Par Tom Luongo – Le 15 juillet 2022 – Source Gold Goats ‘N Guns

Le fait que nous n’ayons pas le droit de voir les agriculteurs néerlandais se révolter contre la confiscation de leurs terres condense tant d’idées en une seule non-image brutale. Les pouvoirs en place, la bande de Davos, sont en train de perdre, mais ils ne l’admettront jamais et n’arrêteront pas d’essayer de gagner… jusqu’à ce qu’ils soient morts ou à court d’argent.

L’année 2022 était censée être l’année où ils auraient conclu l’affaire, l’année où ils auraient eu tout ce qu’il fallait pour remporter le match. Ils ont installé Fongique Joe aux États-Unis, Mario Draghi était en place pour liquider l’Italie, Jens Weidmann était à la tête de la Bundesbank en Allemagne avec les Verts qui détiennent tout le vrai pouvoir politique et ils ont entraîné tout le monde dans une guerre contre l’Ukraine pour mettre la Russie en faillite et par extension isoler la Chine.

Tel était le plan. Il devait être soutenu par des perturbations des chaînes d’approvisionnement qui provoqueraient une inflation impossible à juguler par la politique des banques centrales, tout en conduisant le monde au bord du gouffre énergétique, rendant les produits de base du monde développé inabordables pour les classes moyennes et inférieures.

C’est le monde que Davos a construit. Le seul problème est que trop de gens ont simplement dit : « Vous savez quoi ? Non. » Maintenant, ça ne compterait pas pour Davos si vous et moi disions ça. Nous ne sommes que des fourmis sur lesquelles on peut marcher. Ils ont de multiples couches d’opérations psychologiques et de distractions pour nous dresser les uns contre les autres et marginaliser la dissidence jusqu’à la rendre insignifiante.

Que nous le voulions ou non, nous serons suivis par de multiples bases de données à travers notre activité en ligne, nous subirons des pressions dans nos emplois merdiques pour nous conformer sous peine de risquer la ruine financière et notre réputation, et on nous racontera les mensonges les plus flagrants sur la nécessité de tout cela.

Mais lorsque les plans de Davos ont menacé certaines des personnes les plus puissantes du monde, y compris celles avec lesquelles ils s’étaient précédemment alliés, c’est là que le train a commencé à dérailler. Cela a donné l’occasion à un groupe de globalistes de s’attaquer à un autre groupe de globalistes et de tout gâcher. Le véritable pouvoir qui avait été supprimé par la création excessive de crédit (c’est-à-dire les eurodollars) était maintenant confronté au moment où il pourrait inverser le flux de capitaux.

C’est d’abord la Russie qui, en 2014, a déclaré son indépendance en s’opposant à la junte ukrainienne et en prenant la Crimée, puis en intervenant pour arrêter le pillage de la Syrie en 2015.

Puis ce fut le tour des banques commerciales américaines menées par la Réserve fédérale, en commençant par l’introduction du SOFR – Secured Overnight Funding Rate – en 2017 et la nomination de Jerome Powell à la présidence du FOMC par le président populiste Donald Trump.

Aujourd’hui, nous regardons la Fed précipiter l’économie mondiale dans un iceberg que l’on a longtemps pensé pouvoir éviter. C’est impossible. Nous devons le heurter et prendre nos coups. C’est ce qui préparera le terrain pour un renversement du monde que Davos est en train de construire, et c’est l’héritage que cette génération doit laisser à la suivante ou l’humanité entrera dans un âge sombre de plusieurs siècles de contrôle technocratique ou pire, un effondrement sociétal complet.

Alors, regardez autour de vous. La Russie est en train de gagner en Ukraine. Le Sud a refusé d’être intimidé et a soutenu Poutine. Les sanctions détruisent l’UE. Le dollar américain est toujours roi (pour l’instant) et sape la base du pouvoir de Davos, de l’Union européenne et du système bancaire européen.

La Fed relève allègrement ses taux pour détruire l’administration Biden et mettre les États-Unis sur une voie fiscale plus durable et plus modeste, ce que le monde souhaite désespérément. Draghi est viré en Italie, l’Europe de l’Est tombe tandis que Viktor Orban s’élève en Hongrie. Les BRICS se développent et l’OTAN se fracture.

Faisons de 2022 l’année de la défaite de Davos.

Voici mon dernier entretien avec le podcast Around the Empire, où nous prenons du recul par rapport aux détails et où nous exposons les choses de manière un peu plus générale.

Tom Luongo

Traduit par Zineb, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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