Pourquoi les personnes appartenant au gentilé blanc ne peuvent-elles pas être admises dans les universités de l’Ivy League ?


Par Paul Craig Roberts – 12 novembre 2018 – Source Paul Craig Roberts

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Si vous êtes un étudiant très doué mais que vous êtes un homme de race blanche, vous avez peu de chances d’être admis à Harvard, à Yale, à Princeton, à Columbia, à Dartmouth, à Cornell, à Brown, à Penn, à Stanford, au MIT, à CalTech, à Berkeley ou à UCLA.

La raison pour laquelle les Blancs ne peuvent pas être admis est que, dans l’ensemble de l’Ivy League, les Juifs sont surreprésentés, par rapport à l’ensemble des étudiants à fort potentiel, dans une proportion de 381%.

Les Asiatiques à haut potentiel sont sous-représentés à 62% et les Blancs non juifs sont les plus sous-représentés, avec une présence dans  l’Ivy League de seulement 35% des étudiants à haut potentiel. Les Asiatiques poursuivent Harvard en justice pour discrimination, mais une telle action des Blancs serait considérée comme une manifestation de «suprématie blanche».

Au MIT et à Stanford, les Juifs sont également surreprésentés. À CalTech, ce sont les Asiatiques, et à Berkeley et à UCLA, c’est une combinaison de Juifs et d’Asiatiques. La surreprésentation concerne le groupe d’étudiants très compétents. Les Blancs de qualification égale ou supérieure sont ignorés au profit de l’admission des autres.

Voici les conclusions de Ron Unz :

…au cours des trois dernières décennies, à Harvard, la présence des Blancs a diminué de près de 70%, malgré l’absence de baisse comparable de la taille relative de la population ou du rendement scolaire de cette population ; pendant ce temps, le pourcentage d’étudiants juifs a augmenté. Cette période a certainement vu une augmentation très rapide du nombre d’étudiants asiatiques, hispaniques et étrangers, ainsi qu’une augmentation du nombre d’étudiants noirs. Mais il semble plutôt étrange que tous ces autres gains se soient produits aux dépens des Blancs d’origine chrétienne et pas aux dépens des Juifs .

On ne pourrait pas dire plus clairement qu’en Amérique les Blancs sont exclus des universités qui créent les élites.

Unz explore plus en détail les statistiques et conclut :

Sur la base de ces chiffres, les étudiants juifs étaient environ dix fois plus susceptibles d’être inscrits à Harvard et dans le reste de l‘Ivy League que les Blancs possédant les mêmes capacités. Ce résultat est absolument étonnant, étant donné que les tribunaux traitent souvent une sous-représentation de l’ordre de 20% à 30% comme une puissante preuve de prime abord de discrimination raciale. En outre, j’ai noté la possibilité que cette anomalie soit liée à la domination écrasante des Juifs dans la haute administration de ces institutions.

Il serait déraisonnable d’ignorer le fait saillant que ce biais apparemment important en faveur de candidats juifs beaucoup moins qualifiés coïncide avec une asymétrie ethnique tout aussi massive dans les plus hautes instances administratives des universités en question, situation qui est à nouveau exactement identique au décompte de Karabel depuis les années 1920. En effet, Karabel souligne qu’en 1993, Harvard, Yale et Princeton avaient tous des présidents d’ascendance juive. Il en va de même pour les présidents actuels de Yale, Penn, Cornell et peut-être de Columbia, ainsi que le président de Princeton pendant les années 1990, et le nouveau président de Yale, alors que les trois plus récents présidents de Harvard ont soit des origines juives, soit un conjoint juif.

Dans la plupart des universités, un prévôt est le responsable de second rang des opérations académiques quotidiennes. Bien que le président actuel de Princeton ne soit pas juif, les sept plus récents prévôts de Princeton, remontant à 1977, ont eu une telle ascendance. Un degré similaire de surreprésentation massive se retrouve dans les autres échelons administratifs supérieurs du reste de l‘Ivy League, et dans les principales institutions éducatives américaines en général, et ce sont ces institutions qui sélectionnent nos futures élites nationales.

