Kamala a-t-elle très très peur ?


Sur de nombreux sujets importants pour la vie publique aujourd’hui, un grand nombre de personnes connaissent la vérité, et pourtant les canaux officiels de partage de l’information sont réticents à l’admettre. – Jeffrey Tucker


Par James Howard Kunstler – Le 2 Septembre 2024 – Source Clusterfuck Nation

Kamala Harris's Political Calculus Takes Shape in First Major Interview | The New Yorker

Vous vous demandez peut-être, comme moi, si Kamala Harris peut rester dans la course jusqu’au 5 novembre. Si l’on se fie à son apparence sinistre lors de l’« interview » de la semaine dernière avec Dana Bash, affalée à la table d’un café minable de Géorgie sous un mauvais éclairage, son petit rire caractéristique étouffé, elle avait l’air psychologiquement flétrie. Ne soyez pas surpris si, à la fin de la semaine, elle « attrape le virus de la Covid » et demande à « reporter » le débat du 10 septembre avec Trump.

Considérons la réalité déprimante de sa situation, récemment masquée par le motif farfelu de la « joie » mis en avant par les doreurs d’image de la campagne de son parti : Tout d’abord, la cabale qui dirige la Maison Blanche a évincé « Joe Biden » de la campagne, l’accrochant à la scène comme un vaudevilliste en panne qui ennuie le public avec ses pitreries usées jusqu’à l’os. Ensuite, la même bande a placé Kamala sur le devant de la scène par un processus mystique qui n’a pas tenu compte de son manque de préparation, de son impopularité avérée lors des primaires de 2020 et de sa quasi-invisibilité pendant les trois ans et demi où elle a été vice-présidente.

Pendant quelques semaines, sa tête a dû tourner à cause de l’ivresse pure et simple que lui procurait la tournure étonnante des événements. Qui ne serait pas stupéfait d’être choisi de manière inattendue pour se présenter à l’élection présidentielle ? Mais maintenant, après le battage artificiel de la convention, l’effroi s’empare d’elle. Si elle avait l’habitude de s’auto-médicamenter avec du chardonnay pendant les années pénibles où elle était vice-présidente, imaginez la pression qui pèsera sur elle pendant les voyages en bus pour la campagne électorale.

Elle a beaucoup à craindre. Sous les feux de la rampe, elle n’a pas l’esprit vif et elle le sait. Lorsqu’elle essaie de s’exprimer à chaud, elle ne sort que des tautologies risibles. Elle ne connaît pas grand-chose au monde, pas même la simple géographie, et encore moins l’interaction complexe des intérêts nationaux. Ses notions économiques sont une sorte de Frappuccino® de boue marxienne traitée provenant des cafés de Berkeley. Si elle était exposée régulièrement à des journalistes, même amicaux, elle provoquerait un embarras hurlant pour elle-même (et pour le parti). Et, après tout, il y a ses antécédents, y compris des centaines de vidéos sur Internet montrant clairement les politiques folles qu’elle soutient et dont elle doit maintenant faire semblant de se dissocier.

Derrière elle se cache non seulement le bloc de forces obscures et de personnages sinistres des services de renseignements américains, mais aussi un bloc international composé de groupes malveillants au sein et dans l’ensemble de la société occidentale, qui œuvrent clairement à son effondrement – les eurocrates qui détruisent l’agriculture et l’économie industrielle de leurs propres pays tout en emprisonnant leurs opposants pour délit d’opinion ; les membres du Forum mondial de l’environnement qui mettent en avant le programme dément de lutte contre le changement climatique et les invasions ruineuses de migrants ; les banquiers qui cherchent à saisir les « garanties » (propriétés, biens meubles, portefeuilles d’investissement) d’un milliard de citoyens ordinaires lorsque la pyramide de Ponzi des obligations explosera, comme il se doit ; l’OMS dirigée par Bill Gates qui cherche à injecter des vaccins dangereux à tout le monde afin de réduire considérablement et rapidement la population ; les légions d’ONG de Soros qui travaillent à subvertir l’intérêt public ici, là et partout ; les bellicistes de l’OTAN qui tentent par tous les moyens de déclencher la Troisième Guerre mondiale. … Kamala Harris comprend certainement – si elle comprend quelque chose – qu’elle est devenue leur pion et qu’elle est à leur merci (ils n’ont aucune pitié).

Elle devrait surtout craindre le blob américain. Cette combinaison de hauts responsables de la CIA, du ministère de la défense, du FBI, du ministère de la sécurité intérieure, du département d’État, et Dieu sait combien d’agences moins connues et d’arrière-boutiques « noires », sait qu’ils sont en grand danger si Trump est élu (malgré tous leurs efforts pour truquer les choses). Après tous les traquenards qu’ils ont tenté, jusqu’à la tentative d’assassinat, vous pouvez être sûr que Trump s’en prendra à cette cabale pour avoir commis des crimes réels et graves. Ils ont peur maintenant. Malgré tout le pouvoir qu’ils semblent détenir, rien n’a permis jusqu’à présent – ni les lois, ni les balles – d’arrêter la marche implacable de Trump vers le bureau ovale, où il pourrait éventuellement réussir à refaire des États-Unis une république en état de marche

La pauvre Kamala Harris est l’instrument totalement inadéquat du blob pour repousser ce destin. Si elle continue d’obtenir de mauvais résultats, le blob n’hésitera pas à essayer de se débarrasser d’elle. C’est peut-être sa dernière chance d’empêcher l’élection de se produire. La nation ne s’est jamais trouvée dans la situation difficile de voir la tête de liste démissionner ou mourir dans la dernière ligne droite d’une campagne électorale. La Constitution ne contient aucune disposition à ce sujet, car elle ne contient aucune disposition relative aux partis politiques en tant que tels. Il s’agirait d’une sorte d’improvisation.

Et puis, bien sûr, l’Amérique serait coincée avec l’inapte et l’incapable « Joe Biden » à la tête du gouvernement, au moins jusqu’à ce qu’une autre solution soit trouvée. Peut-être que cette solution ne serait que l’étape finale du coup d’État qui est en cours, en réalité depuis 2016, lorsque John Brennan, Barack Obama et James Comey ont tenté d’évincer Trump avec le RussiaGate. Une sorte de « commission intérimaire » pourrait être formée pour « résoudre » le problème de l’élection annulée. Ils chercheront quelqu’un avec une « capacité prouvée » pour servir de président provisoire – peut-être, quelqu’un qui a déjà été président. disons, Obama. Voilà, c’est fait ! S’il se retrouve nommé plutôt qu’élu, il n’enfreindra pas le 22e amendement. Maintenant, essayez de repenser à la peur que doit ressentir Kamala Harris.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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1 réflexion sur « Kamala a-t-elle très très peur ? »

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