Pour comprendre les globalistes, il faut comprendre leur religion psychopathique


Par Brandon Smith − Le 21 février 2024 − Source Alt-Market

À la fin des années 1800 et au début des années 1900, le monde occidental a connu une explosion soudaine de l’occultisme ouvert parmi les élites ultra-riches. L’essor de la « théosophie » était en marche, devenant une sorte de tendance à la mode qui allait finalement préparer le terrain pour ce que l’on appellerait plus tard le spiritualisme du « new age ». Le principal moteur du mouvement théosophique est un petit groupe d’universitaires obscurs dirigé en partie par une femme nommée H.P. Blavatsky. Le groupe était obsédé par les croyances ésotériques, le gnosticisme et même le satanisme.

Blavatsky a cofondé la Société théosophique à New York en 1875, affirmant qu’elle avait un lien psychique avec des êtres appelés « les Mahatmas » ou « les maîtres ». Ces créatures, affirmait-elle, l’ont aidée à écrire les livres fondateurs de la théosophie, dont « La doctrine secrète ».

Je parle de la théosophie et de Blavatsky parce que le mouvement qu’elle a contribué à lancer était avant tout un mouvement élitiste – La diffusion de l’occultisme au début des années 1900 visait spécifiquement les classes supérieures, ce qui a conduit de nombreux dirigeants politiques et financiers à s’impliquer dans des organisations obscures dotées d’obligations secrètes. De tels groupes ont existé dans le passé, depuis les Rose-Croix et les Francs-Maçons jusqu’aux alchimistes du Moyen Âge qui dissimulaient leurs croyances occultes dans des textes codés. Cependant, jamais auparavant ils n’avaient été aussi publics dans leurs efforts.

À leur décharge, les premiers théosophes étaient pour la plupart apolitiques (du moins en apparence) et ils s’opposaient à l’intrusion de la politique dans la vie des gens. Je soupçonne cependant que c’est parce qu’à l’époque, les gouvernements occidentaux tournaient autour des valeurs chrétiennes et conservatrices. Au fur et à mesure que les politiciens s’éloignaient du christianisme, l’intérêt des théosophes pour le contrôle du gouvernement s’est accru et le mouvement est devenu de plus en plus socialiste dans la pratique.

Invariablement, ces systèmes spirituels s’articulent autour de divinités païennes du passé, souvent d’origine babylonienne ou égyptienne. Cela dit, la théosophie mentionne à de nombreuses reprises une figure en particulier : Lucifer, également appelé « le porteur de lumière, l’ange de lumière, Prométhée (symboliquement), le dragon, l’étoile du matin et Satan ». Les lucifériens modernes nieront toujours que le nom « Lucifer » a quelque chose à voir avec la figure biblique de Satan, mais c’est un mensonge. Blavatsky elle-même traite les deux figures comme des synonymes dans « La Doctrine Secrète ». Comme elle l’admet dans son livre :

Et maintenant il est prouvé que Satan, ou le Dragon Rouge et Ardent, le ‘Seigneur du Phosphore’, et Lucifer, ou ‘Porteur de Lumière’, est en nous : c’est notre Esprit….

Blavatsky, citant des textes hermétiques dans la Doctrine Secrète, répète également le mantra :

C’est Satan qui est le dieu de notre planète et le seul dieu….

Les lucifériens et les occultistes diront également que la Bible chrétienne ne mentionne qu’une seule fois le nom de « Lucifer » et que les deux personnages ne sont pas associés. Il s’agit là encore d’un mensonge par omission. La Bible mentionne en effet le « porteur de lumière », l’« ange de lumière » et « le dragon » en référence à Satan à de multiples reprises, et tous ces noms sont utilisés par les élites pour décrire le personnage qu’elles appellent Lucifer.

Comme mentionné dans Corinthiens 11:14 –

Et il n’y a pas lieu de s’étonner, car Satan lui-même se fait passer pour un ange de lumière…

En d’autres termes, lorsqu’un groupe élitiste mentionne des termes tels que « porteur de lumière » ou Lucifer, il fait effectivement référence à Satan. Il ne s’agit pas simplement d’une discussion archétypale, cela fait en fait partie de leur religion. Mais à notre époque moderne, certains pourraient dire « on s’en fout ». Ce ne sont que des mythes et des fantasmes, n’est-ce pas ?

Je répondrais par une question : Pensez-vous que les croyances religieuses profondes des personnes qui détiennent le pouvoir financier et politique ont une incidence sur la manière dont elles prennent leurs décisions ? Leurs croyances n’expliqueraient-elles pas pourquoi ils font ce qu’ils font ? Si vous voulez savoir pourquoi les globalistes sont engagés dans une guerre bien réelle contre l’esprit des masses, vous ne pouvez pas ignorer leurs motivations religieuses. Ce qui semble être une fantaisie pour certains est TRÈS réel pour les globalistes.

