Par Joshua Kraus – Le 1er Juillet 2015 – Source http://readynutrition.com via alt-market
Quand un gouvernement pense aux gens qu’il craint le plus, ceux qui vivent dans les zones rurales doivent être quelque part tout près du sommet de la liste. Il n’y a pourtant rien de mauvais dans ce groupe particulier de personnes. Ils sont juste un groupe démographique avec lequel le gouvernement a souvent du mal à composer.
Note du Saker Francophone En ces temps de tempête monétaire grecque, prenons quelques minutes pour continuer notre tour d'horizon de la vie américaine. Nos chers amis américains, toujours en avance sur nous et dont la topologie démographique est déjà très fortement centrée sur les villes, voient leurs campagnes subir les assauts de l'Agenda 21. L'auteur nous convie à réfléchir sur le plan à long terme des élites occidentales, plan qui avance malgré les soubresauts de l'économie, sans le consentement des peuples, voire contre les peuples.
Ils ont généralement les ressources nécessaires pour prendre soin d’eux-mêmes, et souvent par nécessité, ce qui rend difficile la mise sous contrôle de cette population. Lorsque vous n’avez pas d’autre choix que de prendre soin de vous parce que les services publics sont trop loin, l’État n’a pas de bonnes excuses pour vous dire quoi faire. Il sait que s’il essaye de faire de la micro-gestion dans la vie de ces populations, il échouera totalement (du moins plus que ce qui a déjà été fait).
Maintenant, mettons cette situation en contraste avec celle des citadins. La densité de population des villes rend plus facile pour l’État le contrôle de la population. Un flic en pleine campagne peut être à des kilomètres de la personne la plus proche, mais un flic en ville dispose d’un accès rapide à des milliers de personnes. Les gens ne sont jamais très loin. Autrement dit, le coût pour exercer un contrôle sur une population est bien moindre en ville qu’à la campagne.
Donc, il va sans dire que si le gouvernement pouvait déplacer ces personnes de la campagne vers les villes, il pourrait dormir tranquille en sachant tout le monde fermement surveillé par son œil vigilant, loin des points aveugles ruraux. Malheureusement, c’est peut être bien ce qu’ils ont en magasin pour ceux qui vivent en dehors de la ville.
Ils planifient ce projet depuis très longtemps.
Un auteur pour www.thedailyherb.com est récemment tombé sur un article très intéressant, écrit en 1998 pour un journal local dans le Montana. Il a été écrit, en partie, pour exposer un plan conçu par le Département Poissons, Faune et Parcs du Montana, pour essayer de déplacer les populations rurales vers les villes.
Dans l’article, le commissaire du Comté Libby, Rita Windom, nous informe qu’elle et d’autres commissaires ont été approchés par la gestionnaire des terres de l’État du Montana, Poissons, Faune et Parcs (PFE), Darlene Edge, avec une proposition de coopérer pour conduire les résidents des régions rurales de la campagne du Montana vers les villes. Lorsque les commissaires ont réagi avec horreur, Windom nous raconte comment Darlene Edge a répondu: «Ne voyez vous pas que nous vous faisons une faveur en forçant les gens à se déplacer des zones rurales vers les zones urbaines? De cette façon, vous pourrez fermer des routes. […] Pourquoi ne travaillez-vous pas avec nous à déplacer ces personnes hors des zones rurales vers les zones urbaines afin que les villes puissent assumer plus de responsabilités et que le comté puisse économiser de l’argent?» Cet échange a eu lieu lors d’une réunion au sujet d’un document appelé The Wildlife Program Draft Programmatic Environmental Impact Statement (EIS), dont seulement 300 pages ont été publiées. Selon Windom, il y a eu très peu de participation du public parce que la tenue de ces quelques réunions a été très mal annoncée.
Comme vous pouvez le voir, lorsqu’ils traitent avec un rang inférieur de fonctionnaires du gouvernement, ils aiment à dissimuler leurs plans sous le couvert de la sauvegarde de l’argent. Par contre, quand ils essaient de le vendre aux gens, il est toujours question de l’écologie. L’auteur fait très bien le lien entre ces mesures et l’Agenda 21 ; l’ONU envisage de dépeupler les zones rurales d’Amérique, et de déplacer ces gens vers les villes. Cependant, ils ne l’appellent plus Agenda 21. Ce terme a été soigneusement diabolisé par des prétendus théoriciens du complot et traîne beaucoup de casseroles. Non, le plan du gouvernement pour déménager les résidents ruraux sera conduit sous un autre nom.
Les politiques conduisant à un nettoyage en milieu rural se trouvent dans le document, de l’Agenda 21 : Stratégie du Sommet de la Terre pour sauver notre planète, mais une autre source importante est associée à l’un des autres documents présentés à Rio. C’est la Convention sur la diversité biologique. Il a été montré que le Wildlands Project est le mécanisme central par lequel la Convention sur la diversité biologique va être mise en œuvre. Le projet Wildlands suppose que les humains soient retirés de la moitié de l’ensemble du territoire américain pour créer des corridors inhabités permettant à la faune sauvage de se déplacer librement de l’Alaska au parc Yellowstone, ou plus au sud. Cela a été écrit par des écologistes radicaux qui travaillent dans les organisations non gouvernementales des Nations Unies avec la pleine connaissance et l’aide des organismes fédéraux américains tels que l’US Forest Service, BLM, US Fish and Wildlife Service, l’EPA et d’autres.
Il semble que le Wildlands Project soit actuellement mis en œuvre, sous un autre nom, dans l’Idaho et dans l’Ouest grâce à l’initiative sur les corridors pour la faune sauvage de la Western Governors Association.
Mais, en vérité, il sera probablement mis en œuvre sous de nombreux noms. L’auteur ne parle que du Montana et de l’Idaho, mais la portée de ce programme comprend l’ensemble des États-Unis. Le projet aura probablement des étiquettes différentes selon les régions. Donc, si vous vivez dans une zone rurale, faites attention à certaines des politiques qui sont menées par les agences gouvernementales locales. Vous devez être particulièrement méfiant sur tout ce qui est fait au nom de l’écologie. Tout n’est pas mauvais, bien sûr, mais parfois, préserver l’environnement ou économiser de l’argent est juste une couverture pour pousser les gens à quitter leurs terres.
Joshua Krause est né et s’est élevé à Bay Area (Californie). Il est écrivain et chercheur spécialisé sur les principes d’auto-suffisance et de liberté à Ready Nutrition. Vous pouvez suivre son travail sur sa page Facebook ou sur son compte Twitter. Il anime également un site web Strange Danger
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