Le Saker interviewe Michael A. Hoffman II [2/2]

2015-09-15_13h17_31-150x112Par The Saker – Le 22 juin 2018 – Source thesaker.is

[Cette interview a été faite pour la revue Unz]

Introduction par le Saker : J’ai toujours eu une passion pour la théologie en général et les études des religions en général. Il y a quelques années, j’ai découvert, par hasard, un livre écrit par Michael A. Hoffman II, intitulé Les Dieux Étranges du Judaïsme, que je trouvais très intéressant et qui suscitait la réflexion.

Première partie de l’interview

Le Saker :  Dans un article récent pour la Revue Unz intitulé « Un cours intensif sur les véritables causes de l’antisémitisme », j’ai posté une vidéo de Bar-Hayim qui  est un « rabbin orthodoxe israélien qui dirige l’Institut Shilo (Machon Shilo), un tribunal rabbinique basé à Jérusalem et un institut d’éducation juive dédié à la Torah d’Israël ». Pas un poids léger, c’est le moins qu’on puisse dire, qui a déclaré, entre autres choses que : (horodatages vidéo indiqués, voir la vidéo complète ici : https://youtu.be/6cePM18Yvp8).

  • (09:20) La Torah enseigne que la vie d’un juif est plus précieuse que celle d’un non-juif.
  • (10:00) Dieu (HaShem) préfère les juifs aux non-juifs et leur donne un statut spécial.
  • (11:00) La notion que les juifs et les non-Juifs sont également précieux pour Dieu contredit l’esprit de la Torah du début à la fin.
  • (16:40) Selon Shimon bar Yochia (alias Rashbi) « le meilleur des non-juifs devrait être tué dans la guerre » parce que, de même que les juifs ne peuvent pas savoir si un serpent qui vous approche est venimeux ou pas, les juifs ne peuvent pas savoir quel non-Juif est un danger dans l’instant.
  • (25:16) Les juifs doivent supposer qu’il est probable que tout non-juif qu’ils rencontrent ne vit pas selon les Lois noahides.
  • (25:33). Ceux qui ne respectent pas les Sept Lois noahides (voir ci-dessous) sont donc tous coupables d’un délit capital.
  • (25:49) « Avoda Zarah », c’est-à-dire idolâtrie signifiant christianisme était l’offense la plus commune.
  • (26:15) Puisque vous ne pouvez pas présenter un non-juif en péril devant un tribunal (judaïque, NdT) pour établir sa culpabilité, vous prenez une position neutre en ne l’aidant pas et en ne le tuant pas.
  • (1:00:30) Il n’y a aucune obligation de rendre un objet perdu à un non-juif.
  • (1:17:40) les juifs peuvent enfreindre le sabbat pour sauver un juif mais pas un non-juif parce que les juifs ne considèrent pas que toutes les vies sont égales.
  • (1:22:00) Si le fait de ne pas sauver un non-juif semble être une mauvaise chose, alors le Juif doit mentir sur ses motivations.

Ma première question concernant ce rabbin est simple : quel crédit d’autorité lui accordez-vous, dans quelle mesure ses points de vue sont-ils répandus parmi les judaïsants orthodoxes, et enfin à quel point sa conception est-elle proche du courant dominant du judaïsme orthodoxe/hassidique ?

Hoffman : – Je ne dirais rien du statut de ce rabbin particulier dans l’État israélien. La situation est actuellement en crise en termes d’autorités halakhiques parce qu’il y a des organismes religieux concurrents. Il y a même un désarroi au quartier général du grand rabbinat. Le dernier grand rabbin d’Israël, un ashkénaze, Yona Metzger, est en train de purger une peine de prison pour vol et corruption.

Une autre cause de tumulte est la polémique sur la conversion au judaïsme, effectuée par le rabbin orthodoxe Haskel Lookstein, de la légendaire synagogue de l’East Side à Manhattan. Cette conversion a été rejetée par un tribunal rabbinique israélien, qui a invalidé la conversion de la femme (anonyme) et l’a empêchée de se marier lors d’une cérémonie orthodoxe dans l’État israélien. Ce fut un choc car cela jeta quelque doute sur une autre conversion effectuée par Lookstein – celle d’Ivanka Trump.

L’unité judaïque n’est possible qu’en raison d’une menace extérieure telle que la haine des juifs. S’il n’y avait, en pratique, pas de haine pour les juifs et si l’injonction de Jésus d’aimer ses ennemis était effectivement pratiquée, il y aurait une guerre civile dans les rangs des talmudistes et des sionistes, ce qui explique pourquoi les sionistes ont été pris secrètement en flagrant délit de néo-nazisme, comme par exemple au Canada dans les années 1960 et 1970 comme l’ont documenté Paul Fromm et Ron Gostick. La police secrète communiste d’Allemagne de l’Est, la Stasi, sous la direction du Juif Markus Wolf, chef de la branche des renseignements étrangers, aurait soutenu des groupes néo-nazis en Allemagne de l’Ouest. Ici, aux États-Unis, c’est parfois le cas lorsque les Palestiniens gagnent en sympathie, ou que la perfidie israélienne prend le dessus (comme dans le scandale d’espionnage Jonathan Pollard), une douzaine de nervis avec des brassards à croix gammée se rassemblent comme par hasard, dans une quelconque grande ville américaine, et pratiquement du jour au lendemain, les médias saturent à nouveau l’Amérique du « récit de l’Holocauste ». Et quel que soit le scandale israélien ou la tribulation palestinienne qui a réussi à acquérir une certaine notoriété, il la perd dans l’agitation de la propagande.

