Le tiers-monde est éternellement à la poursuite de l’homme blanc


Par Brandon Smith − Le 28 mai 2025 − Source Alt-Market

Cette semaine, j’ai fait des recherches sur l’histoire de l’économie africaine moderne ainsi que sur les effets financiers du « colonialisme », principalement dans le but de déterminer si l’Afrique se porte mieux avec ou sans l’influence occidentale. On peut bien sûr affirmer que les divisions raciales telles que l’apartheid en Afrique du Sud ou la ségrégation en Rhodésie ont leurs propres effets sociaux oppressifs qui vont au-delà des aspects financiers. Il y a aussi l’argument selon lequel seuls les « colons blancs » ont jamais bénéficié des infrastructures qu’ils ont construites (ce qui est en fait faux, car partout où les colons blancs se sont installés, tout s’est amélioré pour tout le monde, de l’accès à l’eau aux routes en passant par les soins médicaux).

Cependant, je pense qu’il est légitime de se demander si ces nations connaissaient une croissance et une prospérité sous la gouvernance blanche, ou si les choses étaient relativement les mêmes. Nous ne sommes pas censés en parler, nous sommes seulement censés dire « le colonialisme, c’est mal ». Je m’en fiche, je veux juste savoir quelle est la réalité.

Au cours de mes recherches, je suis tombé sur une vidéo intéressante dans laquelle un Sud-Africain noir présentait la question raciale et la question sud-africaine d’une manière simple mais très claire. En résumé, il disait :

Les Africains sont éternellement à la poursuite de l’homme blanc.

 

Ce qu’il veut dire, c’est que la culture africaine, certains éléments de la culture noire, le tiers-monde en général, tous essaient constamment de s’approprier ce que la culture occidentale blanche construit. Il affirme que partout où la population blanche en Afrique diminue ou émigre, le pays « devient un trou à rats ». Les Africains poursuivent donc les Blancs.

Lorsque les Blancs d’Afrique s’installent en Australie, au Canada, aux États-Unis ou en Europe, les Africains tentent de les suivre. Au lieu de construire leurs propres communautés et nations, ils utilisent puis finissent par détruire les infrastructures déjà construites par les Blancs. Ils ne les remplacent jamais par quoi que ce soit d’autre. Ensuite, ils émigrent à l’étranger, là où se trouvent les Blancs, car leurs propres nations sont en plein chaos. Finalement, ils commencent à détruire ces pays.

Les gauchistes qualifieront cet argument de « raciste » et ancré dans la « suprématie blanche », mais c’est un Sud-Africain noir qui fait cette remarque. Ce n’est pas raciste, c’est juste une observation d’un fait concret. Lorsque la Rhodésie est devenue le Zimbabwe et que les Blancs ont été victimes d’un nettoyage ethnique, le pays s’est effondré et les Noirs sont morts de faim.

L’Afrique du Sud opprime (ou tue) systématiquement les citoyens blancs parce qu’elle veut les terres qu’ils possèdent (elle chasse les hommes blancs). Les Afrikaners représentent 7 % de la population, mais constituent environ 70 % de l’agriculture et de la production alimentaire. Au lieu de considérer la population blanche comme un atout précieux pour le pays, ils la traitent comme un ennemi étranger. Ainsi, le pays s’enfonce davantage dans le désespoir économique et est aujourd’hui au bord de l’effondrement.

Lorsque Matamela Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, est entré nonchalamment à la Maison Blanche avec son large sourire et son importante délégation, c’était pour obtenir de l’argent. Il n’était pas là pour expliquer comment il allait améliorer la situation dans son pays. Et il n’était certainement pas là pour débattre des détails de la purification ethnique des Blancs dans son pays ou de la confiscation de leurs terres par le gouvernement. Non, il était un dirigeant africain noir qui demandait l’aumône à un président américain blanc.

Dans ce cas, il estime que son pays a droit à cet argent, ce qui ne donne pas tant l’impression d’une mendicité que d’une arrogance prétentieuse. Si son pays pouvait se construire par lui-même, il le ferait. S’il avait la capacité de construire, d’innover et de se maintenir par ses propres moyens, il le ferait. Au lieu de cela, il traverse la moitié du globe pour se rendre aux États-Unis. Ils courent après l’homme blanc.

Ils ont eu plus de 30 ans pour faire fonctionner leur système, et au lieu de cela, tout est en ruine. Ils ne sont même pas capables de maintenir leur réseau électrique et leur approvisionnement en eau. Et ce n’est pas seulement le cas de l’Afrique du Sud, c’est vrai pour une grande partie du tiers-monde. En Europe, la population est beaucoup plus habituée à voir les Africains les poursuivre, mais nous observons une tendance similaire avec les Latino-Américains et les Sud-Américains qui poursuivent les Blancs aux États-Unis.

Partout où l’Occident construit, crée et améliore, le tiers-monde réclame sa part. Ils arrivent dans de vastes caravanes qui s’étendent sur des kilomètres. Ils débarquent de nuit sur les plages à bord de bateaux. Ils franchissent les frontières et entrent illégalement comme des envahisseurs, car ils considèrent l’Occident comme un butin à piller. Ils ne veulent pas construire leur propre société. Ils ne savent même pas par où commencer. Ils voient simplement ce que nous avons et ils veulent le prendre. Ils nous poursuivent partout où nous allons parce qu’ils ne peuvent pas nous imiter, ils ne peuvent que nous confisquer.

