Par Phil Butler – Le 14 mai 2016 – Source journal-neo.org
Les gens dans les coulisses des crises mondiales d’aujourd’hui ne pourraient pas avoir réussi à remodeler tant de nations sans aide. Créez un monstrueux milliardaire robotisé comme George Soros, et lâchez-le sur les anciennes républiques soviétiques, il n’aurait jamais pu produire tant de bouleversements. Il doit y avoir plus d’adjudants, des armées d’adjudants, en fait, pour remodeler l’image du monde. Aujourd’hui, je vais mettre l’accent sur un homme politique suédois, Carl Bildt. C’est un parmi des brigades de lieutenants bien souples du nouveau régime de l’ordre mondial des choses. À la fin de cet article, le lecteur comprendra mieux pourquoi tant de gens ont peur d’Hillary Clinton, et pourquoi beaucoup au Royaume-Uni désirent une sortie de l’UE.
La page Wikipedia de Carl Bildt dit qu’il est «connu à l’échelle internationale, en tant que médiateur des guerres yougoslaves». Mais je pense que les rédacteurs de Wikipedia devraient modifier le mot connu, et le remplacer par «notoire». Peut-être vais-je le faire moi-même, après avoir écrit ce rapport. Bildt, qui a contribué à découper la Yougoslavie en tranches, a pris part à quelque chose de connu comme l’Accord de paix de Dayton, qui forme les règles de base pour ce que l’on appelle la paix en Bosnie-Herzégovine. L’ancien Premier ministre suédois a servi plus tard comme envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les Balkans, la position idéale pour le découpage de l’ex-Yougoslavie en un petit paquet serré de mini-États contrôlés par les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’OTAN. L’effet que ces hommes de main ont sur notre monde se voit mieux dans ce paragraphe du blog DC World Affairs, sur le sort de la Bosnie après le passage de Bilt et après Dayton:
«Avec la Constitution, la police, la banque centrale, les réfugiés et les droits de l’homme dans les mains des fonctionnaires étrangers pour le reste du siècle, il est difficile de décrire la Bosnie-Herzégovine comme un État significatif. Elle a au mieux été transformée en un protectorat international ou, au pire, en un laboratoire d’expérimentation politique et sociale.»
Des expérimentations, c’est ce à quoi les Open Society Foundations de Soros et les agences gouvernementales américaines comme l’USAID, ont joué depuis que l’Union soviétique a été dissoute. Il se trouve que l’URSS, l’Empire du mal du président américain Ronald Reagan, était un moindre mal par rapport au monstre hégémonique que nous voyons déchaîné aujourd’hui.
En mettant l’accent sur la participation de M. Bildt dans la débâcle yougoslave, nous voyons comment cela a finalement conduit à son rôle dans ce qui est connu comme le Partenariat oriental de l’UE, et comment une prise de contrôle de toutes les républiques environnant la Russie a pu être facilitée. En découvrant ce Carl Bildt, il faut remonter, dans ses engagements dans une UE désormais suspecte, jusqu’au début des efforts avec les Jeunes Européens fédéralistes au début des années 1970. Ce mouvement, qui s’est révélé n’être qu’un outil stratégique à l’usage exclusif du général William Bill le Sauvage Donovan, et de l’American wartime Office of Strategic Services ou OSS [Remplacé par la CIA en 1945 ?, NdT], précurseur de la CIA, dépeint longuement l’homme politique suédois. Des documents déclassifiés, présentés par The Telegraph, montrent des liens entre non seulement le gouvernement américain et des entités commerciales clés, mais aussi avec les fondations Ford et Rockefeller et les politiciens et régulateurs importants du Royaume-Uni. C’est un secret de polichinelle que l’Union européenne est, en fait, une création de ceux qui contrôlent la CIA, et Bildt n’est qu’un autre garçon de course pour les tireurs de ficelles.
Dans son livre La CIA, la gauche britannique et la guerre froide : Qui paye les factures?, Hugh Wilford fournit les liens entre les efforts de la CIA dans les années 1960, poussant pour obtenir du Royaume-Uni qu’il se rallie au concept de l’UE. Le fameux Groupe Bilderberg et notre si apparent Nouvel Ordre mondial sont aussi dépeints de manière appropriée, comme essentiels à la construction de ce qui était autrefois appelé les États-Unis d’Europe. Des noms familiers comme le sénateur J. William Fulbright (le mentor du président Bill Clinton) nous montrent comment les premières fondations ont été créées pour soutenir l’expansion de leurs idées, par l’intermédiaire d’un vaste réseau promouvant le Nouvel Ordre mondial et d’autres entités soutenant jusqu’à des changements de régime. Internet permet désormais à chacun de trouver les racines du cœur des implications de ce NOM. Le programme de ces organisations est un peu moins clair au sujet des collusions entre les gens comme Bilt, Soros, Emma Bonino pour l’Italie, et une brigade d’autres que nous avons commencé à mettre en lumière. Ce manifeste sur le déroulement de la crise des réfugiés en porte la marque, en tant que co-conspirateurs dans un jeu très méchant de militarisation de la souffrance humaine. Mais ces gens ne se penchent pas seulement sur une refondation de façade de l’Europe, un véritable nouvel ordre mondial est réellement en cours, avec la réorganisation et l’élargissement de l’ancien monde.
