Par Brandon Smith – Le 7 septembre 2017 – Source alt-market.com
Dans de nombreuses entretiens et articles, y compris mon article intitulé « La stratégie globaliste : utiliser des gauchistes et des provocateurs pour faire enrager les conservateurs et les diaboliser », j’ai averti les gauchistes qu’ils sont exploités par les mondialistes comme moyen de conduire les conservateurs vers une plus grande centralisation sous Trump et le gouvernement fédéral et que s’ils continuent sur la voie qu’ils ont adoptée, une réponse totalitaire pourrait être imminente.
J’ai également été clair pour dire aux conservateurs que les groupes de marxistes culturels comme les Antifas et les Black Lives Matter, tels qu’ils existent aujourd’hui, sont des tigres de papier ; ils ne sont pas physiquement ou stratégiquement capables d’être les soutiens de la malveillance de leurs idéologies. En d’autres termes, une réponse totalitaire n’est pas justifiée (une réponse totalitaire n’est JAMAIS justifiée) et n’influerait que pour les efforts à long terme visant à détruire nos principes constitutionnels.
En résumé, l’objectif de l’establishment est d’utiliser des groupes d’extrême-gauche comme un petit bâton pour provoquer le vrai tigre, les mouvements conservateurs. Le but, je crois, est d’inciter les champions de la liberté jusqu’à un point où ils seraient prêts à « faire fi des règles » et à rationaliser l’abandon de leur moralité afin de vaincre ce qu’ils pensent être un grand mal. À l’instar de tous les changements moralement relativistes de la société, il y aura derrière l’affirmation que c’est pour « le plus grand bien du plus grand nombre », ou que « l’autre côté est bien pire, cela justifie donc notre tyrannie »…
À la fin, des groupes comme les Antifa seront jetés aux loups, car les globalistes n’ont pas l’intention de « gagner » une guerre contre les conservateurs. Cela n’a jamais été le plan.
Si vous souhaitez mesurer à quelle vitesse notre nation se déstabilise par ce programme, il est utile de voir à quelle allure les institutions gouvernementales et les politiciens abandonnent ou lâchent les gauchistes. Plus vite ils le font, plus il est probable qu’un événement sous la forme d’une crise majeure soit en cours.
Au cours de la dernière semaine, tout le récit entourant la relation des médias avec les Antifas s’est sérieusement dégradé. Par exemple :
Selon les documents obtenus par Politico, le FBI et le DHS ont officiellement classé les Antifas comme groupe terroriste. Le DHS a déclaré que ces documents ne devaient pas être rendus publics.
Les médias traditionnels, les plus grands défenseurs des groupes marxistes culturels, ont dû recevoir un mémo, car leur son de cloche s’est vite muté en charges négatives contre ces Antifas. Le Washington Post les a incendiés pour avoir attaqué des « manifestants pacifiques de droite » (Auriez-vous jamais pensé voir les mots « manifestants pacifiques de droite » dans un torchon de l’establishment comme The Washington Post ?).
Le Los Angeles Times a également vilipendé la violence de l’extrême gauche, tandis que The Atlantic a mis en garde contre la « montée d’une gauche violente ».
Même la fanatique de gauche Nancy Pelosi s’est publiquement positionnée contre les Antifas, déclarant que les membres violents devraient être « enfermés ».
Il s’agit d’un tournant assez fascinant à 180 degrés depuis quelques semaines, alors que tous les regards étaient braqués sur des groupes « nationalistes blancs » comme principale menace pour l’Amérique. Mais cela signifie-t-il que l’establishment a réussi à s’interroger honnêtement et a réalisé quels sont les vrais acteurs violents de ce conflit ? Non.
Comme je l’ai prédit bien avant les élections de 2016, l’utilité de la gauche a une durée de conservation. Si l’establishment était intéressé à suivre le concept selon lequel Trump doit être « éjecté », il conserverait un soutien public complet derrière des groupes comme les Antifas. Au lieu de cela, l’establishment joue le jeu de la main cachée.
