Le certificat numérique vert, le coup d’état financier et l’agenda global dans l’UE


Senta Depuydt interroge Catherine Austin Fitts et Valérie Bugault


Le 27 avril 2021 − Source Russie Politics

Alors que la question de savoir si la pandémie pourrait servir un agenda global était considérée comme une hérésie et une théorie du complot il y a à peine un an, elle est maintenant ouvertement abordée comme » une merveilleuse opportunité » de procéder à « une grande réinitialisation » menée par un effort conjoint des Nations Unies et du Forum économique mondial.

Ce « grand reset« , également appelée « quatrième révolution industrielle », est censé conduire notre monde vers une société centralisée et numérique, contrôlée par l’intelligence artificielle, afin d’atteindre les objectifs du développement durable de l’Agenda 2030, le tout dans un bel emballage écologique.

Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial de Davos, le dit lui-même : « Cela devrait nous mener à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique », autrement dit réaliser le rêve transhumaniste d’une élite mondiale. Pour atteindre les objectifs de « leur » société meilleure, ils doivent d’abord installer un système de surveillance complet pour contrôler l’humanité. C’est là que le « passeport vert » ou certificat vert numérique et la réinitialisation financière entrent en jeu.

Entretien de Senta Depuydt, journaliste indépendante belge et fondatrice de Children’s Health Defense en Europe avec deux femmes extraordinaires : Catherine Austin Fitts et Valérie Bugault.

Catherine Austin Fitts est une analyste financière et une conseillère en investissement qui a cartographié la fraude américaine et internationale dans les institutions financières et gouvernementales alors qu’elle occupait un poste public en tant que secrétaire adjointe du département au logement du gouvernement américain. Catherine détaille la gouvernance mondiale et l’agenda de l’argent dans ses célèbres » rapports Solari « , sur son site Internet et dans de nombreuses vidéos. Elle nous met actuellement en garde contre la dérive totalitaire de cette » pas si grande réinitialisation « .

Mme Valérie Bugault est docteur en droit de l’université de la Sorbonne à Paris et a travaillé comme avocat fiscaliste avant de se focaliser sur l’analyse géopolitique de notre système monétaire, bien sûr avec une perspective sur les politiques nationales et internationales.

Aujourd’hui, nous discutons des trois questions suivantes. Comment le programme de réponse à la pandémie est-il lié à une réinitialisation financière opérée par les banques centrales ? Comment le Passeport Vert est-il un instrument pour prendre le contrôle sur les personnes et au niveau individuel et national ? Et que pouvons-nous faire pour changer cela?

Senta D.: Tout d’abord, nous avons toutes les trois quelque chose en commun : nous savions qu’une grande crise et une » grande remise à zéro » étaient prévues pour 2020. En dehors de la question de la nature de la maladie ou de l’origine du virus, je m’attendais à ce qu’une pandémie soit déclarée au début de la campagne électorale américaine. C’était logique si l’on considère la progression en faveur d’une vaccination mondiale utilisant les arguments de l’agenda de sécurité sanitaire mondiale (Global Health Security Agenda) et de la « menace sanitaire » pour empiéter sur les droits constitutionnels partout dans le monde. Catherine et Valérie, vous l’avez toutes deux vu arriver en observant la déroute totale du système économique actuel et de la bulle financière qui est en train de nous conduire à la » fin des monnaies » et aux plans pour un coup d’État économique international avec un système de crypto-monnaies géré directement par les banques centrales.

Valérie B. : Oui, le système économique actuel basé sur la création de la dette a permis aux banquiers centraux de voler l’argent de notre nation avec la complicité de nos gouvernements. Cela a été opéré par les banquiers de « la City » à Londres et aussi par la Réserve Fédérale aux États-Unis. La tendance actuelle est d’installer une monnaie numérique centralisée contrôlée par la Banque centrale européenne et d’imposer encore davantage leurs politiques à nos nations.

