« L’OTAN a perdu cette guerre. Biden a perdu cette guerre. Les Démocrates lunatiques ont perdu cette guerre. Les bellicistes du parti unique ont perdu cette guerre. L’UE a perdu cette guerre. L’Ukraine et Zelensky ont perdu cette guerre ». – Kim Dotcom
Par James Howard Kunstler – Le 03 juillet 2023 – Source Clusterfuck Nation
Quelqu’un à la Maison Blanche de « Joe Biden » pense apparemment que les opérations déjà en cours ne suffisent pas à détruire notre pays assez rapidement, et qu’un petit coup de pouce supplémentaire, tel que l’anéantissement nucléaire, pourrait permettre d’y parvenir.
Par opérations en cours, j’entends des choses comme les vaccins à ARNm qui suppriment furtivement des parents, des amis et des personnalités de la scène… la décriminalisation du crime… l’affaiblissement de l’industrie pétrolière par mille coupes… la liquidation des petites entreprises… le fait de rendre les petits enfants fous de sexe… l’inondation du pays par des immigrants clandestins… la dévaluation de la monnaie… les élections truquées – toutes ces choses étant faites à dessein, soit dit en passant. Et si vous vous plaignez de quoi que ce soit, le FBI ou le fisc vient frapper à votre porte.
Ainsi, pour s’assurer que l’effondrement des États-Unis se produise dans les délais prévus, il y a le conflit utile en Ukraine créé par les génies de notre gouvernement, qui se rapproche chaque jour un peu plus d’un suicide assisté rapide. Pour rappel, voici comment cela a commencé : En 2014, les États-Unis ont fomenté un coup d’État contre le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. En peu de temps, la langue russe a été interdite (malgré le fait que la plupart des Ukrainiens parlent russe). La Russie, piquée au vif, a repris la péninsule de Crimée. Lorsque les Russes ethniques de l’est de l’Ukraine (les provinces du Donbass) ont tenté de suivre leur propre voie, l’Ukraine les a attaqués et bombardés à la roquette pendant huit ans. C’est ce qui s’est passé.
Tout ce qui précède n’était absolument pas nécessaire, vous comprenez. L’Ukraine se débrouillait du mieux qu’elle pouvait depuis 1991 en tant que nation de pacotille dotée d’une infrastructure soviétique vieillissante, de quelques laboratoires d’armes biologiques parrainés par les États-Unis et de ressources énergétiques inexistantes. Elle percevait des redevances pour permettre à la Russie de faire passer des oléoducs à travers sa plaine fruitière – dont une grande partie du gaz était siphonnée en cours de route par des bandits. L’Ukraine a tenté de compenser ses désavantages en devenant un blanchisseur d’argent international, mais cela n’a profité qu’à sa classe d’oligarques (et à la famille élargie de « Joe Biden »).
Après que « Joe Biden » a été « élu » en 2020 et que la nouvelle des activités commerciales douteuses de sa famille en Ukraine et ailleurs a fini par se répandre, l’Ukraine a été transformée en grenade géante et « JB » (ou des personnes agissant en son nom) l’a dégoupillée. L’OTAN a été entraînée dans la querelle en tant que soutien, contre son gré. Si l’objectif était d’affaiblir la Russie, comme l’a déclaré l’un de nos génies stratégiques, le Secrétaire a la Défense, Loyd Austin, cela n’a pas fonctionné. Au contraire, les États-Unis sont apparus comme un psychopathe mondial imprudent, déterminé à détruire tous les pays qu’il prétend aider, y compris les principaux pays membres de l’OTAN.
Deux tiers des autres nations du monde ont alors commencé à s’éloigner des États-Unis et de leurs services de protection pour former une coalition économique et sécuritaire autour du groupe des BRICS, dirigé par la Russie et la Chine. La campagne ukrainienne elle-même était perdante dès le départ, car elle dépendait totalement du soutien des États-Unis et de l’OTAN. La réunion de l’OTAN qui s’est tenue cette semaine à Vilnius, en Lituanie, a montré ce qu’il en était aujourd’hui : Pas très bien. L’armée ukrainienne est en lambeaux. Elle n’a plus de munitions. Les États-Unis sont également à court des obus d’artillerie les plus demandés. Que faire ?
La réponse à cette question, alors que « Joe Biden » revient d’Europe dans une Maison Blanche hantée par un fantôme qui renifle de la cocaïne, est d’envoyer trois mille nouvelles troupes de réserve en Europe et de promettre un tas d’avions de chasse F-16. Ces avions, qui ont été introduits au début des années 1970, proviendront de l’inventaire « retiré du service » de notre pays. Ces F-16 nécessiteront une série d’infrastructures de soutien au sol hautement techniques. Ils ne seront pas équipés des dernières mises à jour avioniques et ne feront pas le poids face aux défenses aériennes russes. Bonne chance, Président Z !
Tout cela est faux, bien sûr. Qu’avons-nous l’intention de faire avec ces trois mille réservistes américains ? Les envoyer au combat à Priyutnoye ? J’en suis sûr…. À ce stade, nous ne pouvons que prétendre prolonger ce conflit stupide et inutile avec de tels gestes boiteux. L’Allemagne et la France savent que c’est une cause perdue. Le Royaume-Uni (soi-disant) est un tel gâchis qu’il ne sait littéralement pas ce qu’il fait en Ukraine, pays lointain et sans intérêt (pour lui). Sans ces pays, il n’y a pas vraiment d’OTAN. Ainsi, tout le vaudeville de cette semaine n’était qu’un simulacre, mené par un président américain trop chétif pour assister au banquet d’ouverture avec les autres dirigeants de l’OTAN, et trop incohérent pour s’exprimer sur le départ.
Quoi qu’il en soit, tout le numéro de « Joe Biden » est en train de se dévoiler. Il est une farce que le Parti démocrate a jouée au peuple américain. Avant Halloween, il devra quitter la scène en disgrâce, aussi horrible que cette perspective puisse paraître, avec Kamala Harris vidant anxieusement des bouteilles de vodka en attendant l’appel de l’histoire dans l’ancien observatoire naval. Ce sera une journée amusante aux États-Unis.
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone