Moment propice à l’apprentissage


« Dans le sillage de l’accord de complaisance conclu avec Hunter Biden, qualifier Washington de marécage est une insulte aux marécages et, franchement, à toutes les zones humides en général. Nous devons redéfinir la loi sur l’eau (Clean Water Act) afin d’y inclure toutes les zones adjacentes à celles de Biden. » – Margot Cleveland, avocate et analyste juridique


Par James Howard Kunstler – Le 23 juin 2023 – Source Clusterfuck Nation

« Je suis fier de mon fils » – Joe Biden

J’espère que vous êtes d’accord pour dire que cette semaine a été instructive pour notre république, qui a coulé vers le fond aussi vite que le submersible Titan en route vers sa grand-mère, le HMS Titanic. Voici ce que j’ai appris, par exemple, de la visite du conseiller spécial John Durham à la commission judiciaire de la Chambre des représentants : Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il n’avait pas demandé le témoignage devant un grand jury des principaux responsables du canular de la collusion avec la Russie – Comey, McCabe et Strzok – il a répondu que cela aurait été « improductif » parce qu’ils avaient l’habitude de prétendre qu’ils ne se souvenaient de rien lorsqu’ils témoignaient devant le Congrès.

C’est une théorie juridique intéressante. Si c’est le cas, nous devons supposer que tout témoin dans une enquête criminelle peut refuser de témoigner en invoquant une mémoire défectueuse. Je ne suis pas juriste, bien sûr, mais n’est-il pas vrai que les témoins peuvent être amenés à se souvenir d’événements lorsqu’on leur présente des preuves ? Par exemple, « …voici le texte de votre smartphone du 29 juillet disant, « Ne vous inquiétez pas, nous l’arrêterons [Trump] ». Quels moyens aviez-vous à l’esprit pour y parvenir, M. Strzok ? »

Au cours des quatre années qui ont précédé sa comparution personnelle devant la Chambre des représentants, beaucoup d’entre nous ont été trompés en pensant que M. Durham était un homme sérieux (j’en étais sûr). (Il s’est avéré que la féroce pilosité faciale cachait une personnalité plutôt timorée. M. Durham n’a apparemment pas osé tester les limites de la voie étroite tracée dans les directives de cadrage établies par le procureur général de l’époque, M. Barr. M. D. a bien trouvé une ligne de conduite criminelle entre l’artiste de Lawfare Michal Sussmann, la société de désinformation Fusion GPS, le cabinet d’avocats Perkins Coie et la candidate Hillary MyTurn dans la création et la commercialisation du dossier Steele – mais il n’a jamais appelé Hillary pour qu’elle s’explique à ce sujet (ou sur quoi que ce soit d’autre qu’elle ait fait en 2016). C’est un peu bizarre.

Alors que ses omissions et ses faux pas ont été mis en lumière par les membres républicains, M. Durham a été agressé, mis au pied du mur, piétiné et s’est fait pissé dessus par les Démocrates de la commission, qui s’efforcent toujours de soutenir la fraude sur la collusion avec la Russie, contre toute évidence et toute raison. Comme d’habitude, c’est le représentant Adam Schiff (D-CA) qui a mené l’attaque. Il a été récompensé le lendemain par un vote de censure pour sept années de mensonges éhontés sur cette fraude, et a été déchu de son siège à la commission des renseignements de la Chambre des représentants, qu’il a utilisé, en tant que président de l’époque, pour lancer la procédure de destitution de Trump n° 1 en 2019 avec le faux « lanceur d’alerte » (et gobelin de la CIA) Eric Ciaramella, que M. Schiff a naturellement menti sur le fait qu’il n’avait jamais rencontré avant la procédure.

En ces derniers mois du régime de « Joe Biden », nous avons droit à une cavalcade de révélations exposant la dégénérescence d’un système judiciaire fédéral en guerre contre le peuple américain et ses machinations louches au service de l’opération de corruption mondiale de la famille Biden. Jeudi dernier, la commission des voies et moyens de la Chambre des représentants, présidée par le député Jason Smith (R-MO), a publié la déclaration sous serment de l’agent spécial superviseur de l’IRS, Gary Shapley, à la suite d’une déposition faite à huis clos le 26 mai. Ce document révèle un programme concerté du ministère de la justice visant à entraver, obstruer, retarder, détourner et enterrer une vaste affaire d’évasion et de fraude fiscales contre Hunter Biden, impliquant des millions de dollars collectés auprès de personnes et d’entités étrangères sans qu’aucun service discernable n’ait été rendu en retour.

J’affirme, preuves à l’appui… M. Shapley a déclaré sous serment : « …quelles que soient les motivations, à chaque étape, des décisions ont été prises qui ont eu pour effet d’avantager l’objet de l’enquête. Ces décisions consistaient notamment à ralentir les étapes de l’enquête, à ne pas permettre l’exécution des mesures d’application, à limiter la ligne d’interrogation des enquêteurs à l’égard des témoins, à induire en erreur les enquêteurs sur le pouvoir d’inculpation, à retarder toute action des mois avant les élections [de 2020] pour s’assurer que l’enquête ne s’arrête pas bien avant que le mémorandum de politique générale n’impose la pause. »

Hunter Biden portait le nom de code « Sportsman » lorsque l’affaire a été ouverte en 2018. Des signaux d’alerte dans les relevés de virements bancaires de Hunter Biden et de ses associés, portant sur des millions de dollars, ont déclenché l’enquête de l’IRS. Ce n’est qu’un an plus tard que l’on a retrouvé l’ordinateur portable de Hunter, rempli de notes sur les pots-de-vin versés ainsi que de preuves documentaires éclatantes de crimes sexuels et de crimes liés à la drogue. Le FBI a vérifié son authenticité en novembre 2019 en comparant le numéro de l’appareil à l’identifiant Apple iCloud de Hunter Biden.

Au passage, notons que c’est exactement au même moment que la commission des renseignements de la Chambre des représentants, sous la houlette de son président Adam Schiff, a entamé son enquête de destitution contre le président Donald Trump. Le procureur général William Barr et le directeur du FBI Chris Wray savaient donc que l’ordinateur portable de Hunter existait et qu’il contenait des preuves de transactions financières suspectes avec la Russie, la Chine et, plus particulièrement, l’Ukraine – puisque la procédure de destitution de M. Trump était basée sur une demande de renseignements téléphoniques qu’il avait adressée au président ukrainien Zelensky, concernant les activités de la famille Biden dans ce pays. Ni M. Barr ni M. Wray n’ont alerté les avocats de M. Trump au sujet des preuves contenues dans l’ordinateur portable – qui auraient fourni des preuves à même de le disculper d’un motif raisonnable pour l’appel téléphonique de M. Trump. Comment ne pas parler d’obstruction à la justice ?

Le témoignage de M. Shapley n’est qu’un des fils de la tapisserie beaucoup plus vaste de la corruption de la famille Biden qui est en train de s’éclaircir. La Commission de surveillance du député James Comer poursuit sa plongée dans les dossiers de virements bancaires de la famille Biden – avec ses preuves de blanchiment d’argent par le biais des sociétés écrans de Biden – et l’enregistrement vocal direct de « Joe Biden » discutant des arrangements financiers de sa famille avec Petro Poroshenko, alors président de l’Ukraine de 2014 à 2019, ainsi que d’autres preuves accablantes liées à une source humaine confidentielle « de confiance » (et bien payée) du FBI dans le document FD-1023 très controversé qui a récemment été remis à la Commission de surveillance.

En bref, la marée se retire alors même que le soleil se couche sur « Joe Biden » en tant que président. Lui et ses manipulateurs peuvent croire qu’ils bénéficient de la protection d’une presse complaisante, mais même cette protection a ses limites. La destitution arrive, même si elle n’est pas aussi rapide que le souhaite la députée Lauren Boebert, et si elle arrive, il ne sera pas possible d’ignorer la présentation brutale de preuves tangibles, même si Joy-Ann Reid de MSNBC s’ébroue et ricane.

En attendant, comprenez que « Joe Biden » fait seulement semblant de se présenter à la réélection et que son parti fait semblant avec lui juste pour le moment désespéré actuel. D’ici peu, tout leur édifice de mensonges et de mauvaise foi, puant et grinçant, s’écroulera. Joe Biden devra démissionner ou la nation assistera au spectacle, cette fois, d’un procès au Sénat pour cause réelle, corruption et trahison, et pas seulement pour une fausse animosité. Et alors, même Gavin Newsom ne pourra pas sauver le parti Démocrate dans son alignement actuel et ses habitudes nauséabondes. S’il survit, Robert F. Kennedy Jr. devra le reconstruire de fond en comble et expulser les démons qui l’infestent.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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