La France, l’Allemagne et l’Italie et leurs chefs d’État, en particulier Macron et Merkel, prennent leurs ordres directement de cette élite financière mondialiste. Macron a une ancienne carrière à la banque Rothschild, et Mario Draghi le nouveau premier ministre italien est l’ancien directeur de la Banque centrale européenne.

Senta D. : Dans l’UE, différentes mesures ont été prises dans le sens de cette » réinitialisation mondiale » en réponse à la pandémie. En avril, l’accélérateur ACT proposé par l’OMS, l’UE, la France et la fondation Bill et Melinda Gates a été voté par le Parlement européen et a donné des « pouvoirs spéciaux » à la Commission européenne afin d’accélérer la législation et le financement des vaccins Covid-19 et des solutions numériques. Cet instrument de législation en urgence a, par exemple, permis de voter une dérogation à l’évaluation des risques de la réglementation sur les OGM pour les vaccins Covid-19 ou encore de signer des contrats sans aucune transparence permettant une exonération complète de responsabilité pour les fabricants de vaccins. De plus, le Conseil de l’UE a autorisé la Commission à faire un énorme emprunt au nom des États membres sur les marchés des capitaux, pour un plan de relance de 750 milliards d’euros appelé « Next Generation EU ».

Le prêt est assorti de conditions relatives aux politiques numériques et « vertes » et à l’intention de l’UE d’obtenir des ressources propres et un pouvoir d’imposition directe sur les citoyens ou les entreprises de l’Union. En parallèle, la Banque centrale européenne a commencé à se préparer à un euro numérique.

Valérie B. : Absolument, mais d’un autre côté, il y a un mouvement de résistance qui se développe en Allemagne. Beaucoup se souviennent de ce qui s’est passé sous le régime de Weimar, lorsqu’une impression similaire de monnaie a provoqué une inflation incontrôlable et un grand effondrement économique qui a finalement conduit à la montée du nazisme. Un certain nombre d’industriels allemands ne veulent pas que l’histoire se répète et ils combattent ce coup d’État mondial au niveau des institutions européennes. Un tribunal de Karlsruhe a bloqué l’approbation du prêt « Next Generation EU » de 750 milliards, le jugeant inconstitutionnel. Et une douzaine d’autres pays ne l’ont pas encore ratifié. Il reste donc une marge d’action et une possibilité de bloquer ou du moins de ralentir ce mouvement. En théorie, il leur faut une approbation unanime de tous les États membres. Aujourd’hui, ils sont retardés dans le paiement des vaccins et des programmes de soutien.

Malheureusement, nous ne voyons pas la même chose en France, les gens pensent toujours qu’ils recevront une aide financière du gouvernement et ils discutent également de l’introduction d’un système de revenu universel. Ils n’ont pas la même conscience que les Allemands, ils ne réalisent pas qu’ils devront payer pour cette énorme dette, d’une manière ou d’une autre.

Catherine A.F. : Nous avons vu les mêmes tactiques utilisées aux États-Unis où le gouvernement fédéral crée des dettes pour les États et inonde le pays de dollars pendant que la Réserve fédérale travaille à la mise en place d’un système de monnaie numérique.

Tout l’objectif du Passeport Vert ou le Certificat Numérique Vert, c’est d’avoir un moyen de contrôler les gens et de créer une gouvernance totalitaire directe de l’humanité. Bien sûr, l’argent est un instrument parfait pour contraindre les gens. Un système de contrôle direct n’aurait plus besoin de banques, de forces de police ou de tribunaux. C’est en fait ce qui se passe déjà en Chine, par exemple avec leur « système de crédit social » dans lequel la façon dont vous vous comportez ou ce que vous dites conditionne votre accès aux voyages ou à l’achat de certains biens ou votre capacité à faire un prêt, etc.