Une récente histoire de Bloomberg nous donne une preuve supplémentaire de la façon dont les gens comme Bildt sont un facteur clé dans le nouveau chaos. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a caractérisé Soros comme quelqu’un dont le nom:
«… est peut-être l’exemple le plus fort de ceux qui soutiennent tout ce qui affaiblit les États-nations. Ils soutiennent tout ce qui change le mode de vie traditionnel européen. Ces militants qui soutiennent les migrants, deviennent par inadvertance une partie de ce réseau humain de contrebande internationale.»
Les efforts de Soros, les politiques fanatiques de Barack Obama envers la Russie, l’association de Bildt avec des russophobes notoires comme l’ancien conseiller de Carter, Zbigniew Brzezinski, racontent le changement de régime mondial prévu. La page Web du Département d’État américain raconte l’encadrement de Bildt avec les bourses Fulbright et même si Brzeninski est parti, le blog de Brzeninski sur le site de l’ambassade US raconte encore leurs fiers efforts. Bildt a autour de son cou une part royale des efforts scandinaves dans tout ce chaos mondial, comme dans ce rapport de SVT qui décrit l’homme politique comme un agent de longue date de la CIA. Ne vous méprenez pas, ces gens ne peuvent pas être dignes de confiance, dans la mesure où ils peuvent être physiquement jetés hors de la communauté internationale.
Enfin, une lettre que j’ai trouvée de la possible présidente américaine, Hillary Clinton, lie le reste des psychopathes et des marionnettes américaines, avec l’argent dépensé pour contraindre des milliers de jeunes à prendre le pli. Dans sa lettre à Bildt, Clinton applaudit les plus de 2100 collaborateurs suédois et américains dressés en 60 ans d’efforts de Fulbright (jusqu’en 2012) [l’équivalent de la French American Foundation, NdT]. Encore plus condamnable pour Hillary, il y a un câble WikiLeaks, la montrant en sa qualité de secrétaire d’État américaine en 2011, communiquant avec George Soros, et mentionnant Bildt pour plus de magie dans la médiation. Cette découverte a été pour moi une véritable révélation, comme il se doit pour toute personne intéressée (sic Donald Trump). Au lieu de suivre les instructions de Soros et d’envoyer Bildt, Clinton, à la place, a utilisé Miroslav Lajčák, le collègue de Bildt pour la Slovaquie. Ce fut le travail de Bildt et de ses co-conspirateurs de mettre en place des politiques du NOM et des marionnettes en Croatie et dans le reste des Balkans, puis plus tard dans des pays en transition comme l’Ukraine. Tout le long de ce chemin glissant de politiciens, nous trouvons Soros, Clinton, des personnalités militaires comme Wesley Clark, des célébrités des médias et des milliardaires oligarques de l’Ouest, qui jouent un rôle de premier plan.