Par exemple, beaucoup savent que le bâtiment des Nations Unies à New York abrite une bibliothèque occulte. Mais peu de gens savent qu’elle a été construite par un groupe appelé Lucifer Publishing Company (devenu par la suite Lucis Trust). Lucis Trust cite constamment les écrits de HP Blavatsky comme source d’inspiration de son organisation. L’ONU continue aujourd’hui encore à s’associer à Lucis Trust. Le cœur même du globalisme tourne autour des idéaux lucifériens.

Ce que vous ou moi pensons de ces choses n’a pas d’importance. Peu importe que vous considériez ces concepts comme métaphoriques, symboliques ou imaginaires. ILS y croient, et nous devons donc explorer ce que ces croyances signifient.

Avant les années 1800, les occultistes qui pratiquaient le luciférianisme auraient été brûlés sur le bûcher s’ils avaient été découverts. Je commence à penser que c’était peut-être la bonne façon de traiter ces personnes depuis le début. Mais pour comprendre pourquoi, nous devons examiner la progression de la religion et la raison pour laquelle elle conduit inévitablement au relativisme moral et à l’autodestruction sociale.

Pour les théosophes, Lucifer/Satan est une sorte de figure héroïque. Lorsqu’ils affirment que Lucifer n’est « pas Satan », ils veulent dire que leur version de Satan est différente de celle attribuée par le christianisme. En d’autres termes, imaginez qu’un groupe de personnes prenne un personnage célèbre pour sa malveillance, tel que Joseph Staline, et lui invente une histoire entièrement différente, dans laquelle il serait un philanthrope incompris plutôt qu’un maniaque génocidaire. C’est essentiellement ce qu’est le luciférianisme.

Dans le magazine théosophique intitulé « Lucifer«  publié dans les années 1880, Blavatsky et son groupe consacrent de nombreuses pages à essayer de séparer le terme Lucifer du Diable, tout en défendant la mythologie du Diable et en le dépeignant comme un personnage calomnié par la culture chrétienne.

Dans leur version de l’histoire de la Genèse, par exemple, le serpent est le « gentil » qui apporte le fruit de la connaissance à Adam et Ève. Eve est vénérée comme une figure racine de la théosophie et du féminisme (mouvement que les théosophes ont contribué à créer), car sans Eve, le serpent n’aurait jamais pu amener Adam à consommer le fruit.

Le fruit en tant que représentation de la gnose (connaissance) est la clé du luciférianisme et du culte globaliste. Comme l’ont affirmé de nombreux athées que j’ai rencontrés par le passé, la connaissance n’est-elle pas une bonne chose ? Et si Dieu punit l’humanité pour avoir consommé du savoir, cela ne fait-il pas de lui un méchant ? Cet argument ne tient pas compte du thème sous-jacent : la connaissance en elle-même n’est ni bonne ni mauvaise, mais le mal prospère lorsque les gens commencent à vénérer la connaissance au détriment de tout le reste. L’application de la connaissance sans sagesse ni discipline morale est dangereuse.

Comme l’affirme brillamment le Dr Ian Malcolm dans le film Jurassic Park :

Oui, oui, mais vos scientifiques étaient tellement préoccupés par la question de savoir s’ils pouvaient ou non, qu’ils ne se sont pas arrêtés pour se demander s’ils devaient le faire.

Les lucifériens admettent ouvertement que le but de leur idéologie est de poursuivre la connaissance jusqu’à ce que les êtres humains deviennent des dieux. Cet engouement pour la divinité est à l’origine du plus grand mal ; c’est une illusion qui empoisonne l’esprit et encourage un comportement moralement relatif, sans parler d’une soif de pouvoir omniprésente. Réfléchissez un instant à l’aspect technologique. Considérez les nombreux programmes globalistes visant à développer l’intelligence artificielle et à instaurer ce qu’ils appellent le « transhumanisme ». Il s’agit d’une sorte de culte de la connaissance qui a des implications terrifiantes pour l’avenir.

L’intégration de la technologie dans l’État de surveillance pour régner sur la société est déjà une mauvaise chose, mais que se passera-t-il lorsque les êtres humains commenceront à intégrer la technologie dans leur biologie même ? Cela finira-t-il par effacer tout semblant de ce que nous appelons « l’âme » ? Après tout, les machines ne ressentent rien et ne réfléchissent pas à leurs actions. Que se passera-t-il lorsque les humains se déformeront pour devenir plus proches des machines ? Le transhumanisme deviendra-t-il un mouvement qui étouffera tout amour et toute empathie, supprimant tout sens moral et nous transformant en un esprit de ruche démoniaque dépourvu de pensée individuelle ?