Au niveau mondial, il s’agit de l’agenda ID2020 qui relie l’identité, les données bancaires, les données de santé et un système de suivi pour une surveillance permanente de chaque individu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Remarque : ce système est actuellement mis en œuvre en Inde avec le système Aadhar utilisé pour la banque numérique, qui stocke désormais également les dossiers de vaccination. Et si certains politiciens de l’UE ont « mis en garde » contre une éventuelle perte des libertés fondamentales lorsqu’ils ont discuté du passeport vert en public ou sur les médias sociaux, ils ont en même temps approuvé son accélération. (Guy Verhofstad par exemple)

Senta D. : Les informations dont nous disposons de la part d’initiés de l’UE confirment nos inquiétudes quant aux implications du Pass Vert. Apparemment, le Conseil de l’UE et la Commission ont pour objectif d’imposer les vaccins Covid-19 à l’ensemble de la population européenne d’ici 2023. Après l’acceptation du certificat numérique vert, les autres « options » telles que le test PCR et la preuve d’immunité, qui sont censées « respecter » les droits individuels de ne pas être vacciné, seront supprimées, probablement par un acte délégué. Tout le monde recevrait des vaccins ARNm une ou deux fois par an et bien sûr cela renforcerait l’utilisation du laissez-passer vert.

Catherine A.F. : Nous devons savoir ce qu’il y a dans ces fioles. Nous devrions obtenir des échantillons de vaccins Covid-19 du monde entier, créer un dépôt et les analyser pour voir ce qu’il y a dedans. Le scientifique en chef de Moderna a ouvertement déclaré que leurs vaccins « pirataient le logiciel de la vie » et il a comparé l’injection de leur technologie ARNm au téléchargement d’un nouveau système d’exploitation dans un ordinateur. Pour le reste, nous ne savons pas s’ils insèrent une sorte de puce, mais nous n’avons aucune garantie qu’ils ne le font pas non plus. Il y a quelques années, une équipe italienne a effectué une analyse indépendante de plusieurs vaccins et a trouvé de nombreuses nanoparticules qui n’étaient pas censées être là. Nous devons poser ces questions.

Senta D. : C’est le travail effectué par Gatti et Montanari de Nanodiagnostics avec un puissant microscope électronique. Ils ont identifié des nanoparticules d’origine métallique dans différents vaccins au cours d’une enquête qui a débuté après la mort de militaires italiens envoyés en mission à l’étranger. Leurs résultats ont montré la toxicité associée à ces nanoparticules et un risque élevé de cancer et de décès. Ces nanoparticules sont différentes des nanoparticules PEG ou polyéthylène glycol utilisées dans les vaccins Covid-19 comme « plateformes » pour délivrer les codes génétiques ARNm à l’intérieur des cellules humaines. Les deux peuvent être préjudiciables et endommager nos cellules, mais les nanoparticules PEG « enrobées de lipides » et les vaccins Covid-19 devraient également être analysés avec d’autres instruments qu’un microscope électronique, par exemple ils pourraient subir un séquençage génomique profond de « nouvelle génération ».

Note : Dans une récente émission de NBC « 60 minutes », Matt Hepburn, un colonel à la retraite du programme militaire DARPA, a expliqué qu’ils envisageaient d’utiliser une micropuce à insérer sous la peau pour détecter « les réactions chimiques à l’intérieur du corps et signaler les signes précoces de Covid-19 ». Selon lui, cela utilise un gel semblable à un tissu qui surveille et teste en permanence le sang d’un individu. Contrairement à d’autres vaccins, les vaccins Covid-19 ou plutôt les injections de l’opération warp speed ont été conçus comme une opération militaire dirigée par la DARPA, échappant en grande partie au contrôle des services de santé américains et ne sont pas éligibles pour une demande de Freedom Of Information Act.