Aujourd’hui, Lajčák et la position de l’OTAN ont encore avancé dans des transactions douteuses avec le Groupe de Visegrad. Ce groupe de Visegrad est composé de la Pologne, de la République tchèque, de la Hongrie et de la Slovaquie, et a forgé une branche militaire connue sous le nom de Visegrád Battlegroup, un précurseur de la force militaire de l’UE de la chancelière Merkel. Le groupe de combat V4, à l’unisson avec l’armée de l’Ukraine, est la première étape pour voir l’Europe enfiler des baïonnettes pour le nouvel ordre des choses. Les implications sont vraiment profondes et pour les peuples épris de paix, c’est écœurant. Le programme de bourses Visegrad reflète les efforts de conversion des étudiants Soros, aux côtés des bourses Fulbright, visant à un changement de régime ou à l’expansion de l’OTAN, de la Moldavie à l’Extrême-Orient de la Russie. Les bourses de Visegrad sont ouvertement soutenues par George Soros et ses Open Society Archives, etc. J’attire l’attention sur le Groupe V4, uniquement pour montrer que derrière l’argent de George Soros et son influence, il y a la marque de la CIA, du département d’État américain, des fondations Clinton, Ford et Rockefeller, et des centaines d’ONG toutes liées directement ou indirectement à ces politiciens. Même moi, j’ai du mal à saisir la portée de ce réseau UE / NOM. Au moment où j’étais sur le point de terminer cet article, quelque chose appelé TRIALOG est apparu. Ce projet a couru de 2000 à 2015, officiellement pour «renforcer les organisations de la société civile (OSC) dans l’UE élargie pour un engagement actif dans le développement mondial». En d’autres termes, pour favoriser l’expansion de la vision du NOM aux frontières de la Russie. Le lecteur sera très intéressé à juste titre de savoir qui finançait ce TRIALOG. Les demandeurs de subvention ont été dirigés par TRIALOG pour solliciter des fonds non seulement auprès des ONG Soros et du Groupe de Visegrad, mais aussi de la Fondation Bill et Melinda Gates, la Fondation MacArthur, le Rockefeller Brothers Fund, et des dizaines d’autres. L’argent, par valises entières, a été canalisé pour une prise de contrôle absolue de toute l’Europe, et aux fins de porter atteinte à la Russie, finalement et totalement. La part de M. Bildt, alors qu’il n’est qu’un second lieutenant, représente une thématique pour les innombrables ministres à travers l’Europe. Pour citer Lyndon LaRouche, le directeur d’Intelligence Review :
«Le Partenariat oriental de l’UE a été lancé en décembre 2008 par Carl Bildt et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères de la Suède et de la Pologne, dans le sillage de la confrontation militaire de la Géorgie avec la Russie en Ossétie du Sud. Le Partenariat oriental vise six pays qui étaient autrefois des républiques de l’Union soviétique: trois dans la région du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) et trois dans l’Est de l’Europe centrale (Bélarus, Moldavie, Ukraine). Ils ne devaient pas être invités à une pleine adhésion à l’UE, mais attirés dans l’étau UE à travers de soi-disant accords d’association, chacun centré sur un accord de libre-échange approfondi et complet (ALEAC).»
Comme nous le voyons maintenant, les paroles de LaRouche, prononcées dès 2014, sonnent encore en 2016. Les efforts des hommes et des femmes comme Bildt montrent un parfait exemple de ce à quoi Poutine et d’autres dissidents font face, dans leur lutte contre l’élite bancaire occidentale. Les hommes de LaRouche s’insurgent à la fois contre Carl Bildt et l’ancien Premier ministre suédois, John Reinfeldt, et les désignent comme criminels de guerre pour leur participation au désordre en Libye et à la débâcle actuelle en Syrie. Quant à moi, je ne trouve rien après 8 heures de recherche pour contredire les affirmations de LaRouche. Non seulement ces personnes prennent systématiquement part aux changements de régime, mais elles accusent ensuite les victimes de ces révolutions pour les meurtres et le chaos. Tout ce cauchemar de politique étrangère pourrait finir, si une coquille de noix vide pouvait remplacer le Parlement européen. Il suffit de regarder les rapports nationaux de TRIALOG, et vous verrez des sociétés entières sous l’effet de levier de la propagande d’ONG comme l’Open Society Institute de Soros.
Le Forum des ONG letton–géorgien Vers l’Union européenne a eu lieu à Tbilissi en 2005. Le mouvement, organisé par LAPAS et l’Open Society Georgia en partenariat avec la SFL, programme OSI Est-Est, l’AMF, le bureau du PNUD en Lettonie et le Conseil municipal de Tbilissi, ont montré comment ce réseau est interconnecté, afin de forger une plus grande expansion de l’UE / OTAN / NOM vers l’est. Partout où ces ONG et leurs ministres vont, la guerre suit rapidement. Pour la Géorgie, elle a eu lieu dans les trois ans. Aussi dramatique que cela puisse paraître, la réalité est quelque chose que même Hollywood ne pourrait pas dépeindre. Vaste, total et actuellement très puissant est la seule façon de décrire ce phénomène. Si le peuple de Géorgie avait une petite idée de la façon dont Soros et ces autres personnes ont été la cause de leur guerre avec la Russie, Bildt et les autres ne seraient jamais plus en mesure d’y retourner. Mais quand la vérité totale sortira, les tribunaux de Nuremberg chargés de punir ces nazis ayant joué des rôles clé, pourraient les envoyer finir leur vie à arpenter les coursives d’une prison. Des milliards de personnes sont touchées par ces élites, des milliards.
Phil Butler, est un enquêteur de la politique et analyste, politologue et expert en Europe de l’Est, en exclusivité pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker francophone
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