Immigrés : La menace d’infiltration terroriste est-elle exagérée?


Cinq hommes, suspectés de terrorisme ont été arrêtés à la frontière entre la Macédoine et la Bulgarie. Ils voulaient s’introduire en Europe en se faisant passer pour des réfugiés


Par Liam Deacon – Le 1er septembre 2014 – Source breitbart.com

DIMITAR DILKOFF/AFP/Getty Images

Cinq hommes ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir la frontière entre la Bulgarie et la Macédoine. Ces hommes suspectés de terrorisme se faisait passer pour des réfugiés.

Les autorités bulgares du poste frontière de Gyueshevo ont appréhendé ces cinq personnes, âgées de 20 a 24 ans, mercredi soir, a rapporté la station bulgare NOVA TV.

Ils ont été arrêtés par un garde frontière bulgare qu’ils essayaient de corrompre avec une liasse de dollars. Mais ils ont été fouillés et l’on a trouvé de la propagande éditée par État islamique, des prières jihadistes et des vidéos de décapitation dans leurs téléphones portables.

L’affaire est prise au sérieux par les autorités car ce sont les services de sécurité de l’État bulgare, le DANS, qui ont assuré l’enquête sous la supervision du bureau du procureur régional de Kyustendil.

Les hommes venaient de traverser une région boisée, selon les médias locaux, et de monter dans une voiture amenée par un complice qui avait légalement traversé, avec le véhicule, la frontière en provenance de Serbie.

La Bulgarie vient d’achever une barrière en barbelés de 5 mètres de haut le long de ses 90 km de frontières sud-est avec la Turquie afin de contrôler la foule de migrants venant du Moyen-Orient et d’Asie à travers la route des Balkans.

Mais le poste frontière de Gyueshevo, où ces hommes ont cherché à traverser, se trouve sur la frontière ouest de la Bulgarie, celle avec la Macédoine. Il semble donc que ces hommes aient préféré cette voie pour éviter les stricts contrôles mis en place de l’autre coté du pays.

A la suite de l’attentat manqué du train Amsterdam–Paris, dans lequel un terroriste lourdement armé a pu voyager librement, les gouvernements européens ont envisagé d’amender les accords de Schengen qui ont éliminé les contrôles de police systématiques aux frontières de l’Union européenne.

En février dernier, les services secrets turcs ont alerté la police, par un mémo interne, sur le  fait que 3 000 djihadistes entraînés cherchaient à s’introduire en Turquie, venant d’Irak et de Syrie, et pourraient, de là, traverser la Bulgarie et la Hongrie pour atteindre l’Europe occidentale. En mai, un conseiller du gouvernement libyen a prévenu que des membres actifs d’État islamique «entraient illégalement en Europe sur des bateaux de migrants».

A l’époque des ces avertissements, le dirigeant de l’UKIP, Nigel Farage, a lui-même prévenu : «Quand EI dit qu’il veut inonder le continent européen avec un demi million d’extrémistes islamiques, il le pense et il n’y a rien dans ce document [sur la politique d’asile de l’Union européenne] qui puisse les en empêcher.»

«Je crains que nous soyons confrontés à une menace directe contre notre civilisation si nous permettons à un trop grand nombre de personnes venant de cette zone déchirée par la guerre de rentrer en Europe.»

Liam Deacon

Traduit par Wayan, relu par jj et Diane pour le Saker Francophone

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