Crise du dépeuplement – Vérifiez les nombres, vous constaterez les mensonges


Par Jean Périer – Le 6 janvier 2019 – Source journal-neo.org

La population mondiale s’établit à ce jour juste au dessus des 7,6 milliards d’individus. Jusque dans les années 1970, la population mondiale a cru suivant une formule hyperbolique découverte par Heinz von Foerster, un médecin autrichien.

Très récemment, alors que les sociologues continuaient de prévoir des records démographiques, les taux de natalité ont soudainement décroché. Depuis les années 1990, la croissance de la population mondiale a significativement baissé. Avant cela, on prévoyait que la population mondiale dépasserait les 9,3 milliards de personnes en 2015, mais la réalité est qu’elle a à peine atteint les 7,5 milliards cette année-là. L’ONU a continué pendant ce temps d’établir des prévisions, sous le titre « World Population Prospects » : la dernière en date estime qu’en 2030 la population mondiale pourra atteindre les 8,6 milliards de personnes, et qu’au milieu du XXIe siècle elle jouxtera les 9,8 milliards.

On constate des baisses mesurables de taux de natalité, y compris dans les régions du monde où personne ne s’attend à en voir, comme en Afrique, en Asie du Sud-Est, et dans les Caraïbes. De leur côté, les États-Unis, le Canada et l’ensemble de l’Europe ont des marqueurs négatifs depuis des décennies, ce qui augure de lendemains sombres. Au cours des 15 dernières années, dans de nombreux pays, les grandes familles traditionnelles ont été remplacées par ce qu’on appelle la moyenne statistique : on n’y compte à ce jour plus que 6 ou 7 enfants par famille, contre 12 à 14 enfants il y a deux décennies encore.

Et l’on ne compte plus les articles écrits par des soi-disant futurologues, expliquant que le processus de mondialisation atteindrait une maturité, et que la planète n’a plus besoin d’autant de main d’œuvre qu’auparavant, une machine pouvant remplacer dix personnes. Donc, selon eux, la baisse des taux de natalité s’apparenterait à un processus naturel.

De telles affirmations ne font rien pour encourager l’Europe, dans le contexte particulier d’une hausse drastique des flux migratoires face aux réductions massives des taux de natalité du vieux continent. L’Union européenne fait donc face à un changement d’identité imminent.

Un pays peut s’appuyer sur un jeu de tactiques et d’outils compliqués pour essayer de faire remonter son taux de natalité. Par exemple, en s’appuyant sur des projets éducatifs et des aides financières en faveur des familles nombreuses. En Europe du Nord, dans les années 1980, certains gouvernements ont essayé de faire monter les taux de natalité en autorisant des émissions érotiques sur les médias de masse. À l’époque, l’idée semblait prometteuse, les climats plus froids étant habituellement corrélés avec des taux de natalité plus faibles, mais cette tactique n’avait pas produit le résultat escompté.

De nos jours, le sujet de la fertilité est peut-être devenu l’un des problèmes les plus importants en terme de recherche sociologique, politique et militaire.

Lors du congrès de la fédération internationale des gynécologues et obstétriciens (FIGO) de 2006, qui avait eu lieu à Kuala Lumpur, les participants avaient souligné la croissance des taux de grossesse sous-développées ; et le dernier congrès en date de la FIGO [en 2018, NdT] a consacré le plus gros de ses travaux à ce même sujet. Personne ne comprend à ce stade pourquoi le fœtus arrête de se développer, alors que la mère est en bonne santé. Et à l’image des États membres du FIGO, les taux de grossesses sous-développées dans le monde entier ont connu une croissance significative : au cours des dernières années, le nombre signalé de grossesses non-développées est passé de 20% à 46%. Chaque année, le nombre de cas signalés à l’échelle mondiale ne fait qu’augmenter, au point que les médecins sont à présent forcés de considérer ce phénomène comme épidémique. Mais alors que les épidémies traitées dans le passé relevaient d’une cause naturelle sous-jacente, dans le cas qui nous intéresse personne n’est en mesure d’établir un tel lien. On ne distingue aucun facteur expliquant l’aggravation de ce problème.

Comment, au vu de cette situation, ne pas mentionner les programmes des services secrets étasuniens visant au dépeuplement, donc l’objectif était bien de réduire artificiellement la population, dans le cadre idéologique défini par l’économiste politique Thomas Robert Malthus au XVIIIe siècle ? On fait également naturellement le rapprochement avec la rhétorique déclamée par Bill Gates, le fondateur de Microsoft, qui a déclaré que la population de la terre devait être réduite au « milliard doré », et donc se réclame de l’eugénisme. Bill Gates a fait ces déclarations à la conférence TED2010 de Long Beach, en Californie, laquelle n’était accessible que sur invitation, lors d’un discours dont le titre était « Innovating to Zero ! » Il y avait également déclaré qu’il souhaitait qu’il soit fait usage de vaccins pour réduire la croissance de la population. Et quand M. Gates parle de vaccins, il fait autorité [la Fondation Bill & Melinda Gates s’occupe entre autres d’envoyer des quantités industrielles de vaccins dans les pays en voie de développement, NdT].