Pour en revenir aux déclarations candides attribuées à ce rabbin Bar Hayim – elles sont toutes exactes. Peut-être qu’il a lu (mon livre) Judaism Discovered ? D’un côté, il peut être un renégat parmi les rabbins ou, de l’autre, il peut être un kabbaliste astucieux engagé dans une sorte de guerre psychologique sophistiquée connue sous le nom de « Révélation de la Méthode ». Cela peut être brièvement expliqué comme suit : à minuit sur l’horloge du destin dans cette eschatologie, les goyims ont été suffisamment transformés et conditionnés au  point que les criminels qui les oppriment depuis des siècles sont maintenant en mesure de révéler à leurs victimes ce qu’ils ont perpétré contre elles, dans l’attente que les victimes soient tellement épuisées spirituellement qu’elles ne réagiront pas à la révélation. Dans le sillage de la révélation, si la passivité des goyims continue, leur conditionnement psychologique et leur asservissement augmenteront exponentiellement.

Rabbi Bar Hayim ne pourrait jamais divulguer ces vérités à des paysans catholiques médiévaux. Il le paierait diablement cher. Je suppose que si ses révélations arrivaient à être mieux connues dans un pays comme la Pologne, qui se rapproche le plus, de notre temps, d’une foi catholique vivante parmi les masses au niveau paroissial, il pourrait y avoir de graves répercussions. Mais en Grande-Bretagne, en Europe, au Canada et aux États-Unis, ces vérités se heurtent à un haussement d’épaule collectif, apathique et impuissant, qui fait grimper le niveau de détérioration morale et psychologique.

Dans quelle mesure les enseignements du judaïsme orthodoxe sont-ils répandus ? Je dirais que cela dépend si les juifs vivent dans des conditions semblables au Shtetl (village ghetto, NdT) de Mea Shearim à Jérusalem, ou plus librement dans un endroit comme Los Angeles, et de la mesure dans laquelle leur éducation a eu lieu dans une yeshiva (école d’étude des textes sacrés). Le processus d’inculcation de la mentalité talmudique est à la fois culturel et pédagogique. Je suppose qu’à tout le moins, la majorité des hommes adultes, dans le judaïsme orthodoxe, ont le sentiment de leur propre supériorité sur les goyims, et les traiteront injustement quand c’est à leur avantage et qu’ils peuvent le faire en toute impunité.

Dans l’État d’Israël, le seul endroit sur terre où les sionistes ont un pouvoir presque complet, comment vont les goyims ? Aimeriez-vous être un Palestinien résidant à Gaza, ou même à Jérusalem-Est d’ailleurs ? C’est le sort de toute population soumise, dans n’importe quelle nation où les sionistes ou les rabbins orthodoxes possèdent quelque chose qui se rapproche du pouvoir total.

Le Saker : – Je voudrais maintenant aborder les soi-disant « Lois de Noahide » [les lois de Noé, énumérées par « Rambam » (Maïmonide) comme l’interdiction de l’idolâtrie, du blasphème, de l’homicide, de l’immoralité sexuelle, du vol, de manger un membre d’une créature vivante et de l’impératif du système légal] et je me concentrerai sur le premier : l’idolâtrie. Rabbi David Bar-Hayim explique qu’il se réfère à « Avodah Zarah » ou « culte étranger ». Les judaïques modernes expliquent que le christianisme est un « type spécial d’Avodah Zarah interdit aux juifs mais permis aux gentils, de sorte qu’un non-juif qui s’engage dans le culte chrétien ne commet aucun péché ».

Merci de m’avoir fait rire. J’ai eu une journée difficile donc la joie est la bienvenue. Ils veulent nous faire croire que Chazal (les sages suprêmes de l’ère fondatrice de la Mishnah et de la Gemara), a publié un décret déclarant que l’idolâtrie est interdite aux juifs, mais permise aux gentils qui adorent le Jésus détesté ? Pour celui qui croit cela, j’ai une montagne ici dans l’Idaho que je vais lui vendre à un prix réduit.

