Par Tom Luongo – Le 6 avril 2020 – Source Gold Goats’n Guns
Considérez ceci comme une lettre ouverte à la bande du Gang de Davos. Je vous vois profiter de la pandémie de la COVID-19 pour orienter la table vers vos intérêts : prendre le pouvoir pendant que vos institutions s’écroulent.
Il est évident que, par conception volontaire ou par action opportuniste, cette pandémie est devenue votre casus belli contre nous, pour inaugurer un nouveau monde basé sur une surveillance, une conformité et un contrôle absolus.
Vous avez utilisé la peur d’un virus pour provoquer une hystérie de masse à un niveau difficile à contenir. Après plus de deux générations de marginalisation du masculin et d’amplification du féminin, la déification Progressiste d’experts qualifiés que vous avez transformés en « croyez toutes les femmes » pour pousser la politique identitaire a atteint son apogée.
Cela a maintenant muté en « croyez tous les gens intelligents » dans l’esprit de vos idiots utiles qui retweetent des courbes de croissance exponentielles qu’ils ne comprennent pas et prennent comme une vérité biblique votre antipathie à l’idée de guérir ce virus.
Grâce à cette folie inoculée à la masse, nous évoluons dans une société qui est mal à l’aise avec les risques de la vie, grâce à un État nounou qui est plus une Mère œdipienne incestueuse que le Patriarche prédateur habituel.
Mais c’est plus qu’une simple aversion au risque. C’est vraiment une peur pathologique du risque et des conséquences de mauvaises décisions ; décisions à haute préférence temporelle pour l’immédiat, qui imprègnent tous les aspects de notre société Occidentale.
Parce que vous nous avez conditionnés à croire qu’il y aura toujours une nouvelle bulle à faire exploser, toujours un autre boom induit par le crédit au coin de la rue, avec des croyances telles que : les prix des logements ne peuvent pas baisser, nos emplois reviendront et il y aura toujours assez de nourriture.
Mais ce mythe de la poule aux œufs d’or ne peut pas marchander avec un morceau d’ADN étranger mutant aléatoirement. La menace pour notre biologie ne peut pas être combattue avec encore plus de fausse monnaie.
Alors nous nous accrochons toujours à votre tromperie massive selon laquelle nous vivons dans une époque post-pénurie, assurée à travers les générations. Même les Gen-Xers [génération X née entre 1966-76] en colère et amers ne sont pas du tout prêts à imaginer un monde sans accès à un crédit presque illimité.
Et cela a créé le faux sentiment de sécurité qui nous berce – en tant qu’espèce – dans l’illusion d’avoir apprivoisé le risque.
Mais c’est une erreur. Vous maîtrisez l’art de repousser ce risque pour un autre jour, une autre semaine, une autre année et vous l’appelez prospérité.
Et parce que nous voulons tous croire que nous sommes plus intelligents qu’un ours moyen, et aussi parce que nous ne voulons pas affronter l’avenir sans nos choses préférées, nous accompagnons confortablement le mensonge.
En d’autres termes, nous pensons que le risque est le problème des autres. Et que nous ne devons nos dettes qu’à nous-mêmes. Et il est normal de faire supporter les risques à ces malheureux pigeons effrayés, de peur que nous ne soyons gênés par une quelconque privation.
Appelons cela, selon le mot d’un de mes amis, la Spiritualité du Baby Boomer.
C’est tellement fou que notre système financier repose sur un calcul du prix des instruments de dette en se basant sur le concept douteux de R* égal à zéro. Qu’est-ce que R* ? C’est la «prime de risque par défaut» utilisée pour «évaluer» les actifs financiers [prime considérée ici comme nulle].
Seules les personnes suprêmement arrogantes, qui croient avoir conquis le temps, peuvent croire qu’il existe quoi que ce soit sans risque.
Mais il est clair que dans ce monde sans risque, auquel vous nous avez fait croire, vous nous poussez maintenant hystériquement à croire au danger de la COVID-19, pour nous forcer à adopter des changements de société qui vous profiteront beaucoup plus qu’à nous.
Mais je pensais que nous maîtrisions les risques. Vous nous l’avez dit.