Rappelons qu’en 1974, à la demande de l’administration Nixon, le département de la Défense étasunien, la CIA et le Conseil de sécurité national avaient développé ce qui a été nommé « National Security Study Memorandum 200 », qui identifiait les moyens que Washington pourrait employer pour démarrer un processus de dépeuplement mondial. Parmi les cibles de cette approche, figuraient les soi-disant pays du Tiers Monde et, surtout, les pays considérés par les USA comme des colonies.

Les soupçons que l’on pouvait nourrir de voir les agences de renseignement étasuniennes impliquées dans une réduction délibérée de la population mondiale ont été confirmés par nombre d’incidents, un peu partout sur la planète, au cours des dernières décennies. En particulier, des pays comme le Mexique et les Philippines ont subi un destin terrible au milieu des années 1990 : les USA ont utilisé les canaux de l’OMS pour envoyer des vaccins dans ces pays, soi-disant pour protéger les populations du tétanos. Mais sur le terrain, cette soi-disant assistance a amené à une croissance brutale du nombre de fausses-couches. Une étude du vaccin avait montré qu’il contenait de l’hormone chorionique gonadotrope humaine (hCG), qui stoppe le développement naturel du fœtus, et provoque des fausses-couches. À l’époque, le gouvernement étasunien avait rapidement adopté une loi empêchant toute entité étrangère à son sol d’attaquer en justice ses sociétés pharmaceutiques (« Big Pharma ») pour les envois de ces vaccins.

On trouve un autre exemple d’ingérence criminelle visant à réduire la population mondiale dans le scandale récent au Kenya, qui a révélé que les docteurs occidentaux stérilisaient des millions de femmes en Afrique sous couvert de vaccination contre le tétanos, menées par l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF. Ces accusations ont été émises par l’association des Médecins catholiques du Kenya, qui ont trouvé la même hormone hCG dans les vaccins fournis au Continent noir.

Comme le note le rapport de l’association des Médecins catholiques du Kenya, les pays africains ont servi de test aux sociétés Big Pharma depuis des décennies, utilisés pour mesurer les effets des vaccins, les mutations génétiques associées à certaines molécules, les réactions suivant diverses infections ou virus, et autres joyeusetés, le tout sans la moindre notification, ni évidemment la moindre procédure d’obtention d’un consentement éclairé. Ces « études » sont réalisées par des sociétés pharmaceutiques privées, le service des maladies infectieuses du Pentagone, la CIA, et les soi-disant bio-labs que les agences de renseignement étasuniennes font éclore comme des spores un peu partout sur la planète, à l’image du notoire Centre Richard Lugar en Géorgie, financé par la célèbre Fondation Bill Gates.

Divers articles dans les médias ont également révélé récemment que des plantations de tabac aux États-Unis avaient été artificiellement infectées par un virus inconnu, qui accroît les risques de cancer des lèvres, de la bouche, de la gorge et des poumons auprès des fumeurs. Ces articles sont confirmés par une simple comparaison entre le nombre de cas de cancers du poumons entre la période pré-1950 et le même indicateur de nos jours : les taux de l’époque apparaissent à l’observateur contemporain comme incroyablement bas. D’autres articles signalent que du Malathion, un gaz innervant développé par les nazis au cours de la seconde guerre mondiale, serait épandu par hélicoptère sur les zones densément peuplées d’Arizona et de Californie. Les explications officielles justifient la chose en affirmant que le gaz tue les nuisibles originaires de la Méditerranée. Mais le paradoxe est entier : le gaz est épandu sur des zones densément peuplées, pas sur des champs.

Comme paru dans une publication du magazine The Age, Sir Frank Macfarlane Burnet, microbiologiste australien et lauréat du prix Nobel, avait en 1947 exhorté le gouvernement australien à développer des armes biologiques contre « les pays surpeuplés d’Asie du Sud Est ». Lors d’une réunion tenue la même année, et tenue sous le sceau du secret, les microbiologistes du Comité au Développement des Armes et Équipements Innovants [New Weapons and Equipment Development Committee, NdT] avaient recommandé « la constitution d’un groupe de recherche chargé de mettre au point des armes biologiques dont la diffusion permettrait de contaminer les approvisionnements alimentaires, afin de contrôler les populations d’Indonésie et d’autres pays ».

Un autre programme secret, baptisé Project Coast, a été mis en place en Afrique du Sud en 1984 par les services de renseignement étasuniens, pour poursuivre des objectifs très similaires. Sous ce programme, les virus connus sous les noms de Marburg et d’Ebola ont été testés sur les populations noires d’Afrique du Sud, sous la supervision directe des centres étasuniens de Contrôle des maladies.

En outre, une montée rapide des produits OGM mis en culture, et la prédiction récente de l’ONU, prévoyant une hausse rapide des prix alimentaires ne sauraient être vus comme des coïncidences : ces occurrences s’inscrivent dans un programme visant à réduire artificiellement la population mondiale.

Tous ces faits sont connus des médias depuis longtemps ; combien de temps faudra-t-il encore patienter avant que la communauté internationale ne poursuive enfin les activités criminelles des élites financières occidentales, qui visent à exterminer la population de notre planète ?

Jean Périer est un chercheur et analyste indépendant, et un expert reconnu du Proche et Moyen-Orient, dont les publications sont exclusives au magazine en ligne New Eastern Outlook

Traduit par Vincent, relu par Cat pour le Saker francophone

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