Vous avez mentionné Moses Maïmonide. Il est la principale autorité halakhique du judaïsme ashkénaze. Il a écrit dans son Avodat Kochavim (chapitre 10) : « Ne montrez aucune pitié à un non-juif. » Dans ce même volume, qui comprend une partie de son opus magnum, la Mishneh Torah, Maïmonide a décrété :

« C’est une mitsva (devoir religieux agréable à Dieu) de détruire les traîtres juifs, minim et apikorsim, et de les faire descendre dans la fosse de la destruction, car ils causent des difficultés aux juifs et éloignent les gens de Dieu, comme Jésus de Nazareth et ses étudiants, et Tsadok , Baithos et leurs étudiants. Que le nom des méchants pourrisse. »

Les mots « min » et « minim » ont été commentés comme signifiant idolâtres, akum, hérétiques juifs capricieux et autres méchants. Mais le Shulchan Aruch, qui fait autorité, trouve la source des mots « min » et « minim » dans un jeu de mots rabbinique sur une description attribuée aux chrétiens, « les fidèles ». Pour se moquer des chrétiens, les rabbins du Talmud ont choisi de les appeler « espèce de … » comme dans « toute espèce de malfaisants ». « Min » et sa forme plurielle « minim » sont donc principalement des références aux chrétiens, alors que Tzadok et Baithos sont des exemples d’apikorsim, c’est-à-dire d’opposants au Talmud. « Min » et « minim » sont des références aux chrétiens juifs ou non. Certes, on peut reconnaître une plus grande détestation pour le juif qui se convertit au christianisme, en ce sens qu’il peut être classé dans d’autres catégories pénales telles que rodef (« poursuivant ») et moser (« informateur »).

L’idée que les chrétiens sont exemptés du qualificatif d’idolâtre selon les Lois Noahides peut être prouvée comme manifestement fausse dans Hilchot Avodah Zara 9: 4, où Maïmonide déclare, sans aucune réserve, que le christianisme constitue l’Avodah Zara, l’adoration d’un faux dieu. Que les apologistes du judaïsme orthodoxe nous montrent où, dans la Mishnah et la Gemara, ou dans Rachi, le Mishneh Torah ou le Shulchan Aruch, il y a un dogme selon lequel les adorateurs non-juifs de Jésus-Christ ne sont pas des idolâtres ?

Un volume entier du Talmud babylonien est consacré à l’étude d’Avodah Zara (idolâtrie). Ce traité commence par discuter des moyens de provoquer la détresse chez les non-juifs. Par exemple, trois jours avant les « fêtes idolâtres » de Noël et de Pâques, Rabbi Yehouda enseigne que le remboursement des dettes doit être exigé des gentils parce que cela leur causera de la détresse pendant leur période de fêtes (BT Avoda Zara 2a).

Il y a une longue section dans le traité Avoda Zara qui passe en revue les détails concernant le goyim et le statut kashrut (casher) du vin. Si les goyims ont un accès non supervisé au vin destiné aux juifs, alors il ne peut plus être considéré comme casher – la supposition étant que les goyims empoisonnaient ou, d’une manière ou d’une autre, souillaient le vin. Il y a un passage hilarant où des voleurs viennent à la ville de Pumbedita et ouvrent de nombreux tonneaux de vin. Les sages de la Gemara se demandent si le vin est contaminé par les voleurs et n’est donc plus kashrut. Un sage soulage leur anxiété. Il leur dit de ne pas s’inquiéter : « Le vin est permis. Pour quelle raison ? La plupart des voleurs de Pumbedita sont juifs » (BT Avoda Zara 70a).

En outre, pouvez-vous expliquer pourquoi aux États-Unis ces lois anti-chrétiennes enragées ont été proclamées comme « socle de la société depuis l’aube de la civilisation » par le président Reagan et le Congrès ? Les juifs sont une petite minorité aux États-Unis, et les juifs orthodoxes/hassidiques sont une minorité parmi les juifs américains – alors qui est derrière ces proclamations étranges et pourtant très officielles ? Est-ce le résultat du lobbying des soi-disant « sionistes chrétiens » ?

Je répondrai en évoquant le Nouveau Testament. « La venue du non-droit est l’œuvre de Satan avec toute la puissance, les faux signes et les prodiges, et avec toutes les tromperies méchantes pour ceux qui périssent, parce qu’ils ont refusé d’aimer la vérité et ainsi d’être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une puissante illusion afin qu’ils puissent croire en un mensonge, et que tous ceux qui ne croient pas la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice soient condamnés » (II Thessaloniciens 2: 9).

Les Américains ont un amour insuffisant pour les vérités vitales, et c’est Dieu lui-même qui les laisse se tromper gravement à cause de leur indifférence. Les trucs sur « Israël », que croient les dévots sectaires, comme le vice-président Mike Pence, trucs qu’on peut appeler de façon plus appropriée « contrefaçon d’Israël », sont une malédiction pour Pence et la nation dans laquelle il est un dirigeant du gouvernement.