Senta D. : Il est presque impossible d’obtenir une analyse indépendante des vaccins. Le protocole élaboré par le Département de la Défense et Interpol demande de collecter tous les flacons vides et de les stocker dans un récipient fermé à clé après utilisation. En Belgique, mon pays, les gens ne sont même pas autorisés à demander à l’avance quel vaccin ils vont recevoir et parfois ils ne savent pas avec quoi on les a vaccinés. Alors comment peut-on même parler de consentement éclairé ? Comment signaler une blessure due à un vaccin ? Comment obtenir quelque chose d’une assurance ? C’est incroyable.

Valérie B. : Pour le moment, ils ne sont pas encore prêts avec la technologie pour mettre en œuvre cette surveillance numérique dans un système de contrôle centralisé, mais les gens doivent être conscients de toutes les différentes expériences qui sont faites sur eux à tous les niveaux, au niveau du corps, au niveau social, au niveau économique. La crypto-monnaie est une expérience, les vaccins ARNm sont une autre expérience et les combiner ensemble est encore une nouvelle expérience.

Remarque : il est frappant de constater qu’IBM travaille avec Moderna pour créer un passeport numérique pour la santé. Pendant la Seconde Guerre mondiale, IBM était chargé d’établir des dossiers d’identification individuels comprenant des données sur la santé, la race et autres. L’entreprise a organisé la discrimination des personnes « essentielles » en bonne santé par rapport aux individus anormaux, faibles et, plus tard, aux juifs à « neutraliser » (voir les interviews de Vera Sharav et Naomi Wolfe). Alphabet, la société qui finance Google, finance également le développement de vaccins. En Israël, Pfizer a négocié l’accès à toutes les données relatives aux vaccinations. En Europe, Microsoft gérera les « centres de données sur la santé » qui centraliseront les dossiers médicaux nationaux. Microsoft a également déposé une demande de brevet reliant les signaux d’activité biologique et physique à un système de crypto-monnaie. Dans un scénario dystopique, un algorithme imposé par Gates et sa clique de « philanthropes » pourrait par exemple contrôler la manière de récompenser ou de sanctionner l’activité professionnelle, la consommation de drogues ou de médicaments, la fréquence, la distance ou le type de contact physique avec d’autres personnes, et ce 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, même à la maison.

Valérie B. : Si la dépopulation est à l’ordre du jour, cela faciliterait certainement ce coup d’état mondial car il faut encore une énorme infrastructure pour mettre tout cela en place et ce serait plus facile s’il y a moins de personnes à contrôler. Ici, vous devez vous demander qui fait tout cela. Je dis qu’il faut regarder ceux qui contrôlent le transport maritime et les axes des flux économiques. Encore une fois, nous pouvons penser à la ‘city’ de Londres. Bien que, comme Catherine l’a également souligné dans ses rapports, cela s’étende maintenant au contrôle de l’espace et des réseaux de satellites pour la communication numérique. Ici, nous avons une bataille en cours entre les États-Unis et la Chine.

Catherine A.F. : Quand on cherche à savoir qui se cache derrière toutes ces initiatives, on s’aperçoit que ce sont toujours les mêmes acteurs. Une équipe néerlandaise a réalisé une vidéo intéressante intitulée « Monopoly – Follow The Money » sur la Grande Réinitialisation. Ils ont examiné comment une poignée de grandes entreprises dominent tous les aspects de nos vies, la nourriture, les produits technologiques, l’énergie, les médicaments, les transports, les sociétés d’information, les banques, etc. Toutes mènent aux mêmes sociétés d’investissement géantes telles que Vanguard, Blackrock, Warren Buffet ou la Fondation Gates. D’une certaine manière, ils possèdent déjà tout, mais ils veulent maintenant aller plus loin et prendre le contrôle permanent de nos vies. Donc ils créent des problèmes, ils fournissent des solutions et ils changent les règles.

Senta D. : Alors que pouvons-nous faire pour les arrêter ? Comment pouvons-nous reprendre notre pouvoir ?

