La vitesse … et … Action


« C’est comme si toutes les deux minutes de l’interview de Fani Willis, elle admettait avoir commis un autre crime ». – Sénateur JD Vance (R-OH)


Par James Howard Kunstler – Le 16 Février 2024 – Source Clusterfuck Nation

Les meilleurs films des frères Coen, présidents du jury du festival de Cannes | Vanity Fair

Avez-vous déjà remarqué que l’Amérique s’est transformée en un film des frères Coen ? Partout où vous regardez, vous voyez des personnages fous qui se déshonorent tout en faisant leur possible pour mettre le pays à feu et à sang. C’est une extravagance panoramique de tout ce qui va de travers, avec des accents de burlesque, qui se dirige vers un point culminant apocalyptique – guerre civile, guerre nucléaire, effondrement économique, peut-être les trois à la fois. Et tout cela parce que les personnes à l’écran n’arrêtent pas de mentir.

Hier, c’était le tour de Fani Willis, sa grande scène. La procureur du comté de Fulton, en Géorgie, n’avait même pas prévu de témoigner, mais elle a fait irruption dans la salle d’audience du juge Scott McAfee et s’est emparée de la barre des témoins, comme s’il s’agissait d’une base dans un jeu de ringolevio. Cela s’est produit après la vivisection matinale de son petit ami, l’incapable Nathan Wade, qui a témoigné des voyages romantiques du couple pendant les mois où ils étaient censés être occupés à monter un dossier de racket contre Donald Trump et dix-huit autres personnes tombées dans leur escarcelle.

La raison pour laquelle les tourtereaux ont pu prendre autant de temps pour batifoler dans les Caraïbes et en Californie – des visites de vignobles comprenant « des accords de champagne, de chocolat et de caviar », a témoigné Mme Willis – est que leur affaire du comté de Fulton a été entièrement préparée pour eux depuis Washington par Mary McCord, l’avocate chevronnée des blobs, active dans tous les canulars « Attrapez-Trump » concoctés depuis 2016. (Et je parierais de l’argent comptant qu’elle a reçu beaucoup d’aide des blobsters de Lawfare, Norm Eisen et Andrew Weissmann). Les détails complexes de l’affaire ont été préparés, prêts à l’emploi. Tout ce que Mme Willis et son principal procureur, M. Wade, avaient à faire était de fixer la date du procès, de lever le rideau et de suivre le scénario.

Hélas, le couple s’est laissé emporter par le ravissement de l’amour et, tout d’un coup, nous nous retrouvons dans quelque chose qui ressemble à The Real Housewives of Atlanta (Les vraies femmes au foyer d’Atlanta). Ils ont ensuite menti sur les détails sous serment, en particulier sur l’argent en jeu. S’ils ne sont pas disqualifiés pour participer à l’affaire de « racket » de Trump – dans laquelle leur propre comportement serait la preuve centrale d’une poursuite malveillante et entachée d’ineptie – et/ou si l’affaire n’est pas rejetée sommairement, alors elle devra être transférée dans un autre comté et très probablement retardée jusqu’après les élections de 2024. Beau travail, Parti du chaos !

Ce petit opéra bouffe n’est qu’une sous-intrigue dans un scénario plus large. Cette semaine également, le scandale du siècle a été ravivé lorsque les journalistes de l’alt-news Taibbi, Shellenberger et Guttentag ont révélé comment Barack Obama et le directeur de la CIA John Brennan, avec ses filles de corvée, Avril Haines et Gina Haspel, ont concocté le RussiaGate et l’ont transmis au FBI, avec l’aide du New York Times, du WashPo, de CNN et d’autres vecteurs d’information idiots utiles. Tout cela était en fait bien documenté depuis des années, mais les journalistes ont obtenu de nouvelles confirmations de la part d’initiés dégoûtés par le blob, ce qui a permis de clarifier les origines de la supercherie.

Les personnages de cette partie du grand film ont été constants pendant huit années entières d’hystérie anti-Trump et les voyages associés imposés à notre pays. Mme McCord, par exemple, était procureur général adjoint par intérim pour la sécurité nationale des États-Unis lors de la naissance du RussiaGate ; elle a ensuite été conseillère de la commission de la Chambre des représentants qui a donné le coup d’envoi de l’impeachment n° 1 de Trump (en coordonnant l’escroquerie du « lanceur d’alerte » Eric Ciaramella) ; elle est ensuite devenue conseillère du Représentant Bennie Thompson, et apparaît maintenant comme le tuteur juridique de Fani Willis, et probablement aussi le tuteur du procureur général de l’État de New York, Letitia James, et de son affaire grotesque « AttrapezTrump », sous l’égide du juge Engoron. (Alvin Bragg, le procureur de Manhattan chargé de l’affaire Stormy Daniels contre Trump, a été coaché par Matthew Colangelo, alors procureur général adjoint des États-Unis, qui a été embauché par le ministère de la justice pour travailler directement dans le bureau de Bragg à des fins de tutorat). Tout ce coaching après le 20 janvier 2021 a été coordonné par la Maison Blanche de « Joe Biden ».

À ce propos, le « président », de plus en plus spectral, n’a pas non plus passé une très bonne semaine après que le conseiller spécial du ministère de la Justice, Robert Hur, l’a acculé dans son rapport final, le jugeant soit trop dément pour être inculpé dans l’affaire des documents volés (et, par voie de conséquence, mentalement incapable d’être président), soit criminel en trafiquant des documents top secrets qu’il n’était pas autorisé à détenir en tant que sénateur et vice-président. Il semble que cela mette un terme au jeu de « JB » consistant à prétendre se présenter à la réélection (c’est-à-dire à mentir à ce sujet) et laisse le parti Démocrate avec un sac enflammé de crottes de chien.

En arrière-plan de toutes ces manigances en haut lieu se cachent trois autres feux de joie qui couvent : 1) tous les mensonges, tromperies et trahisons derrière l’opération Covid-19 qui a laissé plus de la moitié du pays exposé à des lésions vaccinales mortelles (et désorganisé notre société) ; 2) la fraude monumentale des bulletins de vote par correspondance lors des deux dernières élections (2020, 2022) rendue possible par l’« urgence » Covid-19 ; et 3) la guerre en Ukraine, qui se termine par une nouvelle humiliation pour les États-Unis, et derrière laquelle se cache une décharge géante de blanchiment d’argent, de corruption et de quelque chose qui sent la trahison. Il semble également que BlackRock ne pourra pas profiter de l’opération colossale de dépouillement d’actifs qu’elle attendait avec impatience.

Oh, et au fait, ce film n’est pas terminé. De nombreuses personnes impliquées vont se retrouver elles-mêmes devant les tribunaux, voire en prison. Restez assis.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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