M. Pence et ses compagnons « évangéliques » se convainquent que la religion, dont le livre le plus sacré place Jésus en enfer pour bouillir éternellement dans des excréments brûlants (BT Gittin 57A, voir ici), est la prunelle des yeux pour Dieu. Ils prennent plaisir à être du côté des puissants et à voir la vérité damnée. Il y a un prix à payer pour ce niveau de dégénérescence et c’est Dieu qui l’impose. L’homme à l’esprit double (inauthentique, NdT) est instable dans tous ses actes. Les guerres « patriotiques » que l’Amérique a livrées du Vietnam à l’Afghanistan et à l’Irak ont ​​ajouté aux graves ennuis de ce monde. L’État profond au sein du gouvernement américain, que nous finançons avec nos impôts et qui fait sombrer notre nation dans un océan de milliers de milliards de dollars de dettes, est notre redoutable ennemi. Ces indicateurs du déclin et d’autres encore pires, comme l’épidémie d’addiction aux opioïdes et à la méthamphétamine, sont le prix que l’Amérique paie pour son indifférence à la vérité – nous préférons l’éthique de la situation – et objectivement nous sommes déjà talmudistes.

Dans vos livres vous expliquez que le livre principal étudié par les judaïques n’est pas ce que les chrétiens appellent l’Ancien Testament, mais le Talmud. Pourtant, même dans le Talmud, il existe de nombreuses références au Tanakh (Bible hébraïque). Pensez-vous que la plupart des rabbins croient sincèrement dans la caractérisation « officielle » du Christ comme « magicien » et « blasphémateur » qui a été condamné à mort pour ses blasphèmes, ou ont-ils rejeté le Christ parce que, de leur point de vue, Il n’a pas rempli ce qu’ils considéraient comme la promesse de Dieu au peuple juif, un royaume terrestre et, au contraire, a donné aux « nations » (goyim) le monde qu’il a promis aux Juifs ? Se pourrait-il que dans leur mysticisme, les rabbins rejettent délibérément le Messie de Dieu et tentent de se mettre à sa place ?

Il est difficile de dire quel chemin est pris par la majorité, mais les deux mènent à la même destination : l’exécration de l’Évangile, mise en œuvre autant par la subversion interne des agents talmudiques et des sionistes dans les églises, que par les forces hostiles extérieures à celles-ci. La main basse mise sur la papauté au XVIe siècle a été un tournant décisif à cet égard. Ce secret profond est contesté par ceux qui répondent : « Mais les papes ont brûlé le Talmud ! ». À cela, et comme pour l’histoire de l’asservissement des Blancs dans les premiers temps de l’Amérique, notre réplique est : à quel siècle faites-vous référence ? L’expérience des blancs dans le servage au XVIIe siècle ressemblait dans de nombreux cas à l’esclavage. Au début du XIXe siècle, cette expérience était presque entièrement celle de la servitude sous contrat, mais le fouet n’était pas plus doux quand il frappait Andrew Johnson, futur vice-président des États-Unis (sous Lincoln) dont la tête était mise à prix et affichée quand il s’est enfui du Tennessee pour échapper à son esclavage en Caroline du Nord.

Dans l’histoire de l’Église catholique, si la référence à l’incinération des manuscrits du Talmud à l’époque médiévale, par exemple à la suite de la Disputation de Paris au XIIIe siècle, dans laquelle Nicholas Donin, un éminent judaïque converti au christianisme, a débattu et défait les rabbins en présence du monarque français (Saint-Louis), sur le sujet controversé de la malveillance du Talmud babylonien envers le Christ – alors vraiment le bûcher était un effort sincère pour l’éradiquer.

Pendant la papauté du XVIe siècle, le témoignage symbolique de l’incinération du Talmud, autorisée par les papes, était presque entièrement destiné à un usage théâtral. Dans le livre The Occult Renaissance Church of Rome, nous démontrons que c’est la papauté qui a soutenu l’impression (et la diffusion) de la plus belle édition du Talmud jamais publiée dans l’histoire, la magnifique édition de Bomberg (1519-1523), dont on peut affirmer définitivement qu’elle a sauvé le Talmud de toute possibilité d’extinction. Le seul livre plus sacré pour les souverains pontifes de la Renaissance était la Kabbale, et nous documentons un exemple où, dans le cadre d’une ruse intelligente digne du Mossad, des agents de la papauté (dirigés par Sixte de Sienne) ont brûlé le Talmud afin de détourner l’attention d’une opération de sauvetage qu’ils organisaient à Crémone pour récupérer des copies du Zohar kabbalistique imprimées par l’éditeur catholique Vincenzo Conti. Le patron et protecteur de Sixte de Sienne était le cardinal Michele Ghisleri, qui, en tant que futur pape Pie V, allait inspirer les forces qui ont vaincu les Turcs lors de la bataille navale de Lépante.

Au point où nous sommes, nous posons une question inconvenante, qu’est-ce qui est le plus dommageable : l’invasion de l’Europe par les Turcs ou l’invasion des esprits et des âmes de l’élite intellectuelle catholique par la Kabbale ? La duplicité de Rome pendant la Renaissance – et même ensuite – est plus profonde que la plupart des gens ne l’imaginent. Insuffisamment attachés à la vérité, ils s’accrochent aux légendes dont ils sont imbibés plutôt qu’à la dure réalité imposée par le documentaire.