À l’heure actuelle, il semblerait que les groupes Antifa soient désignés pour jouer le rôle des opprimés, celle d’une insurrection battue mais encore active contre un « régime de plus en plus fasciste ». Cependant, certains événements doivent avoir lieu pour que ce récit puisse entrer dans la conscience nationale. Par exemple, bien que les globalistes puissent retirer leur soutien aux gauchistes extrémistes en public, ils continueront probablement à les soutenir par des financements privés, par des hommes comme George Soros qui l’a toujours fait. Les gauchistes devront également user d’une plus grande violence qu’ils ne l’ont déjà fait.
Comme je l’ai mentionné dans mon article « Les gauchistes militants sont plus une gêne qu’une menace réelle pour la liberté », publié en mai, les organisations régulières de protestation des Antifas ne constituent pas une véritable menace. Cela dit, il y aura éventuellement des groupes Antifa qui seront directement formés par les organismes gouvernementaux pour commettre des actes terroristes, tout comme The Weather Underground aux États-Unis dans les années 1970 ou les groupes terroristes contrôlés et bien armés en Europe pendant l’opération Gladio des années 1950 aux années 1990. Finalement, tous les gauchistes seront associés aux actions de ces groupes agissant sous faux-drapeaux.
En attendant, l’administration Trump joue son rôle en préparant le terrain pour une future répression via la loi martiale. La dernière mesure de Trump ? Relancer le programme 1033 du ministère de la Défense, qui redonne des quantités considérables de surplus de matériel militaire aux services de police à travers l’Amérique.
Que va-t-il se passer ensuite ? Eh bien, à mon avis, la prochaine étape la plus logique pour les globalistes sera de lancer une attaque sur une cible civile ou gouvernementale et veiller à ce que les gauchistes soient impliqués ou accusés. Avec le fanatisme des gauchistes aujourd’hui presque à la hauteur de celui des fondamentalistes islamiques, j’imagine qu’il ne sera pas très difficile de trouver des imbéciles utiles pour mener une telle action.
Les scénarios d’attaque les plus susceptibles à mon avis ? Les groupes de terroristes de gauche soutenus par les gouvernements ont souvent utilisé des bombes comme méthode préférée. À plus grande échelle, je n’exclus pas l’assassinat de politiciens ou même l’ÉCHEC d’une tentative d’assassinat sur Donald Trump. Ce serait des déclencheurs parfaits pour une répression fédérale plus large sur les gauchistes, alimentant encore plus d’animosité envers Trump par les progressistes et fournissant une justification pour que les conservateurs imposent la loi martiale.
Pour certaines personnes sans instruction sur les aspects les plus pointus du terrorisme sous faux drapeau, cela ressemblera à une « théorie du complot ». Certains d’entre eux sont en effet des spéculations de ma part, mais tout cela est basé sur des programmes exposés d’opérations passées de haut niveau par diverses entités de l’establishment pour engendrer des troubles civils ou pour manipuler une partie d’une société, pour soutenir une plus grande centralisation et toujours moins de libertés.
Encore une fois, comme je l’ai déjà dit, la cible réelle a toujours été les conservateurs. Les principes conservateurs sont la principale menace pour le globalisme. Afin d’éliminer ces principes, il ne suffit pas d’essayer d’éliminer les personnes qui les considèrent comme chers à leur cœur. Cela n’influera que la propagation de tels idéaux ; les globalistes atteindraient l’effet contraire qu’ils désirent. Par conséquent, ils doivent manipuler les conservateurs pour qu’ils abandonnent volontairement ces principes de liberté constitutionnelle et de gouvernement limité. Les conservateurs doivent être transformés en tyrans. C’est seulement alors que les principes conservateurs disparaîtront vraiment.
Des groupes de gauchistes comme les Antifas sont censés être un catalyseur de cette transition, tout comme leurs ancêtres communistes ont été un catalyseur pour la montée du fascisme en Italie au début des années 1920. Ils ne seront pas le seul mécanisme, mais ils seront un mécanisme important. Alors que nous sommes témoins de l’apparition de l’extrême gauche, la tentation sera grande d’assumer la victoire – que nous avons gagné et que les combats finiront bientôt. Rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité. Les Antifas ne s’en iront pas, ils se transformeront simplement en quelque chose de pire ; quelque chose de plus utile pour les globalistes comme Soros. Si nous sommes distraits du constitutionnalisme et de la poursuite des globalistes par cette incarnation nouvelle mais plus violente, ce seront les conservateurs, pas les gauchistes, qui finiront par devenir la plus grande menace pour nos propres idéaux.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone
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