Dans la littérature progressiste, les Blancs sont généralement élevés au rang de méchants ultimes, les grands oppresseurs qui asservissent et détruisent. Pourtant, si cela était vrai, pourquoi le tiers-monde nous poursuit-il autant ? On pourrait penser qu’ils resteraient aussi loin que possible des Blancs, mais ils INSISTENT pour immigrer en Occident. Ou bien ils se plaignent de notre mode de vie capitaliste, mais ils ne partent jamais.

Par extension, les gauchistes affirmeront que les Blancs sont les « véritables envahisseurs » qui exploitent et volent le tiers-monde. En d’autres termes, nous « poursuivons l’homme brun ». Mais si tel était le cas, pourquoi les Blancs ne se précipitent-ils pas pour émigrer en Afrique ? Pourquoi la présence industrielle occidentale en Afrique est-elle en forte baisse ? Même les Africains noirs quittent l’Afrique en masse lorsqu’ils en ont l’occasion. Personne ne poursuit l’homme brun. Ce n’est pas vrai. Personne ne convoite ce qu’a une société de mendiants.

Je ne considère pas cela comme une question de race, mais comme une question de culture (je suis sûr que certains contesteront ce point de vue). Si vous regardez des pays comme le Japon ou la Corée du Sud, ils ne poursuivent pas les Blancs. Ils construisent leurs propres sociétés et alimentent leur propre progrès dans une large mesure. Ils n’ont pas besoin de la culture blanche ou occidentale pour se nourrir (la Chine en a besoin, mais c’est un tout autre sujet).

Certaines sociétés du Moyen-Orient restent relativement autonomes, tandis que d’autres considèrent l’Occident comme une cible à conquérir. La différence réside dans la culture, pas dans la couleur de peau. Et qu’ont en commun la plupart des cultures du tiers-monde ? Tout d’abord, elles disposent d’un surplus d’AK-47, ensuite, elles ont tendance à être socialistes ou communistes. Ce sont des cultures mendiantes avec une mentalité de mendiant.

Aux États-Unis, nous pouvons voir cette même mentalité se répandre dans certaines parties de notre propre société. Chaque fois que des Noirs américains de gauche réclament des réparations ou des privilèges spéciaux en matière d’emploi et d’éducation ou des aides financières dans le cadre de programmes DEI, ils s’en prennent en fait aux Blancs. Ils veulent ce que les Blancs ont et ils n’hésitent pas à le dire. Ils ne l’ont pas construit ni gagné, mais ils le veulent, et s’ils ne peuvent pas l’avoir, ils se feront un plaisir de tout détruire.

L’expression « fatigue noire » me vient à l’esprit, mais là encore, il s’agit bien plus d’une question de culture que de couleur de peau. C’est quelque chose dont les Blancs comme moi ne sont pas censés parler.

Franchement, je trouve que les divisions raciales détournent l’attention du problème plus important, qui est l’élitisme et le sabotage de l’Occident de l’intérieur par de riches oligarques afin de le remplacer par une « utopie » socialiste autoritaire. Cela dit, je ne peux ignorer le fait que certaines minorités aux États-Unis ont tendance à pencher vers l’extrême gauche, ou que la plupart des migrants du tiers-monde ont des idéaux socialistes.

Certes, des millions de libéraux blancs wokistes contribuent à attiser ce feu, mais là encore, la plupart des membres de la communauté noire sont heureux d’être utilisés. Ces personnes deviennent des ennemis parce qu’elles se sont laissées instrumentaliser dans l’espoir d’obtenir une part du gâteau occidental avant que tout ne soit pillé. Elles ne veulent pas construire pour elles-mêmes, alors elles deviennent volontairement les barbares aux portes de la ville.

Mon conseil à ces personnes est d’arrêter. Cessez de courir après l’homme blanc. Cessez d’essayer de vous nourrir du monde occidental. Faites l’effort de construire vos propres sociétés avec vos propres réalisations. Personne ne vous en empêche, sauf vous-mêmes. Vous êtes manipulés pour servir de bélier au globalisme et au multiculturalisme ; vous êtes un outil de déconstruction de l’Occident.

Par extension, cessez de convoiter ce que les Blancs ont construit au sein de vos propres communautés et commencez à considérer ces personnes comme des alliés précieux pour créer quelque chose de mieux.

Si vous essayez de leur prendre quelque chose, ils finiront par riposter et cela ne sera pas joli à voir. Mais ce qui est intéressant chez les Blancs (du moins les conservateurs), c’est que souvent ils vous aideront si vous leur demandez gentiment. Au lieu de les menacer, essayez plutôt d’apprendre d’eux. La plupart des Blancs que je connais aiment améliorer leur communauté par tous les moyens possibles et aiment aider ceux qui veulent s’aider eux-mêmes.

Au lieu de considérer les Blancs comme des ennemis à cause des « crimes » historiques dont tous les groupes ethniques se sont rendus coupables, pourquoi ne pas se tourner vers l’avenir ? Bien sûr, cela nécessiterait que les populations du tiers-monde abandonnent leurs tendances socialistes. L’idéologie d’extrême gauche est un poison qui affaiblit les nations et les cultures. Elle les condamne à la mendicité perpétuelle. Pour améliorer son avenir, il faut aspirer à créer, pas à voler.

Pourquoi ne pas cesser de pourchasser l’homme blanc et travailler avec lui à la place ?

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

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