Pour les judaïques qui rejettent le Messie, c’est un axiome chez les paléo-conservateurs que l’école du néo-conservatisme de Leo Strauss est pour eux le Messie. Vous voyez ce messianisme dans la sphère de leur activité laïque. Regardez le titre de la page A12 du New York Times du 27 février 2003, quelques jours avant l’invasion de l’Irak par George W. Bush : « Israël dit que la guerre en Irak profitera à la région. » Le Times a écrit :

Les Israéliens mettent maintenant … leurs espoirs dans une guerre américaine en Irak. « Les ondes de choc dans le Bagdad post-Saddam Hussein, pourraient avoir des effets importants à Téhéran, Damas et Ramallah », a déclaré Efraim Halevy, le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre Ariel Sharon dans un discours à Munich ce mois-ci …. jusqu’à récemment, M. Halevy était le chef du Mossad, l’agence d’espionnage israélienne. Il a dit : « Nous avons l’espoir de plus de stabilité et d’une plus grande confiance, depuis le Golfe Persique jusqu’à la côte marocaine de l’Atlantique ».

Les Israéliens ont également suggéré qu’une guerre en Irak pourrait sauver leur économie … Mark Heller, chercheur senior au Centre d’études stratégiques de Jaffee à l’Université de Tel Aviv, a déclaré que le moteur potentiel du changement serait l’exemple d’un Irak transformé : « Il est au moins concevable qu’Al Jazeera finisse par montrer des photos d’Irakiens célébrant dans les rues, auquel cas des gens dans d’autres endroits – comme la Syrie, l’Arabie saoudite et l’Égypte – vont commencer à dire : « Si les Irakiens méritent un gouvernement décent, nous aussi. »

Voilà la stupidité utopique que les Israéliens ont vendue aux Américains. Les sionistes et les talmudistes sont leur propre messie et ils chercheront, quel que soit le prix à payer en vies humaines et en richesses matérielles, à « perfectionner » le monde dans la poursuite de leur utopie messianique. Les mégalomanes n’apprennent rien de leurs erreurs, même quand elles sont catastrophiques. Bill Kristol gardera son sourire emblématique, peu importe les conséquences de son propre dérangement mental.

La seule « célébration dans les rues », par les Irakiens d’après-guerre, eut lieu en 2008, l’année où le journaliste intrépide Muntadhar al-Zaidi assista à une conférence de presse à Bagdad où le président Bush vantait les réalisations prétendument merveilleuses de l’invasion américaine. Zaidi a jeté ses chaussures vers Bush, en criant : « Ceci est un baiser d’adieu du peuple irakien, chien. De la part des veuves, des orphelins et de ceux qui ont été tués en Irak. » Les gardes ont saisi Zaidi. Il a été battu et condamné à trois ans de prison (il a purgé neuf mois). L’insulte de Zaidi à Bush a fait de lui un héros célèbre dans le monde arabe.

Mais y a-t-il autre chose en plus ? Y a-t-il un côté occulte ? Voici les données, tirez vos propres conclusions : le caractère satanique du judaïsme traditionnel n’est pas particulièrement difficile à discerner si l’on adhère aux faits. Le principal texte sacré de la Kabbale est le Zohar ouvertement satanique, qui déclare ce qui suit : « Israël doit faire des sacrifices à Satan pour qu’il ne l’agresse pas » (Zohar 2: 33a). De même : « L’impulsion du mal est bonne, et sans l’impulsion maléfique Israël ne peut pas prévaloir dans le monde » (Zohar 1: 61a).

Ce sont des déclarations épouvantables dans un livre sacré vénéré par l’organisation rabbinique la plus influente en Amérique, Chabad-Loubavitch. J’aimerais pouvoir dire que ce sont des fabrications antisémites, mais elles ne le sont pas. Je peux vous les photocopier, avec leur contexte intact, sortis de l’édition du Zohar publiée par l’Université de Stanford. Les Palestiniens et les goyims en général ont le droit et le devoir d’évaluer l’impact de ce kabbalisme démoniaque à la lumière des événements au Moyen-Orient et du contrôle sioniste de facto de la Maison Blanche et du Congrès.

À première vue, c’est une question apparemment crasseuse à poser : la guerre en Irak était-elle l’un des sacrifices kabbalistiques que Israël doit faire à Satan, comme le conseille le Zohar ? Dans l’intérêt de la justice et de l’avancement des connaissances, la question devrait être posée, et le Zohar devrait être étudié (dans l’édition Pritzker non censurée de Stanford), à la recherche d’une réponse. L’invasion irakienne déclenchée par les sionistes a coûté la vie à environ un quart de million d’Irakiens et à 4 000 jeunes américains. Le fait de dire que l’Amérique a combattu la guerre en Irak soi-disant « pour Israël » est critiqué comme une « fabrication antisémite virulente ». Mais nous n’avons qu’à lire le Times du 27 février 2003 (voir l’extrait ci-dessus) pour apprendre que les Israéliens avaient soif de voir les États-Unis envahir l’Irak, tout en avançant un monceau d’âneries pour convaincre le golem collectif américain de la prudence de leur mission messianique néocon.

