Un agent américain craint le chaos que pourrait causer le PCC dont l’économie est au bord du gouffre. Les ventes de l’entreprise Geely sont en chute libre.
Le 8 Janvier 2019 − Source Banned Book
La guerre commerciale sino-américaine est au point mort. Selon les analystes, le dernier round de négociations qui s’est déroulé le 7 janvier à Pékin a vu la délégation américaine demander à sa consœur chinoise de lui présenter un plan concret prouvant le sérieux de ses engagements. De fait, si les pays occidentaux expriment leur manque de confiance envers le PCC [Parti communiste chinois, NdT], c’est la conséquence de l’affaire du réseau 5G. Les experts en communication américains craignent que la domination chinoise du réseau 5G à l’échelle mondiale puisse être utilisée pour détourner des villes à des fins militaires, les attaquer et y semer le chaos. Taiwan Unicom qui a accompagné la ville de Jinhua (province du Fujian) dans le développement de son industrie des semi-conducteurs, accueille en son sein une centaine d’experts dans le domaine de la mémoire informatique. Ils sont aujourd’hui de retour à Taïwan : c’est la première fois qu’un tel événement se déroule sur l’île depuis le début de l’année. L’économie chinoise est en récession : le volume des ventes du géant de l’automobile Geely a chuté de 44 % en décembre.
L’objectif de ce round de négociation sino-américain est de prendre connaissance des assurances que propose Pékin pour la réussite de son plan.
Le média Epoch Times à destination des Chinois expatriés a récemment traduit un article du Wall Street Journal datant du lundi 7 janvier qui rapporte les propos d’un expert du dossier : ce lundi, Jeffrey Gerrish, vice-représentant américain au commerce et meneur de la délégation américaine pendant le dernier round des négociations, exhorte le vice-ministre du Commerce Wang Shouwen, également représentant pour la Chine, à présenter des assurances quant au respect de leur agenda. C’est une occasion en or pour le PCC d’apaiser le conflit.
D’après les informations de cette source, le PCC a indiqué vouloir se procurer des marchandises américaines : suite à cette déclaration, les intéressés ont voulu connaître la nature des marchandises, ainsi que la date d’achat prévue. En outre, Pékin avait auparavant annoncé un assouplissement de la législation sur les investissements étrangers en présentant la première ébauche d’un projet de loi ; en réaction, les Américains pressent le gouvernement chinois de présenter des garanties d’antidumping, et de ne pas utiliser cette loi comme un prétexte pour contrôler ce marché et empêcher leurs entreprises d’y entrer.
À ce jour, le PCC n’a montré aucune preuve du bon déroulement de ce projet, et les entreprises américaines font face à des barrières commerciales toujours plus sévères. Les représentants du gouvernement Trump ont déclaré espérer ne pas se trouver devant un autre piège, qui de plus ne mènerait à rien. Il semble alors logique que le gouvernement américain batte en brèche les méthodes de Pékin, et continue d’imposer en réaction des barrières douanières punitives aux entreprises chinoises tant que le PCC n’aura pas fait montre de sa bonne volonté.
Myron Brilliant, vice-président exécutif de la Chambre de commerce américaine, a déclaré que les expériences précédentes ont influencé le déroulement de ce round de négociation, et que l’un des sujets les plus importants qui a été abordé était d’estimer « si le gouvernement de Trump était prêt ou non à croire au bon déroulement de l’accord non-discriminatoire proposé par Pékin, quand il ne présente ni assurance de son respect, ni mesures législatives allant dans ce sens. »
L’armée américaine avertit du danger d’un monopole du réseau 5G par la Chine : il faut se protéger contre les voitures automatiques pouvant renverser les gens, et des drones menaçant des avions.
L’antenne chinoise de Radio France Internationale relaie le média coréen Chosun Ilbo qui citait lui-même ce 8 janvier un article écrit par Bloomberg datant du 5 janvier rapportant les propos d’un membre du département de la Défense américain qui a averti que « si la Chine monopolise le réseau de communication 5G, alors l’ère où elle pourra détourner [ … les objets communicants pour paralyser ou semer le chaos, NdT] les villes à des fins militaires est peut-être proche. »
D’après le quotidien, l’avertissement a été prononcé par Robert S. Spalding, un brigadier général de la réserve de l’armée de l’air américain. Bloomberg a pu consulter le document où ces avertissements sont inscrits : « Le PCC a l’intention de dominer le marché du réseau 5G, ce qui pourrait être une grande menace pour la sécurité mondiale. Il faut bâtir un nouveau réseau plus sécurisé capable de repousser les velléités de domination chinoise. »
« Si le PCC contrôle plus de 100 millions d’équipements sur le réseau 5G, alors il disposerait d’une force capable de semer le chaos à l’échelle mondiale, en plus d’être capable de surveiller internet de manière toujours plus extensive.
