Elle passe de l’état « Titanic » à l’état « radeau de la méduse »
Par Valérie Bugault − Le 4 septembre 2022
Par nature, la matière est instable, elle dépend des conditions du milieu dans lequel elle évolue. Ce qui est vraie en physique l’est encore plus en matière financière. La seule différence entre la physique et la finance réside dans le fait que ce dernier domaine est entièrement artificiel, créé et contrôlé par des individus cachés derrière l’anonymat des structures juridico-politiques qu’ils ont créées et qui sont, par essence, à leur service exclusif.
L’origine centralisée de la décision de remontée des taux directeurs
La décision de remontée des taux mise en application par la Fed et par la BCE est en réalité prise en application d’une directive émanant de la Banque des Règlements Internationaux et de la City, laquelle contrôle la banque centrale d’Angleterre et la plupart des paradis fiscaux de la planète, plus précisément, ceux sous administration de trusts anonymes et du droit de propriété économique.
Ces institutions financières centralisées, dirigées par des personnes physiques anonymes et donc juridiquement irresponsables – les intouchables – ont en effet décidé de livrer bataille à l’inflation qu’elles ont-elles-mêmes créée de toute pièce.
Cette remontée des taux est officiellement prise sous le prétexte de lutter contre l’inflation. Il faut comprendre ici que la lutte contre l’inflation est exclusivement destinée à contrer l’érosion des actifs détenus par les grands rentiers accapareurs.
Cette décision est, quoiqu’il en soit, vouée à l’échec car l’inflation actuelle n’est pas liée à un dysfonctionnement économique (comme, par exemple, des marchés qui s’emballeraient en raison d’une augmentation de l’offre due à une innovation ou à un changement économique majeur) mais à l’énorme poussée d’argent fictif mis en circulation, c’est-à-dire injectée dans le système monétaire, via diverses méthodes que sont :
- La création de faux actifs (des actifs pourris transformés en produits financiers classés A+) ;
- Le QE (quantitative Easing) ;
- Les injections monétaires gratuites générées par les banques via l’émission de crédits ; lesquelles sont de pures créations comptables issues du néant économique.
L’inutilité de la remontée des taux est évidemment connue par ses initiateurs qui savent mieux que personne d’où provient l’inflation qu’ils ont eux-mêmes créée de toute pièce. L’image qui vient à l’esprit est celle du serpent Ouroboros qui se nourrit de sa propre structure. Il en résulte logiquement que cette décision radicale de remontée des taux directeurs est un prétexte utilisé par les banquiers globalistes afin de gagner du temps. Le temps qui sera nécessaire pour permettre le passage de l’ancien système financier au nouveau système financier tout entier dématérialisé, mais toujours contrôlé par les mêmes tenanciers.
Quoiqu’il en soit de son origine et de son objectif, la décision de remontée brutale des taux prise cette année par la Fed et consorts va générer de colossales pertes de bilans dans les grandes institutions financières, pertes qu’il va falloir combler au plus vite.
Le Vatican à la rescousse des banques systémiques ?
La question qui vient à l’esprit est la suivante : le pape noir, de notoriété publique au service de la haute finance, tenterait-il de colmater les pertes de bilan des grandes banques européennes systémiques liées à la décision d’augmentation des taux d’intérêts mise en œuvre par la Fed ?
Deux informations récentes successives et primordiales en provenance du Vatican, passées quasi inaperçues du grand public, vont précisément dans le sens d’une réponse positive à la question ci-dessus :
- Par un rescrit du 23 août dernier (paragraphe 41), le Pape François ordonne à toutes les entités affiliées au Vatican et aux ordres de l’église de transférer TOUS LES FONDS et actifs à la Banque du Vatican avant le 30 septembre.
- Le pape prend le contrôle de l’Ordre de Malte
Pour colmater les brèches d’établissements bancaires mis, artificiellement, en difficulté par ce qu’il faut se résoudre à appeler « la mafia financière globale », cette dernière semble faire appel à son fidèle serviteur, le pape noir. Tout se passe en effet comme si ce dernier était chargé de trouver en urgence des fonds qu’il injectera, via la très opaque IOR, dans le circuit financier, et qui se retrouveront rapidement à l’actif des grandes banques systémiques.
Rappelons que cette opération n’a pour seul objectif que de gagner du temps, le temps nécessaire au système financier pour se réinventer en imposant la circulation monétaire 100% dématérialisée, sous le contrôle étroit exclusif des mêmes dominants financiers que ceux qui tiennent le système actuel. L’indisponibilité des avoirs bancaires, le revenu universel et la dictature suivront immanquablement…
Préparez-vous car, quelle que soit la position sociale et économique de chacun, demain ne ressemblera pas à hier… Pour le meilleur si les populations réagissent en s’opposant ; Pour le pire esclavagisme si les populations acceptent sans broncher l’avenir qui leur est promis par les grands argentiers de ce monde…
Notes
- « 4) Le Saint-Siège et les institutions liées au Saint-Siège qui sont détenteurs d’actifs financiers et de liquidités, sous quelque forme que ce soit, dans des institutions financières autres que l’IOR doivent en informer l’IOR et les lui transférer dès que possible dans les 30 jours à compter du 1er septembre 2022. » ↩
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