Et c’est le sale petit secret n’est-ce pas ? La vérité est que vous êtes ceux qui ne peuvent pas gérer le risque. Vous n’avez jamais réellement risqué quoi que ce soit, préférant plutôt créer une série infinie de transactions à sens unique où, peu importe qui perd, vous gagnez.
Vous aimez votre pouvoir et votre lucre. Vous croyez que vous êtes des parents sages et clairvoyants, guidant leurs enfants capricieux vers un monde meilleur, votre Utopia.
Les systèmes sans risque, comme les mauvais types d’assurances, dans lesquels vous nous avez trompeusement fait sur-investir, pour votre profit ; les filets de sécurité sociale qui sont désormais submergés et qui se révéleront bientôt n’avoir été qu’une corruption foireuse.
Alors que les choses dont nous avons besoin, les infrastructures médicales, n’ont plus aucune capacité en réserve lorsque le risque relève réellement sa tête hideuse, car vous avez tout éliminé par vos licenciements.
Depuis le début, la menace de la COVID-19 ne concernait pas le virus lui-même, mais son apparition dans un système médical déjà surchargé. Ce sont les erreurs de gestion et d’investissement dans des systèmes complètement contrôlés par l’État, comme dans votre parangon d’Europe, ou bien des empilements réglementaires byzantins, conçus pour éliminer la concurrence et faire monter les prix, connus ici, aux US, sous le nom d’Obamacare.
Et maintenant, vous allez utiliser vos propres échecs pour nous épouvanter et nous faire accepter les pires types d’intrusions dans nos vies. Vous allez emprisonner les dissidents qui refusent un passeport médical et la puce ID2020 de Bill Gates.
C’est comme si tout à coup Bill Gates était devenu le grand prêtre spirituel des Baby boomers. Nous en avons besoin comme première étape de la préparation au prochain virus à venir.
Parce que,voyez-vous, c’est à cause du risque.
Nous sommes passés d’un monde plutôt normal à un épisode de Black Miror, en un mois. Et dans votre incroyable orgueil, vous pensez que nous allons tous l’accepter à cause d’un putain de rhume et d’un TED Talk pour les enfants de quatre ans ?
Pensez-vous vraiment que nous sommes devenus des eunuques pour croire que ce culte des intelligences officiels, marquées d’un Blue Check d’experts crédibles par Tweeter, est la clé de l’avenir de l’humanité face aux risques de la vie ?
À propos, nous pouvons vous voir chier dans vos frocs à la télévision. C’est à dire, lorsque nous décidons de nous connecter pendant quelques minutes pour voir si vous êtes toujours vivants.
Mais en regardant les chiffres d’audience, il est clair que nous ne regardons plus votre porno apocalyptique et nous passons beaucoup plus de temps à nous demander pourquoi diable nous pédalons 70 heures par semaine dans une roue de hamster pour payer les taxes les plus monstrueuses de l’histoire humaine pour quelques reliquats de billets verts [dollars], que vous traitez encore plus mal que les gens ne traitaient leur papier toilette avant la Coronapocalypse.
La foi dans le gouvernement s’écroule à tous les niveaux. La fausse thèse rabâchée selon laquelle le nombre de morts en Chine n’est que d’environ 4000 personnes parce qu’ils ont confiné tout le monde, est censée être l’antithèse de l’approche moins dictatoriale des États-Unis, où le nombre de morts à New York est désormais plus de trois fois supérieur à celui du 11 septembre.
Et la synthèse inexacte, dans votre modèle Straussien, de notre comportement, est que vous acceptez notre libre circulation aussi longtemps que nous pouvons montrer les papiers [Ausweis] appropriés ?
Euh, et que dites-vous de … non ?
Nous pouvons vous voir préparer le terrain pour cela. C’est la censure par « interdiction physique de la parole » d’Alex Jones menée à sa conclusion logique. Si nous ne sommes pas disposés à nous soumettre à une surveillance et à un suivi complets de tous nos mouvements, nous ne pouvons pas être membres de votre société.
Je peux voir pourquoi Donald Trump se bat comme il le fait. Il a commencé une nouvelle guerre froide avec la Chine parce qu’il se rend compte que c’est un front majeur dans sa guerre, à ce jour principalement défensive, contre vous.
