Par Eric Margolis − Le 12 août 2022 − Source Oriental Review
Il est troublant de voir un gouvernement démocratique comme celui des États-Unis se taper sur le torse après avoir commis le meurtre à renfort de haute technologie d’un djihadiste à la retraite, le Dr. Ayman al-Zawahiri.
Al-Zawahiri, âgé de 71 ans, avait pris la succession d’Osama ben Laden après l’assassinat de ce dernier, et était donc à la tête d’al-Qaeda, le groupe clandestin anti-États-Unis. L’homme, un Égyptien modéré, avait été médecin dans la ville du Caire, où la police secrète brutale d’Hosni Moubarak, un dictateur soutenu par les États-Unis, l’avait arrêté. Bien que Zawahiri ne fût pas impliqué directement dans l’opposition, il fut sauvagement torturé par la police secrète de Moubarak, qui était directement conseillée et assistée financièrement par des experts étasuniens en sécurité et en renseignements.