Les globalistes affirment que l’âme, l’identité individuelle et le sens moral n’existent pas. De leur point de vue, il n’y a aucun danger à adopter la technologie comme un chemin vers la divinité, car rien ne serait perdu ; et c’est là que nous voyons la vraie nature du luciférianisme à l’œuvre. Le porte-parole du Forum économique mondial, Yavul Harari, est une parfaite représentation de ce cancer – un homme qui dit tout haut ce qui n’est pas dit par ailleurs et qui promeut régulièrement les principes les plus sombres du luciférianisme.

Pour comprendre ce qu’est le luciférianisme, il faut le considérer comme l’anti-dieu, une guerre contre la nature, ou une guerre contre l’état naturel de l’humanité déguisée en « illumination ». C’est la raison pour laquelle les globalistes tentent d’instituer le point de vue extrême opposé à toute disposition naturelle. La notion d’être humain comme une ardoise vierge à laquelle s’accroche Yuval Harari est l’un de ces récits erronés. Cette philosophie a été démentie par d’innombrables études psychologiques et anthropologiques.

De Carl Jung à Joseph Campbell en passant par Steven Pinker, toutes les preuves scientifiques suggèrent que les êtres humains ont des qualités et des caractéristiques psychologiques inhérentes dès la naissance. Certaines d’entre elles sont propres à la personne, d’autres sont des archétypes et des idées universelles que la majorité des gens partagent (comme la conscience et la boussole morale). Si nous ne possédions pas ces qualités intrinsèques, l’humanité se serait éteinte il y a des milliers d’années. Nous ne savons toujours pas d’où elles viennent exactement, nous savons seulement que sans elles, nous ne sommes plus humains.

Il existe cependant un certain pourcentage de personnes (1 % ou moins) qui ne possèdent pas ces traits de caractère innés. Ils sont généralement connus sous le nom de psychopathes et de sociopathes, et leur comportement est très similaire à celui des globalistes. Je soutiens depuis longtemps la théorie selon laquelle la cabale globaliste est en fait une secte de psychopathes au fonctionnement supérieur.

Leur manque d’empathie et de conscience, leur soif de divinité et d’omnipotence, leur volonté de parvenir à une surveillance globale de la population, de tout savoir sur nous à tout moment, d’avoir un contrôle total sur l’environnement et la société, l’image narcissique d’un chef suprême adulé par les masses, et l’illusion qu’ils seront capables de lire dans les pensées et de prédire l’avenir. Ce sont là les fantasmes des psychopathes, et ils sont prêts à les poursuivre par tous les moyens nécessaires.

Mais même les psychopathes ont parfois besoin d’un cadre fondamentaliste pour maintenir l’organisation et inspirer la dévotion au sein d’un groupe. Il est tout à fait logique qu’ils choisissent le luciférianisme comme religion.

Leur philosophie de l’hédonisme « fais ce que tu veux » reprend l’idée de liberté et supprime toute responsabilité – c’est une vision dégénérée de la liberté, plutôt qu’une vision fondée sur des principes. La liberté, pensent-ils, n’existe que pour les gens comme eux, ceux qui sont prêts à profaner tout ce qui se trouve sur leur chemin et à bouleverser l’ordre naturel.

En tant que psychopathes, ils sont dépourvus de contenus naturels innés et sont plus robotiques qu’humains. Il n’est donc pas surprenant que des personnes comme Harari affirment qu’il n’y a pas d’âme, pas de liberté (pour vous) et que les machines sont capables de la même créativité que les humains. Une personne vide, sans âme ni créativité, va supposer que toutes les autres personnes sont vides. Une personne immorale sera également obligée de prouver que tous les autres sont aussi immoraux qu’elle. Ou bien, elle sera obligée de prouver qu’elle est supérieure à tous les autres parce qu’elle a embrassé son immoralité.

Les élites croient-elles vraiment en un véritable « diable » avec des sabots, des cornes et une fourche ? Je n’en sais rien. Ce qui compte, en revanche, c’est le moteur philosophique de leur culte. Leur objectif est de convaincre une majorité de la population qu’il n’y a ni bien ni mal. Tout est vide. Tout est relatif aux exigences du moment et aux exigences de la société. Bien sûr, ils veulent contrôler la société, alors tout serait vraiment relatif à LEURS exigences.

Si vous voulez voir quelque chose de vraiment démoniaque, imaginez un monde dans lequel toute vérité inhérente est abandonnée au profit d’une perception subjective. Un monde qui répond aux préférences des psychopathes sans aucun impératif éthique. Un monde où la fin justifie toujours les moyens. C’est la voie luciférienne et la voie globaliste. Et peu importe à quel point ils le nient, la réalité de leurs croyances est visible dans les fruits de leur travail. Où qu’ils aillent, la destruction, le chaos et la mort les suivent.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

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