Par Brandon Turbeville – Le 6 juillet 2016 – Source Activist Post
À la fin juin 2016, le directeur de la CIA John O. Brennan a fait une allocution au CFR, pour donner un bref exposé et répondre aux questions des membres du conseil.
La discussion a été conçue pour parler des menaces à la sécurité nationale et mondiale, ainsi que de la stabilité du monde. Parmi les menaces dont a parlé Brennan, il y avait bien sûr les suspects habituels comme ISIS et la guerre biologique, mais Brennan a abordé un autre point assez intéressant, développant largement le thème du changement et du développement rapide de la technologie.
Tout d’abord, il a mentionné le potentiel des cyber-attaques, du piratage et d’autres types de perturbations concernant l’infrastructure gouvernementale, militaire et civile du monde. Puis Brennan a également mentionné le problème d’une population vieillissante en raison de la longévité accrue, ainsi que le potentiel de création de bactéries génétiquement modifiées pour être utilisées à des fins de guerre biologique. Mais ce qui a soulevé beaucoup de sourcils est la discussion de Brennan sur la géo-ingénierie.
Alors que Brennan n’a pas précisé si la géo-ingénierie était actuellement utilisée, il s’est lancé dans une discussion sur la possibilité de son utilisation dans un proche avenir.
Un autre exemple est la gamme de technologies, souvent appelées collectivement géo-ingénierie, qui pourrait potentiellement aider à inverser les effets de réchauffement du changement climatique mondial. Celle qui a gagné mon attention personnelle est l’injection stratosphérique d’aérosol, ou SAI, une méthode d’ensemencement de la stratosphère avec des particules qui peuvent aider à refléter la chaleur du soleil, de la même manière que les éruptions volcaniques le font.
Un programme de SAI pourrait limiter l’augmentation de la température mondiale et réduire certains risques associés à des températures plus élevées et fournir à l’économie mondiale plus de temps pour la transition des combustibles fossiles. Le procédé est également relativement peu coûteux, le Conseil national de recherches estime qu’un programme SAI entièrement déployé coûterait environ 10 milliards de dollars par année.
Aussi prometteur que cela puisse être, aller de l’avant sur la SAI soulèverait un certain nombre de défis pour notre gouvernement et pour la communauté internationale. Sur le plan technique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait encore accompagner le SAI pour traiter d’autres effets du changement climatique, tels que l’acidification des océans, car le SAI seul ne supprime pas les gaz à effet de serre de l’atmosphère.
Du côté géopolitique, le potentiel de la technologie pour modifier les conditions météorologiques et en faire bénéficier certaines régions au détriment des autres pourrait déclencher une vive opposition de certains pays. D’autres pourraient détourner les avantages des SAI pour tourner le dos à leurs engagements à l’égard des réductions de dioxyde de carbone. Et, comme avec d’autres technologies de pointe, les normes et les standards mondiaux manquent pour guider le déploiement et la mise en œuvre des SAI.
Même si nous disons clairement que Brennan n’a pas précisé que la géo-ingénierie était actuellement en cours ou qu’il ait fait mention des chemtrails, il est important de noter qu’il a tout de même décrit le processus de chemtrailing et de géo-ingénierie dans un discours qui a été conçu pour discuter d’éventuelles menaces pour la sécurité mondiale dans un avenir proche.
Son discours a été donné au CFR, pas moins, une cellule dans le réseau mondial de think tanks responsables de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une grande partie de l’ordre du jour anglo-américain à travers la politique nationale. Alors que beaucoup peuvent considérer que la géo-ingénierie n’est rien de plus qu’une théorie du complot, le discours de Brennan devrait les amener à repenser leur point de vue.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone
Note du Saker Francophone Ce sujet du climat est un autre vecteur potentiel de promotion d'un gouvernement mondial, seul capable de régler un problème mondial. On comprend mieux l'hystérie médiatique pour stigmatiser les climato-fascistes, alors que le sujet devrait largement rester un débat entre scientifiques, certains prônant le rôle du soleil. Mais ces derniers n'ont aucun accès aux médias.
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