Travaux pratiques en République dominicaine
Par Martin Arauxo – Le 6 mars 2016 – Source Saker US
Nommé ambassadeur par Obama, l’activiste LGBT, James Wally Brewster a essayé de promouvoir des valeurs de style de vie alternatives dans la conservatrice République dominicaine.
Depuis que l’Ambassadeur Brewster – qui a beaucoup travaillé à l’élection d’Obama – est arrivé en République dominicaine, il n’a cessé d’aller contre les valeurs traditionnelles de la majorité, en tentant ouvertement et fortement de pousser ce pays à accepter la culture de l’Amérique du Nord ultra-libérale.
Il a rassemblé derrière son drapeau les différents groupes LGBT que compte cette nation insulaire et vient de mettre sur pied une Chambre de commerce LGBT, qui leur est exclusivement réservée.
Grâce aux ressources gigantesques du département d’État, l’ambassadeur Brewster s’est coordonné avec USAID pour canaliser la coquette somme de un million de dollars vers cette Chambre, et – tenez-vous bien – vers n’importe quel candidat aux élections qui soit ouvertement LGBT, ou qui soutienne l’ordre du jour LGBT, ce qui a été ironiquement célébré lors de la journée appelée Jour Discrimination Zéro, sponsorisée par les Nations Unies.
La directrice d’USAID en République dominicaine, Alexandria Panehal, a déclaré explicitement que cela avait été réalisé pour faire avancer l’agenda LGBT dans le pays, en soutenant les candidats qui s’engagent pour leur feuille de route.
L’ambassadeur Brewster, qui est marié à Bob Satawake (tous les deux sont de riches hommes d’affaires de Chicago), a constamment défié la culture traditionnelle du pays, en faisant appliquer l’ordre du jour LGBT. Ce diplomate hors-sérail a menacé de retirer les visas à ceux qui s’opposent aussi à ses directives anti-corruption, qui impliquent encore plus d’immixtion d’un ambassadeur étranger dans les affaires domestiques d’une nation souveraine.
Réactions négatives…
Le dirigeant évangéliste Ezequiel Molina a protesté, disant que c’était un signe du «désir des États-Unis d’établir leur domination et de la faire subir à des pays plus petits».
Le journaliste Rafael Ventura s’est aussi fulminé contre «la discrimination envers les hétérosexuels» que constitue une Chambre de commerce réservée aux LGBT, déclarant en conclusion de son discours enflammé que «très bientôt, si vous n’êtes pas LGBT, ils en arriveront même à vous tuer».
Les sénateurs et les députés ont aussi mis en garde contre le désir supposé de financer les candidats qui soutiennent l’agenda LGBT en notant que cela n’est pas compatible avec la Constitution du pays, qui interdit le financement par des étrangers des candidats aux élections.
… et rétropédalage apparent
Après cette avalanche de réactions négatives, le Département d’État a édité une vidéo déclarant qu’il ne soutient pas financièrement des candidats aux élections dans des pays étrangers, ceci a été fait pour calmer la tempête provoquée par cette annonce.
Cependant la mise en place de la Chambre de commerce exclusivement LGBT se poursuit à un rythme soutenu.
Manuel Miranda, juriste et politologue dominicain, nous donne le point de vue suivant :
«Ce n’est qu’une excuse des États-Unis pour refouler notre souveraineté. L’ordre du jour LGBT est poussé en avant pour contrer la croissance démographique continue du Tiers-Monde sur le long terme. Il a déjà été réalisé en Amérique du Nord et en Europe. C’est aussi un moyen pour le parti démocrate de trouver de nouveaux financements et des électeurs supplémentaires pour ses candidats. Maintenant ils parlent de financer les partis pro-gays, mais ce sont des foutaises, il s’agit simplement de la corruption des partis politiques, ils peuvent imposer maintenant leur législateurs, leurs directeurs de cabinet, leurs juges, leurs diplomates et leurs présidents. Ceux-là ne vont pas seulement poursuivre leur feuille de route, mais vont devenir les pions qui seront utilisés pour s’immiscer dans d’autres dossiers qui concernent notre souveraineté. Ils auront non seulement une Chambre de commerce LGBT exclusive qui sera à leur botte, mais aussi les sympathisants qui, en raison du financement indirect par les partis politiques, se mettront à la remorque de l’Oncle Sam. »
Martin Arauxo
Traduit par Ludovic, vérifié par jj, relu par nadine pour le Saker francophone