Valérie B. : Et bien je pense qu’il y a une fenêtre d’opportunité en ce moment. Ils ont besoin de tout pousser très vite mais ils ont été ralentis par différentes formes de résistance auxquelles ils ne s’attendaient probablement pas. Il y a un sérieuse opposition à cela en Russie et en Chine. Ces gouvernements sont infiltrés par le réseau de l’élite mondiale et, par exemple, des gens comme Jack Ma, propriétaire d’Ali Baba, l’Amazon chinois, se joignent à eux, mais une partie d’entre eux résiste également. La même bataille entre les mondialistes et les nationalistes se déroule dans les deux pays. C’est probablement la raison pour laquelle l’administration Biden pousse maintenant les choses dans la région du Donbass et une possible guerre entre l’Ukraine et la Russie.

En Europe, le programme de vaccination échoue, l’adoption est faible et lente dans différents pays, les gens ne font pas confiance aux vaccins, il y a les problèmes avec Astra Zeneca, etc. Et le fait que le tribunal de Karlsruhe s’oppose à la ratification du prêt européen est énorme. Si d’autres pays suivent cet exemple, cela portera un coup dur à leur plan. Cette décision a été poussée par le cœur de l’économie allemande, les industries nationales, les entreprises et les banques locales qui réalisent toutes où cela mène, à savoir de plus en plus de dettes. Ils doivent montrer l’exemple. Dans le sud de l’Europe également, la population est dans une situation critique. En Italie ou en Grèce, les gens ne peuvent plus subvenir aux besoins de leurs familles. Ils ne peuvent pas attendre plus, nous sommes au bord de la guerre civile. Les pays et les institutions de l’UE pourraient s’effondrer.

Senta D. :

Oui, mais les institutions européennes et l’ONU vont essayer de saisir l’occasion pour mettre en place une gouvernance européenne centralisée. La Commission européenne discute actuellement d’une proposition d’ » Union européenne de la santé » afin d’avoir une « réponse commune aux menaces sanitaires ». Les Nations unies, l’OMS et l’UE attribuent le désastre actuel au comportement « égoïste » des différentes nations et au manque de coordination entre les États membres de l’UE. Ils veulent donc centraliser les recommandations telles que les masques, le confinement, la distanciation sociale, les systèmes de surveillance et les programmes de vaccination, et ils veulent que ces recommandations soient contraignantes pour les États membres. Ils veulent également une nouvelle agence européenne appelée HERA (Health Emergency Response Agency) et la possibilité d’un pouvoir d’exécution, peut-être avec une sorte de « police sanitaire » européenne. L’autre étape du contrôle central est l’appel de Charles Michel, président du Conseil de l’UE, et des dirigeants mondiaux à élaborer des traités sur les pandémies afin d’ » harmoniser les mesures » au niveau international, sous la gouvernance des Nations unies et de l’OMS.

(Charles Michel a commencé sa carrière politique en tant que maire d’une petite ville belge, Wavre, siège de GSK vaccins, l’un des plus grands sites de production de vaccins de la planète).

Et en Allemagne, Angela Merkel essaie maintenant de centraliser le pouvoir dans les mains du gouvernement fédéral en demandant de supprimer l’autonomie des différents landers ou « états ». C’est proche de ce qui s’est passé avant la guerre, les mêmes mécanismes. Nous sommes donc vraiment au milieu de cette bataille pour la démocratie contre le pouvoir central.

Catherine A.F. : Nous devons nous décentraliser. Les gens doivent reprendre leur argent, le retirer des grandes banques. Fuir les banques mondiales, fuir les banquiers mondiaux. Si vous êtes à un dîner avec le PDG de Morgan Chase, levez-vous et quittez la table ! J’ai plusieurs investisseurs qui se sont regroupés dans des petites banques qui semblent dignes de confiance.