Pour répondre à l’autre partie de votre question, oui, l’Ancien Testament est l’emblème prestigieux que le judaïsme orthodoxe porte sur son écusson public. Mais comme Jésus l’a déclaré dans Marc 7 et Matthieu 15, les pharisiens effacent la Parole de Dieu en adhérant à leurs propres « traditions des hommes ». Ils l’appellent « Torah » mais ce n’est vraiment que leur loi orale traditionnelle et anthropomorphique (Torah she’beal peh), écrite plus tard, après leur rejet du Messie d’Israël, en commençant par la Mishna.

La seule Torah authentique de Yahweh est la Torah écrite (Torah she’bich tav) – le Pentateuque de Moïse. Il est pervers que les protestants sola scriptura « évangéliques » s’illusionnent que le judaïsme pharisaïque, qui a concocté deux Torah diamétralement opposées, vient de Dieu. Ils critiquent les chrétiens catholiques romains, et les orthodoxes grecs et russes, pour avoir donné autorité à la tradition apostolique, mais ils prétendent que Dieu est amoureux de la religion fondée sur l’autorité d’une fausse « Torah » orale, que Jésus a réfutée et châtiée à plusieurs reprises dans Ses confrontations avec les Pharisiens.

Je veux vous demander votre avis sur deux mouvements très différents : d’abord, les Karaïtes, qui disent qu’ils rejettent le Talmud et le « Judaïsme rabbinique » et ensuite Neturei Karta qui sont Haredi, mais qui s’opposent à l’État d’Israël et au sionisme laïc. Dans l’Empire russe, les Karaïtes ont adressé une pétition au tsar pour ne pas être considérés comme des « juifs » et leur pétition a été acceptée. Récemment, un ami m’a dit que l’Allemagne nazie ne considérait pas les Karaïtes comme des juifs. Et pourtant, pour autant que je sache, et corrigez-moi si je me trompe, l’État d’Israël les considère comme des juifs. Mais puisqu’ils rejettent le Talmud, cela ne ferait-il pas d’eux des apikorsim – traîtres ? Comment caractériseriez-vous les Karaïtes? Qu’en est-il de Neturei Karta ? Ils rejettent l’État d’Israël, pourtant ils y vivent, même dans le quartier de Meah Shearim à Jérusalem. Mais ils se rendent à des conférences anti-sionistes, même en Iran, et ont rencontré le président iranien. Comment échappent-ils à la condamnation en tant que traîtres ou informateurs ? En quoi, à votre avis, sont-ils différents des autres Haredi ?

Les karaïtes sont les juifs que les chrétiens imaginent représenter le judaïsme orthodoxe : une religion de l’Ancien Testament, uniquement. Les karaïtes méprisaient les rabbins du Talmud qui se faisaient passer pour des avatars de l’Ancien Testament. Ils ont été cruellement persécutés par les rabbins à leur tour. Les Karaïtes ont parfois servi à aider les érudits chrétiens à découvrir et à analyser les textes rabbiniques obscurs. Historiquement, ils ont montré peu de dévouement au nationalisme racial judaïque. Cependant, depuis une vingtaine d’années, certains groupes karaïtes se sont accommodés du sionisme et d’une identité raciale judaïque qui aurait été un anathème pour leurs ancêtres.

Sans aucun doute, les tsars avaient-ils le bon sens de différencier les karaïtes du judaïsme orthodoxe talmudique. J’ai entendu une rumeur sur les nazis, mais tant que je n’ai pas vu la documentation, je ne le crois pas. Adolf Hitler aurait été poussé par une haine occulte des juifs du type de celle d’Helena Blavatsky, qu’il avait acquise par l’intermédiaire de Dietrich Eckart et d’autres dans le milieu d’Eckart. Par conséquent, Hitler considérait le peuple juif comme les rabbins orthodoxes considèrent les goyims : comme étant irrémédiablement mauvais, sans tenir compte de circonstances atténuantes, telles que le fait qu’ils soient ou non des karaïtes. Par exemple, beaucoup de convertis judaïques au catholicisme, illustres et sincères, furent néanmoins rassemblés par les nazis et moururent dans des camps de concentration, parmi lesquels la théologienne Edith Stein et l’auteure Irène Némirovsky (dont le roman David Golder est désormais considéré comme antisémite). Plutôt mystérieusement, les nazis ont liquidé des militants et des éditeurs fidèles comme le prêtre polonais Maximilian Kolbe, dont le travail pédagogique avait entraîné une répulsion publique massive contre le judaïsme et la franc-maçonnerie. Kolbe a dirigé un empire d’édition catholique consacré à révéler la perfidie des rabbins talmudiques et des francs-maçons. Que faisait-il interné à Auschwitz ? D’après les informations que nous avons vues, les karaïtes ne bénéficiaient d’aucune immunité spéciale face à la persécution ou à l’ostracisme nazis, à moins qu’il y ait eu des actes individuels de pitié de la part du personnel allemand au bas de la chaîne de commandement.