Depuis la publication de mon article de 2012, Harvard et Princeton ont tous deux choisi de nouveaux présidents, chacun juif, tandis que le président juif de Yale est resté en poste.

Le mécanisme exact par lequel se manifeste ce biais, apparemment énorme, en faveur des candidats juifs dans nos collèges les plus élitistes n’est pas tout à fait clair, et je doute fort qu’il faille incriminer l’idée grossière que les plus hauts administrateurs ordonneraient aux agents chargés de l’admission d’accepter des candidats juifs sous-qualifiés. Au lieu de cela, j’ai suggéré fortement que le facteur déterminant était la crainte de la «pression négative» que pourrait exercer la très grande majorité des médias et des groupes d’activistes juifs aux États-Unis en réagissant durement à toute baisse significative du nombre de Juifs.

En attendant, toute allusion à l’«antisémitisme» dans l’admission des candidats est considérée comme un péché absolument mortel et toute réduction significative du nombre d’inscriptions juives pourrait être dénoncée comme telle par des médias susceptibles et explosifs. Par exemple, en 1999, Princeton a découvert que l’admission de membres de la communauté juive n’atteignait que 500% de la parité, contre plus de 700% au milieu des années 80, et bien en dessous des chiffres comparables de Harvard ou de Yale. Cela a rapidement donné lieu à quatre articles en première page dans le Daily Princetonian, un article important dans le New York Observer, et à une couverture nationale étendue dans le New York Times et le Chronicle of Higher Education. Ces articles dénonçaient le long héritage historique d’antisémitisme de Princeton et ont rapidement conduit à des excuses officielles, suivies d’un rebond immédiat de 30% du nombre de Juifs. Au cours de ces mêmes années, le nombre d’inscriptions de Blancs non juifs dans l’ensemble de l’Ivy League avait chuté d’environ 50%, ce qui les ramena à un niveau bien inférieur à la parité, mais les médias restèrent silencieux, voire se félicitèrent occasionnellement du nouveau progrès «multiculturel» du système d’enseignement de l’élite américaine.

Au fil des décennies, j’ai graduellement remarqué que l’augmentation considérable et continue du nombre d’étudiants non Blancs et étrangers dans nos universités les plus élitistes avait provoqué un effondrement complet dans l’admission des Américains Blancs, mais assez étrangement, pas de réduction similaire du nombre de Juifs. Il était notoire que les militants juifs avaient été la principale force à l’origine de la mise en place de la discrimination positive et des politiques connexes dans les admissions au collège, et je commençais à m’interroger sur leur véritable motivation, qu’elle soit consciente ou inconsciente.

Est-ce que l’objectif, tel que présenté, était d’offrir des possibilités d’éducation à des groupes précédemment exclus ? Ou était-ce simplement le prétexte utilisé pour promouvoir une politique qui éliminait la majorité des Blancs, leurs principaux concurrents ethniques ? Avec une population juive ne représentant que 2%, il y avait une limite évidente au nombre de places d’élite qu’ils pourraient éventuellement occuper, mais si suffisamment d’autres groupes ethniques étaient également introduits, le nombre de Blancs pourrait facilement être ramené à des niveaux bas, malgré le fait qu’ils constituaient l’essentiel de la population nationale.

Ron Unz explique l’origine de cette discrimination à l’égard des Blancs. Lisez son long article – avec ses compétences et son érudition – et vous comprendrez comment les Blancs sont exclus des rangs de l’élite. Le résultat est la destruction de la civilisation blanche non juive. Les Américains blancs non juifs, maintenant dépossédés de leur propre pays, sont attaqués par les politiques d’identité en tant que bourreaux cruels et inhumains de femmes, de Noirs, d’hispaniques et d’homosexuels. Antifa, les troupes d’assaut du Parti démocrate, appelle à la mort des Blancs non reprogrammés.

Et les Russes pensent que c’est une civilisation à rejoindre !

Paul Craig Roberts

Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

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