Si le PCC contrôle le marché, alors il pourra détourner des villes à des fins militaires », ajoute-t-il. 據他解釋。 Cela inclut le déroutage de voitures automatiques pouvant renverser des personnes innocentes, ou bien l’envoi de drones dans les moteurs d’avions, laissant peu de chances de survie. « À travers le réseau 5G, le monde se connecte de plus en plus, ce qui le rend de plus en plus vulnérable face au PCC. »
Dans son rapport est également inclus la stratégie qu’il faudrait selon lui développer : « Il faut 3 ans avant de mettre sur pied un dispositif capable de surveiller les équipements connectés, et qui soit capable de détecter ceux tombant sous le contrôle du PCC pour ensuite les déconnecter et les isoler. »
Il est également mentionné que le président Trump et son gouvernement ont rapidement pris position. Si on veut accompagner correctement le développement du réseau 5G (aussi appelé la « quatrième révolution industrielle ») et ses technologies innovantes comme la voiture automatique et l’intelligence artificielle, il est impensable que les préconisations du PCC deviennent la norme mondiale.
Le marché de l’automobile chinois en déroute ! Les ventes d’automobiles de l’entreprise Geely ont chuté de 44 % en décembre.
Le Wall Street Journal a publié dans ses colonnes les derniers résultats de l’entreprise Geely, fortement influencés par le déclin du marché de l’automobile chinois qui s’élève à 1,5 million de voitures vendues, ce qui est en dessous des 1,8 million prévues. À cela s’ajoute la chute des ventes en volume du mois de décembre à hauteur de 44 % par rapport aux chiffres de l’année dernière. L’entreprise de conseil spécialisée dans le domaine de l’automobile ZoZogo a estimé que les ventes en volumes sur le marché automobile chinois ont chuté de 3% par rapport à 2017, ce qui est la première régression en 20 ans. Pour Michael Dunne, le dirigeant de l’entreprise, la confiance meurtrie des consommateurs en un marché déjà instable causerait une nouvelle chute de 5 % en 2019.
Morgan Stanley a également constaté que la diminution de la demande sur le marché national chinois a grandement influencé les ventes en volume et a ainsi forcé Geely à revoir ses prix à la baisse, en même temps que ses actions perdaient en valeur. En raison de ce climat, les actions de l’entreprise ont perdu 8 % ce 3 janvier, ce qui s’est traduit par une perte de valeur de l’entreprise s’élevant à 1,2 milliard de dollars, la plus significative depuis 11 mois.
D’après le média taïwanais Jingji ribao, Taiwan Unicom accueille en son sein une centaine d’experts taïwanais dans le domaine de la mémoire informatique ; ils rentrent aujourd’hui sur l’île. C’est la première fois qu’un tel événement se déroule sur l’île depuis le début de l’année.
L’entreprise, chargée de développer des projets autour des DRAM, avoue avoir supprimé 300 postes à Jinhua (province du Fujian), car l’entreprise Micron a accusé la ville de lui avoir volé des secrets commerciaux. Les États-Unis ont également cessé d’exporter des semi-conducteurs et des composants à Jinhua, d’où une interruption des lignes de production de la ville. L’industrie s’autorise à penser que le retour de cette centaine d’experts ne serait que la première vague, et que bien d’autres sont à prévoir.
Réseau Appolo (阿波羅網) rapporté par Lin Yi
Note du traducteur Voici le genre d’article de propagande qu’il est possible de lire sur les médias taïwanais. La position est on ne peut plus claire, ce qui n’est pas très étonnant quand on connaît la situation diplomatique de la région.
Et quand c’est Soros qui le dit … on sent venir une coordination à l’échelle globale.
Traduit par Remi, relu par Manuel, pour le Saker Francophone