L’État israélien est rempli d‘apikorsim et, de fait, a été fondé par eux, comme nous l’avons dit. En Israël, en 2018, il reste largement indifférent que l’on soit athée-juif, bouddhiste-juif ou karaïte-juif. Si vous êtes né d’une mère juive, vous avez le droit de résider en Israël selon la « Loi du retour » de 1950.

Quant à Neturei Karta, qui est un très petit groupe par rapport à d’autres hassidim « ultra-orthodoxes » antisionistes tels que la dynastie de Satmar, ils ont atteint la célébrité – ou l’infamie, selon votre perspective – lorsqu’ils ont participé à la conférence révisionniste « Holocauste » en Iran en décembre 2006 et maintenu des relations amicales, et de soutien, avec les révisionnistes présents.

Un autre groupe ultra-orthodoxe antisioniste, la communauté d’Eda Haredit, est intéressant, en partie parce qu’il a des ramifications avec des sectes hassidiques plus substantielles comme Toldot Aharon et Satmar, mais moins enclins à faire de la publicité, pourtant il cause des maux de tête au gouvernement israélien. Ces groupes sont les héritiers du « vieux Yishouv » – la communauté talmudique qui résidait, relativement pacifiquement, côte à côte avec les Arabes en Palestine, avant la conquête par la Grande-Bretagne et les sionistes. Ils n’acceptent pas les prestations sociales israéliennes, ni le programme d’assurance nationale. Le plus contentieux de tout est qu’ils méprisent l’armée israélienne et refusent d’être enrôlés. Les membres d’Eda Haredit ont lynché une effigie d’un soldat israélien et l’ont accrochée à un bâtiment de Jérusalem. Ils manifestent dans les rues contre l’enrôlement militaire et sont battus par la police et les soldats israéliens. Des dizaines d’entre eux sont en prison. Ils ne peuvent obtenir un passeport avant d’avoir atteint l’âge de 35 ans, soit l’âge auquel la soumission à l’enrôlement se termine. Ils sont violemment attaqués par la majorité des hassidims qui favorisent le sionisme, comme dans les pages de l’influent journal talmudique Yated Ne’eman.

En résumé, oui, ce sont des dissidents courageux face à la société israélienne laïque et au courant dominant de la modernité, les mouvements orthodoxes et hassidiques. Cependant, si nous revenons à l’époque précédent la fondation de l’entité israélienne, tous ces groupes – Neturei Karta, Satmar, Eda Haredit et leurs ancêtres – détestaient Jésus, s’opposaient aux chrétiens, opprimaient leurs adhérents en s’immisçant dans leurs vies, pratiquaient les arts de la tromperie et du vol. Ils sont soupçonnés de mauvais traitements généralisés contre les enfants sur la base de la halacha qui autorise les relations sexuelles avec des enfants de moins d’un certain âge (pour les garçons, moins de neuf ans). Le traité approprié du Talmud de Babylone montre que cette permission de molester de jeunes garçons est accordée :

La loi est en accord avec la décision de Rav … .Rav dit, « … la Torah ne considère pas le rapport sexuel de quelqu’un qui a moins de neuf ans de la même façon que le rapport sexuel d’une personne âgée de plus de neuf ans, car pour que l’acte sexuel d’un homme ait le statut légal d’un rapport sexuel à part entière, l’âge minimum est de neuf ans … si un enfant de moins de neuf ans s’engage dans les relations homosexuelles passivement, celui qui a eu des rapports sexuels avec lui n’est pas responsable ». (BT Sanhedrin 54b).

C’est manifestement criminel et inhumain. En dehors de l’hindouisme tantrique et de l’église de Satan, nous ne pouvons penser à aucune autre religion qui permette formellement une telle abominable prédation. Par conséquent, en ce qui concerne la réhabilitation de leur image, s’ils continuent à être fidèles à la halacha talmudique et post-talmudique dans le genre d’abomination que nous voyons dans le Sanhédrin 54b, il importe peu à un chrétien que quelques sectes hassidiques soient implacablement opposées au sionisme et à l’État israélien. Leur antisionisme ne les absout pas de leurs autres transgressions, qui restent des offenses à Dieu et aux hommes.

J’ai beaucoup d’amis juifs laïcs, certains qui sont quelque peu conscients du genre de problème que vous avez soulevé dans vos réponses – ceux qui ont au moins une éducation religieuse de base – mais la plupart d’entre eux sont totalement inconscients de ces faits. Par exemple, ils rejettent les rabbins hassidiques et leurs partisans comme des idiots sans intérêt – à juste titre – mais font remarquer qu’il y a aussi beaucoup de maniaques génocidaires dans d’autres religions ! En fait, beaucoup d’entre mes amis soupçonneraient très fortement que ceux qui, comme vous, soulèvent ces questions, nourrissent de fortes motivations anti-juives. Il y a, après tout, une identité juive laïque, au moins depuis le XIXe siècle, qui est fortement basée sur les aspects culturels du « judaïsme rabbinique ».

