Michelle, Ma Belle


« Quelle épave pour les Démocrates ! Quel désordre impie ! C’est un désastre total, le naufrage du Titanic multiplié par cet accident d’avion où les joueurs de foot se sont mangés les uns les autres. » – Jeff Childers sur l’affaire Fani Willis.


Par James Howard Kunstler – Le 26 janvier 2024 – Source Clusterfuck Nation

Alors que Donald Trump consolide son mojo électoral – défiant les forces déployées pour le détruire – et qu’une partie croissante du pays se retourne contre la sinistre apparition à la Maison Blanche censée se présenter contre lui, on entend de plus en plus de rumeurs selon lesquelles un parti Démocrate en panique va injecter Michelle Obama dans une convention de dernière minute au mois d’août prochain.

Les explications que j’entends dans les médias semblent toutes boiteuses d’une manière ou d’une autre. Tout d’abord, la faiblesse pathétique du parti est telle qu’un fiasco ambulant tel que « Joe Biden » est autorisé à prétendre qu’il peut participer à cette course. Sa campagne n’est qu’une imposture évidente, un bouche-trou dans l’espoir que l’une ou l’autre des affaires judiciaires à la noix contre Trump puisse le faire tomber de l’échiquier – et cela ne se présente pas très bien maintenant que le procureur du comté de Fulton, Fani Willis, s’est planté dans son action RICO géante et que le conseiller spécial Jack Smith se fait taper dessus semaine après semaine sur des points de procédure ésotériques.

Il est vrai que le parti n’a vraiment personne d’autre. Gavin Newsom est une épave californienne, malgré ses dents et ses cheveux fabuleux, Oprah n’arrive pas à se décider et Taylor Swift n’aura pas l’âge requis pour être candidate avant le mois de décembre. Le plan directeur des Démocrates est le suivant : « JB » se voit proposer un marché. Il s’efface pour laisser la place à Michelle qui se présentera en août. . . « JB » peut invoquer toutes les excuses nécessaires pour sauver la face : santé, manque d’énergie, etc. Mais il peut aller jusqu’au bout de son mandat et ensuite, avant midi le 20 janvier 2025, il peut se gracier lui-même, son fils Hunter, ses frères Jim et Frank et quelques autres membres de sa famille impliqués dans le blanchiment de tous les pots-de-vin qu’ils ont accumulés au fil des ans.

Taylor Swift

En supposant que « Joe Biden » ne soit pas mis en accusation avant le mois d’août, auquel cas il pourrait ne pas être condamné lors d’un procès au Sénat à majorité Démocrate, MAIS les grands médias ne pourraient pas ignorer la procédure et le public – y compris les partisans Wokistes les plus farouches – verrait enfin les volumineux documents bancaires authentifiant les opérations de corruption de la famille Biden – la « preuve » qu’ils réclament depuis toujours et avec sarcasme. Une mauvaise « optique » pour le parti.

Un coup d’envoi fin août pour Michelle Obama minimiserait son exposition publique jusqu’aux deux derniers mois de la course. (En théorie, le vaste électorat des femmes Démocrates des banlieues du pays enterrerait le vote MAGA et profiterait de mois d’orgasme en attendant l’installation d’une (première) femme noire à la présidence, leur dernier coup contre l’odieux patriarcat des violeurs suprémacistes blancs. Et mieux encore, sous la présidence de Michelle, le blob pourrait continuer toutes ses blobulations clandestines sans crainte de représailles, assurant que notre démocratie sera défendue par tous les moyens nécessaires, y compris la suppression et la persécution de tous ceux qui s’en plaignent. Ça, c’est un plan !

Sauf qu’aucune des personnes qui en parlent (James Rickards, Dan Bongino. . .) n’a mentionné que le plan Michelle représente en fait un quatrième mandat pour Barack Obama. Je veux dire. … vraiment … pensez-vous que Barack passera les quatre prochaines années à l’étage de la « résidence » de la Maison Blanche, avec un tablier, à préparer des gâteaux de velours rouge et des tartes aux patates douces, tandis que Michelle présidera dans la Situation Room, dirigeant des frappes de drones contre divers peuples du Coran ? Pour reprendre les mots immortels de Homey D. Clown : « Je ne crois pas ! »

Et si l’opposition – disons Trump, ou Vivek, ou Tulsi, ou Tom Massie, ou Rand Paul, ou une douzaine d’autres dans ce camp – soutenait que le régime de « Joe Biden » était en fait le troisième mandat d’Obama, et regardez quel gâchis il a réussi à faire des États-Unis pendant qu’il dirigeait le spectacle de marionnettes depuis sa redoute de Kalorama : neuf millions d’étrangers illégaux introduits dans le pays avec des avantages somptueux, des téléphones, des cartes de débit chargées, des chambres d’hôtel quatre étoiles gratuites, … l’assaut des drag-queens pendant des années et l’enseignement du sexe oral aux élèves de troisième année… la guerre grotesque en Ukraine conçue par des néocons au profit de Raytheon, Lockheed Martin, General Dynamics et du reste des fabricants d’armes… les grandes villes remplies de campements de sans-abri et de leurs excrétions nocives. Le fentanyl tue 1 500 Américains par semaine… une extravagance de pillages, de vols à l’étalage et de car-jacking par flash-mob… les milliers de milliards de dollars d’intérêts annuels sur la dette nationale. Le tableau n’est pas beau à voir. La question qui se pose est donc la suivante : voulez-vous encore quatre ans de cette situation ? Et comment l’Amérique s’est-elle retrouvée sous la coupe d’une dynastie Obama ?

Je vais vous le dire : parce que le parti Démocrate est devenu une opération criminelle dont la seule mission est de maintenir ses dignitaires, ses titulaires de fonctions et leurs factotums dans les agences exécutives hors de prison pour un éventail de crimes si vaste que tous les spécialistes légaux qui ont vu le jour dans les couveuses de Yale et de Harvard ne manqueraient pas d’heures facturables pour les défendre devant les tribunaux avant que le soleil ne se transforme en naine rouge. Le puissant effort consomme toute l’énergie du parti ces jours-ci, quand il ne s’occupe pas de la destruction de la civilisation occidentale. L’affaire Michelle ne serait que le dernier canular du parti. Après cela, le déluge.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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