Je pense qu’il comprend que le véritable combat est entre vos collaborateurs-traîtres au sein de la DNC [Direction du Parti démocrate aux US] et de l’Union européenne qui tentent d’exporter le modèle dystopique chinois en conservant un semblant d’État-nation. Et cette presse courtisane, totalement acquise à un gouvernement mondial au nom de la lutte contre une maladie, est ridicule.
Parce que lorsque vous vous éloignez de ces courbes de croissance et que, pour ne pas le nommer, vous posez le tuyau de crack plein de noradrénaline, si vous n’aviez pas demandé aux médias de provoquer une hystérie de masse, la plupart des gens dans le monde verraient l’événement comme une autre vraiment très mauvaise saison de grippe.
Parce que c’est la réalité des chiffres à ce stade.
Et si vos marchés financiers n’avaient pas pollué les draps, vous nous mentiriez encore sur la gravité de ce virus.
Donc, émettez vos diktats tant que vous voulez. Faites pression pour votre Utopia post-COVID de voitures sans chauffeur, de hamburgers d’insectes, de codes de conduite biométriques et de profils de vaccination obligatoires.
Allez-y foncez. Honnêtement, nous n’écoutons plus. Votre masque est tombé pour nous, parce que votre premier instinct dans toute crise est de nous mentir. Et maintenant, franchement, nous ne vous croyons plus sur rien.
Parce que, après des décennies de mensonges sur tout, nous nous posons une simple question : « Pourquoi diriez-vous la vérité maintenant ? »
Quand quelqu’un d’aussi doux que Scott Adams parle maintenant d’anarchie fonctionnelle à ses millions de followers, vous avez un vrai problème.
Scott Adams ✔ @ScottAdamsSays Dans environ une semaine, si le gouvernement ne nous a pas donné de plan de retour au travail crédible pour le #coronavirus, nous devons établir notre propre calendrier avec nos propres critères. Ma patience pour avoir obéi à un gouvernement qui refuse de nous informer des choses élémentaires (offre et demande de soins de santé) touche à sa fin.
C’est la voix des gens normaux qui parle, pas un négationniste climatique, libertaire, nazi d’extrême droite, ou nationaliste.
Donc, vous feriez mieux de commencer à vous demander combien d’électrochocs vous aurez encore à nous infliger pour nous ramener dans la file d’attente du pain.
Mais vous savez déjà dans votre cœur que ce ne sera pas suffisant.
Et ne vous y trompez pas, quelle que soit la puissance que vous attribuez à vos bases de données, nous ne vous remercierons jamais de nous avoir rendu le pain que vous nous avez volé. Celles-là ne sont pas vos divines pilules miracles. Il s’agit simplement d’un Viagra de mauvaise qualité acheté dans un magasin d’alcools d’une station balnéaire mexicaine, aujourd’hui ruinée.
Je ne pense vraiment pas que vous compreniez à quel point l’atmosphère est orageuse, sinon vous ne joueriez pas cette carte maintenant. Et je ne parle pas seulement des campagnes profondes du pays, mais aussi de vos arrière-cours.
Donc, si vous êtes aussi intelligent que vous le pensez, vous vous rendrez compte que c’est fini. Nous vous ridiculiserons en éradiquant jusqu’au trognon votre mentalité de Baby Boomers et nous prendrons des risques.
Chez un épicier fournisseur de soins de santé, nous trouverons de l’hydroxychloroquine, un paquet de Zithromax Z-Pak à $5, de la viande rouge, nous braverons la Coronapocalypse et recommencerons à construire nos communautés que vous voulez si désespérément détruire.
Et je sais ce qui vous fait le plus peur, c’est que nous préférerons en fait cela, plutôt que nous réfugier dans le sac amniotique de la poule aux œufs d’or et toute la fausse protection qu’il procure.
Nous avons déjà gagné et ce monde ne vous appartient plus. Parce que cet échec signe votre fin.
Voilà à quoi ressemble la vraie résistance. Et l’envoi de l’armée des robots d’internet pour crier «Aplatissez la courbe» n’arrêtera pas cela.
Voilà ce que vous ne pourrez pas arrêter. Nous n’allons pas venir avec des armes à feu et vous donner une raison pour nous tuer. Nous n’allons même pas élever la voix. Nous allons simplement arrêter de nous ennuyer à écouter ce que vous dites.
Considérez-vous comme avertis.
Tom Luongo
Traduit par jj, relu par Kira pour le Saker Francophone