L’autre chose importante est d’investir dans une économie qui soutient la vie. Investissez dans la production alimentaire locale, l’approvisionnement en eau et en énergie, les restaurants, les petites et moyennes entreprises, les technologies innovantes, les soins de santé. Reconstruisez votre communauté et défendez vous des grandes entreprises. Nous devons également continuer à utiliser l’argent liquide, le système de cryptographie n’est pas sûr.

Et un autre grand problème est la fiscalité. Nos impôts sont utilisés pour nous mettre en faillite, nous ne pouvons plus continuer comme ça.

Valérie B. : J’ai rédigé une nouvelle proposition de réforme complète du système fiscal et je serai heureuse de la partager et d’en discuter avec vous. Mais à mon avis, le problème principal est le contrôle de la création monétaire. Nous avons besoin d’un contrôle citoyen sur ce point. Vous savez certainement que JF Kennedy a essayé de changer cela et de rendre le contrôle de la création monétaire aux mains du Congrès en signant l’Executive Order 11110 peu avant son assassinat.

Catherine A.F : Bien sûr, retour aux sources. C’est ce dont nous avons également discuté à Bâle, l’autre capitale financière qui accueille la Banque des règlements internationaux, la « banque des banques centrales ». Nous avons eu une réunion avec plusieurs groupes et experts autour de cette question et la World Freedom Alliance a même décidé de l’inclure dans sa charte des droits de l’homme en tant que « liberté économique hors des systèmes de crédit coercitifs et exploitants ».

Certains nouveaux partis politiques, comme JFK21 au Danemark, en font également une question centrale.

Valérie B. : A mon avis, les élections et les partis politiques ne fonctionnent pas, ils ne changent rien.

C’est l’absence d’un véritable contrôle démocratique dans l’organisation politique qui est problématique. La représentation au sein de notre Assemblée parlementaire et l’actuelle séparation des pouvoirs ne le permettent tout simplement pas. Elle a été conçue comme une fraude dès le départ, en prenant le pire des systèmes britannique et français pour permettre aux banques de garder le contrôle des choses tout en donnant une illusion de démocratie au peuple.

Senta D. : Vous faites référence au mouvement des Gilets Jaunes et au Référendum d’Initiative Citoyenne qui vise à réécrire la constitution et à avoir une vraie forme de démocratie. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucun moyen de sanctionner les élus qui trahissent leurs électeurs et s’en sortent en faisant tout simplement le contraire de ce qu’ils ont promis. C’est la même chose pour les personnes qui occupent des fonctions publiques.

Catherine A.F. : Oui, nous discutions justement de la question de la responsabilité lors d’une réunion précédente aujourd’hui. Comment pouvons-nous rendre ces décideurs responsables ? Pour revenir sur le passeport vert on voit que des citoyens, des politiques, des médecins, des scientifiques (par exemple Covid4ethics) toute une partie de la société civile est maintenant prête à confronter ces acteurs aux conséquences de leurs décisions. Ainsi, certains envoient des significations ou des mises en demeure par courrier recommandé aux députés européens et autres politiques pour les avertir que si des personnes meurent à cause des vaccins, cela pourrait engager leur responsabilité personnelle et entraîner des poursuites au civil et au pénal.

Senta D. : Cela promet des développements passionnants et c’est lié aux initiatives de Reiner Fuellmich, l’avocat allemand qui dirige le « comité d’enquête sur la gestion de la pandémie ». Il demande aux gens du monde entier de rassembler des preuves et de constituer des dossiers sur les personnes responsables pour les « procès de Nuremberg » post-Covid. Comment réformer notre système politique et rendre les gens responsables ? Je pense que ce sont des questions parfaites pour nos prochaines interviews !

Catherine A.F. : Oui, c’est vraiment le sujet que nous devons aborder partout en ce moment.

Senta D. : Absolument ! Merci beaucoup Catherine Austin Fitts et Valérie Bugault, je me réjouis de nos prochaines discussions.

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