« Nous n’oublierons certainement jamais les jours sombres du 6 juin au 6 janvier, excusez-moi. – Président « Joe Biden »
Par James Howard Kunstler – Le 26 avril 2024 – Source Clusterfuck Nation
Les fleurs de prunier sont prêtes à éclater ici. Vous pouvez sentir votre sang monter. Le soleil du soir s’attarde un peu plus chaque jour. Normalement, vous devriez faire la fête, mais pas en cette année de mauvais présages et de juju maléfiques. L’histoire ne s’arrête pas un instant pour reprendre son souffle. La minuscule diode lumineuse au fond du cerveau de « Joe Biden » s’éteint un peu plus chaque jour (pause), tandis que des hommes et des femmes de bas étage jouent avec le destin de la nation. Tout le monde redoute ce qui va arriver.
Ce qui, à en juger par les événements de la semaine qui vient de s’écouler, ressemble à un été de chaos civil pire que celui de 2020. Une entité quelconque – disons le chéquier de George et Alex Soros, peut-être ? – a financé le rassemblement printanier de foules d’étudiants en faveur du Hamas, qui cherche à précipiter Israël dans les eaux agitées de la Méditerranée. Ce que vous voyez, cependant, n’est probablement pas ce que vous pensez voir dans tout cela. Les enfants ne sont que des chiffres dans un algorithme culturel qui se déroule sous la forme d’un abrutissant spectacle New Age.
Je doute que les trois quarts d’entre eux se soucient réellement des Palestiniens et qu’ils soient encore moins nombreux à pouvoir trouver Gaza sur une carte si on les arraisonnait. Elles affectent d’être des victimes intersectionnelles de l’oppresseur universel, mais dans la mesure où de nombreuses émeutières sont des filles de l’Ivy League, ou de redoutes comparables de privilèges – de petits muffins aux yeux bleus et aux cheveux blonds élevés au poney club, à Hermès et au granola artisanal – il doit y avoir quelque chose d’autre qui se passe. Ce quelque chose d’autre est probablement le sexe, qui est tellement problématique aujourd’hui dans le cadre traditionnel d’un homme qui s’envoie en l’air avec une femme que le taux de natalité américain est en train de tomber à zéro.
Comment une jeune femme peut-elle avoir des rapports sexuels avec un si grand nombre d’hommes universitaires qui se disputent les faveurs des gays de nos jours, ou qui cherchent à obtenir le grand prix de la transition ? C’est impossible. Alors, au lieu de cela, vous allez vous encanailler parmi les sauvages, ces brutes poilues et débiles en alerte twerk, dégoulinant de testostérone – étrangers illégaux, étudiants du tiers-monde, anciens de BLM, voyous purs et durs. Ils ne connaissent rien au poney club, mais ils seront en rut comme des Béliers à myrtilles jusqu’à ce que les dames tombent à la renverse. Affirmer être lesbienne ne fait que rendre le jeu plus piquant. Et si vous avez oublié votre contraception, pour une raison ou pour une autre, il y a toujours l’avorteuse.
Chaque fois qu’il y a des points de fidélité en jeu, on sait qu’il s’agit en fait d’un jeu de statut, et lorsque le statut est le jeu, la mode est la monnaie. D’où les keffiehs arabes, le charmant foulard qui symbolise l’alliance avec le Hamas. C’est mieux que les masques N-95 des nuits de 2020 dans le CHOP de Seattle et les tentatives d’incendie du tribunal fédéral Mark O. Hatfield à Portland.
Les émeutes donnent aux jeunes hommes d’obédience toxique l’occasion d’étaler leur courage dans des actes de bravoure, en se bagarrant avec les flics, en dansant sur les voitures, en arrachant les grillages, en lançant des bombes incendiaires. De quoi attirer l’attention des femmes. Regardez ce que je peux faire ! Et le keffieh s’accorde bien avec les vêtements des émeutiers du black bloc. Pour les muffins, le porter est un excellent entraînement pour l’utopie à venir, lorsqu’ils devront porter des burkas pour se soumettre à la charia. Hermès va-t-il sortir une burka ?
Jusqu’à présent, les émeutes du printemps ont surtout été amusantes pour les émeutiers. Contrairement aux « paradeurs » de J-6-21 [Manifestations du 6 janvier 2021, NdSF], enfermés dans la prison putride de Washington pendant des années dans l’attente d’un procès, les émeutiers du Hamas courent un risque quasi nul de subir des conséquences graves. Peu d’entre eux seront même suspendus de l’école. Ils font exactement ce pour quoi les écoles les ont formés : détruire la civilisation occidentale, une feuille d’acanthe à la fois. Selon les metteurs en scène de l’ombre qui se cachent derrière « Joe Biden », cela sauvera notre démocratie.
Cela et la mise en prison de Donald Trump pour le reste de sa vie naturelle. Hélas, les affaires juridiques préparées à cette fin semblent défectueuses à un degré spectaculaire. Cela en dit long sur les véritables auteurs de ces belles actions intentées par Alvin Bragg, Letitia James, Fani Willis et Jack Smith. Je veux parler des ninjas de l’ombre Norm Eisen, Andrew Weissmann, Matt Colangelo et Mary McCord, qui ont écrit les scripts des quatre grandes affaires de cette année contre l’ancien président. On peut se demander comment cette bande a réussi à passer les examens de leurs facultés de droit. L’extravagance actuelle à Manhattan, qui se concentre sur des erreurs de comptabilité présumées en faveur d’un délit fédéral non déclaré, devrait se poursuivre encore quelques semaines. Les erreurs hurlantes de l’accusation et du juge Juan Merchan sont tellement extravagantes que la procédure semble tirée des pages de Lewis Carroll.
Pourtant, le sentiment quasi unanime est que le jury new-yorkais dérangé par Trump condamnera, quelle que soit l’ampleur de l’idiotie de l’affaire. D’ici là, nous approcherons de l’été. Les campus universitaires seront fermés et l’action de la jeunesse en révolte se déplacera nécessairement dans les rues ordinaires. Quelle que soit l’issue du verdict dans l’affaire Alvin Bragg, des pillages et des émeutes épiques commenceront.
Je prédis qu’au cours de l’été, l’affaire des documents de Mar-a-Lago sera rejetée pour cause de poursuites abusives. L’affaire de Jack Smith à Washington, qui a été déboutée par le SCOTUS, ne commencera pas avant les élections de novembre (ou peut-être jamais) et il en va de même pour le fiasco de Fani Willis à Atlanta. George et Alex Soros déverseront des millions dans des boîtes à lunch pour les enfants qui brûlent ce qui reste des villes et les jeunes filles de la gauche de l’Ivy League trouveront beaucoup d’amour dans les ruines.
Les deux conventions des grands partis en juillet (Républicain) et en août (Démocrate) vont certainement surpasser le lollapalooza de 1968 à Chicago (j’y étais) en termes de désordre et de dégâts matériels. « Joe Biden » – en réalité le blob derrière lui – aura envie de déclarer une urgence nationale, peut-être même une deuxième urgence après l’« urgence climatique » récemment dévoilée et qui est censée arriver d’un jour à l’autre. Les États-Unis se retrouveront dans un film d’horreur historique que l’on pourrait appeler Urgence-O-Rama. Si vous pensez que le système financier et l’économie américaine, qui est devenue la queue du chien de la finance, peuvent survivre à tout cela, vous serez déçus. L’armée devra peut-être intervenir pour mettre fin à ces manigances. Ne croyez pas que cela soit impossible.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone