaux, mais ce n’est en réalité qu’un prétexte commode pour dissimuler leurs véritables intentions, qui sont de détruire le pays tel qu’il est actuellement configuré en tant que république et d’instaurer une utopie despotique où tout est gratuit, en éliminant quiconque s’oppose à eux dans le processus. Ils ne sont pas tous communistes, à proprement parler, mais l’utopie qu’ils recherchent ressemble fort aux sociétés cauchemardesques dirigées par Staline, Mao et Pol Pot.

Beaucoup d’entre nous s’opposent à cette issue, y compris le président des États-Unis, M. Trump, qui envoie enfin des troupes fédérales dans ces endroits pour mettre fin à tout cela. Les actions de rue des Antifas à Portland et à Chicago dégagent une odeur d’insurrection réelle, même si elles n’ont pas encore été qualifiées comme telles. La police de Chicago a littéralement déclaré qu’elle n’aiderait ni ne protégerait les agents fédéraux dans l’exercice de leurs fonctions. La police de Portland a reçu l’ordre de ses supérieurs de se retirer face aux Antifas.

Le président a le devoir de protéger les biens fédéraux et la vie des employés fédéraux. Vous avez peut-être remarqué que les juges fédéraux de district ont été mobilisés par des forces occultes de Lawfare pour jouer un rôle dans la Résistance, afin de prononcer des sursis et des ordonnances de restriction temporaires (TRO) sur toutes les actions fédérales visant à réprimer l’insurrection apparente. Les juges refusent de reconnaître les actions des Antifas comme autre chose que des rassemblements légaux, et ils mentent clairement à ce sujet.

Cela doit cesser et la Cour suprême doit le faire maintenant qu’elle a repris ses activités ce premier lundi d’octobre. La cour dispose de ce qu’on appelle un registre d’urgence, qui permet des interventions accélérées au nom du pouvoir exécutif dans les cas qui l’exigent. Le registre d’urgence contourne la procédure standard du registre au fond, qui implique des plaidoiries orales et un avis détaillé. Les décisions de la Cour dans ces affaires d’urgence sont également des suspensions temporaires des suspensions et des injonctions provisoires des tribunaux inférieurs, en attendant qu’une affaire soit inscrite au registre au fond, où des arguments sont présentés et des décisions définitives sont rendues sur ce que la loi autorise le président à faire. Il est difficile d’imaginer que la Cour suprême se prononce contre le président qui défend les biens et les vies fédéraux.

Le Parti du chaos tente manifestement de provoquer une crise constitutionnelle, alors que les sénateurs Démocrates de Chuck Schumer ont paralysé le fonctionnement normal du gouvernement dans un jeu stupide de « poule mouillée ». D’ici peu, les Américains souffriront de cette paralysie, en particulier les fonctionnaires de la classe moyenne (en grande partie Démocrates) qui, comme tout le monde, ont des factures à payer. Demain, pour aggraver les choses, mardi donc, une action massive des Antifas est prévue à New York.

La stratégie du Parti du chaos est la même que celle décrite dans les Règles pour les radicaux de Saul Alinsky : inciter l’ennemi à agir afin de provoquer une réaction qui permettra aux radicaux de crier « tyran » et « fasciste ». Le Parti du chaos s’oppose à tout ordre et toute autorité qui ne sont pas les siens, à l’image de ceux de Staline, Mao et Pol Pot : despotisme absolu, meurtres de masse, confinement, prison, censure, pauvreté et absence de loi. L’objectif est de pousser le président Trump à déclarer l’état d’urgence national afin de pouvoir l’insulter. La Cour suprême doit régler cette question sans délai.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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