Sur quelle base cet auteur peut-il être accusé de « nourrir de puissants motifs anti-juifs ? ». Ce jargon monotone n’impressionne pas. Les accusations téméraires, fondées sur rien de plus que la présomption ignorante d’un interlocuteur moralement supérieur, selon laquelle toute étude rigoureusement critique du judaïsme orthodoxe est haïssable, n’appellent pas d’autre réponse que la pitié. Nous nous moquerions d’un Italien qui s’avancerait pour annoncer que l’énonciation de vérités dures pour la papauté est la preuve d’une forte motivation anti-italienne. Voici la seule norme qui compte : res ipsa loquitur. Les faits parlent pour eux-mêmes.

Qui sont ces « juifs » auto-proclamés pour qui le pidyon shevuyim (la rédemption du captif) ne veut rien dire ? Quelles sont leurs références pour émettre des jugements sur l’exactitude de notre recherche ou la pureté de nos motivations ? Sont-ils des érudits ? Des clairvoyants ?

S’ils négligent les rabbins hassidiques car ce sont des cinglés inconséquents, peut-être vos amis juifs laïcs voudront peut-être regarder de plus près l’identité du personnel qui occupe de nombreux postes ministériels dans le cabinet de Benjamin Netanyahou et influence le gouvernement des États-Unis grâce aux efforts de Chabad-Loubavitch et d’Agudath Israel en Amérique. Peut-être daigneront-ils jeter un coup d’œil sur les statistiques démographiques qui montrent que les orthodoxes sont la population juive qui croît le plus rapidement en Israël et aux États-Unis.

En outre, tout au long de notre conversation, j’ai fait référence au judaïsme orthodoxe sans me limiter aux hassidims. Les « orthodoxes modernes », comme on les appelle, pour les distinguer des hassidims, sont les héritiers du talmudisme zélé qui préexistait au hassidisme (né au XVIIIe siècle). Ils comptent dans leurs rangs Jared Kushner [gendre influent de Trump, NdT], Steven Spielberg, l’ancien sénateur Joseph Lieberman (D-CT) et des dizaines de milliers d’autres partisans du gouvernement, des affaires et des médias. Les orthodoxes modernes exploitent l’Université Yeshiva à New York, qui comprend la prestigieuse Faculté de droit Cardozo, dont les diplômés deviennent souvent des avocats d’élite du gouvernement et des entreprises ainsi que de puissants organismes non gouvernementaux tels que l’ADL, la ligue anti-diffamation. Vous avez dit « cinglés sans intérêt ? ».

J’essaie toujours d’expliquer que, contrairement à l’ethnicité, la religion est un choix et donc une cible légitime pour l’examen et la critique, et mes amis juifs laïcs acceptent cela sur un plan logique, mais sur le plan émotionnel, ils ressentent encore que quelque chose qui leur est cher est attaqué. Comment expliquez-vous cela ? Comment pouvons-nous, en soulevant simplement ces sujets, éviter de pousser nos amis ou lecteurs juifs non-Haredi ou, au moins, non orthodoxes à « serrer les coudes » avec le Haredi pur et dur ? Selon vous, quelle est la meilleure stratégie pour séparer complètement les questions d’ethnicité/culture et les questions spécifiques de foi/religion ?

Si une érudition appropriée pousse ces laïcs, soi-disant chevronnés, dans les rangs des fanatiques religieux hassidims (« Haredi »), alors ils doivent assumer les conséquences des choix qu’ils font. Si notre étude sur la papauté moderne dans notre livre The Occult Renaissance Church of Rome provoquait une sur-réaction défensive de la part des catholiques non pratiquants, qui alors jureraient fidélité aux extrémistes ultramontains de la papauté, comment  pourraient-il surmonter cette folie, engendrée par leur propre libre arbitre ? Il y a un proverbe yiddish qui dit : « Un shpigl ken oykh zayn der grester farfirer » (« Un miroir peut aussi être le plus grand trompeur »).

Merci beaucoup d’avoir pris le temps de répondre à mes questions !

Post scriptum du Saker : et au cas où vous pensez que tout ce qui précède n’a aucun rapport avec la réalité, lisez cet article  « The Knesset officially declares that Israeli democracy is for Jews only »  et faites votre propre opinion.

L’historien Michael Hoffman est un ancien journaliste du bureau new-yorkais de Associated Press et l’auteur de neuf livres d’histoire et de littérature. Ceux-ci incluent Judaism Discovered, aussi bien que Judaism’s Strange Gods Usury in Christendom : The Mortal Sin that Was and Now is Not The Great Holocaust Trial Secret Societies and Psychological Warfare, et son dernier, The Occult Renaissance Church of Rome. Ces volumes sont disponibles dans la boutique en ligne de Hoffman.

Hoffman est l’éditeur de la newsletter Revisionist History®, publiée six fois par an. Site Web ici.

Traduit par jj, relu par Cat, vérifié par Diane pour le Saker Francophone

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