Par le Saker – Le 25 août 2017 – Source The Saker
Tout d’abord, un avertissement rapide ou plutôt, devrais-je dire, une clarification : lorsque je parle de minorités, comme je le ferai ci-dessous, je le fais en tant que personne qui appartient à une longue liste de minorités. Je suis né dans une famille de réfugiés russes. Là, cela me fait appartenir à une (plutôt petite) minorité. J’ai vécu la plus grande partie de ma vie dans la partie francophone de la Suisse, ce qui de nouveau me fait appartenir à une minorité. Ensuite, je suis chrétien orthodoxe. C’est aussi une minorité dans le soi-disant monde « chrétien » (en réalité un monde post-chrétien, bien sûr). De plus, je suis un chrétien orthodoxe traditionaliste, une petite minorité au sein du beaucoup plus grand « monde de l’orthodoxie ». Et dans celle-ci, je suis un Russe au sein d’une Église grecque majoritaire. J’ai aussi vécu cinq ans à Washington, DC, qui était noire à peu près à 70% et, à l’époque, ouvertement et souvent grossièrement hostile aux Blancs (je n’avais jamais pensé à moi comme étant d’une couleur auparavant, mais j’ai assurément senti que j’en avais une pendant ces cinq ans). Et maintenant je suis un « alien légal » vivant aux États-Unis. Quoi qu’il en soit, alors que je suis « blanc » (quelle catégorie absurde !), je suppose que cela ne fait guère de moi un WASP typique. Donc je suis assez habitué à « être une minorité » (et j’aime assez cela, ajouterais-je). J’ai pensé que ce pourrait être une clarification utile avant de m’engager dans les crime-pensées qui suivent.
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Question : pourquoi la politique étrangère étasunienne soutient-elle toujours diverses minorités ? Est-ce par gentillesse ? Ou par sens de la justice ? Cela pourrait-il être dû à un profond sentiment de culpabilité pour avoir commis le seul « pan-génocide » dans l’histoire humaine (le génocide de tous les groupes ethniques d’un continent tout entier) ? Ou peut-être un profond sentiment de culpabilité à cause de l’esclavage ? Les mots admirables de la Déclaration d’indépendance, « Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux », inspirent-ils vraiment la politique étrangère des États-Unis ?
Pas vraiment.
Je soutiens que la vérité vraie est tout à fait différente. Ma thèse est très simple : la raison pour laquelle les États-Unis soutiennent toujours des minorités étrangères pour déstabiliser des pays et utiliser les minorités domestiques afin de supprimer la majorité de la population américaine est que les minorités sont très faciles à manipuler et qu’elles ne représentent aucune menace pour les véritables dirigeants de l’Empire anglosioniste. Voilà.
Je pense que les minorités, souvent mais pas toujours, agissent et perçoivent les choses très différemment des groupes majoritaires. Voici ce que j’ai observé :
Penchons-nous d’abord sur des minorités à l’intérieur des États-Unis :
- Elles sont généralement beaucoup plus conscientes de leur identité/statut de minorité que la majorité. C’est-à-dire que si la majorité est de couleur de peau A et la minorité de couleur de peau B, la minorité sera beaucoup sensible à sa couleur de peau.
- Elles sont généralement beaucoup plus motivées et actives que la majorité. C’est probablement dû à leur perception plus aiguë de leur situation de minorité.
- Elles ne sont préoccupées que par une seule question politique, celle-ci étant, bien sûr, leur statut de minorité.
- Comme les minorités sont souvent mécontentes de leur statut de minorité, elles éprouvent souvent du ressentiment à l’égard de la majorité.
- Puisque les minorités sont surtout préoccupées par le problème de leur statut de minorité, elles accordent rarement de l’attention au « tableau d’ensemble » et cela, à son tour, signifie que l’agenda politique des minorités ne menace généralement pas les pouvoirs en place.
- Les minorités ont souvent un complexe d’infériorité profondément ancré envers la majorité censée mieux réussir.
- Les minorités cherchent souvent à identifier d’autres minorités avec lesquelles elles peuvent s’allier contre la majorité.
À cette liste de caractéristiques, j’en ajouterai encore une autre, qui est spécifique aux minorités étrangères, les minorités extérieures aux États-Unis : comme elles n’ont pas ou très peu de perspectives de l’emporter contre la majorité, elles sont très désireuses de s’allier avec l’Empire anglosioniste et cela, à son tour, les fait souvent dépendre de cet Empire, et même souvent pour leur survie physique.
Les caractérisations ci-dessus sont bien sûr très générales. Touts les minorités ne les présentent pas toutes et beaucoup d’entre elles n’en présentent qu’un petit nombre. Mais quel que soit le degré auquel une minorité particulière correspond à cette liste de caractéristiques, ce qui est évident, c’est que les minorités sont très faciles à manipuler et qu’elles ne représentent pas de menace crédible (totale) pour l’Empire.
Le Parti démocrate américain est le parfait exemple d’un parti qui s’appuie fortement sur la manipulation des minorités pour accroître son pouvoir au maximum. Alors que le Parti républicain est dans l’ensemble le parti des électeurs blancs, anglo-saxons, chrétiens et riches, les Démocrates essaient de répondre aux besoins des Noirs, des femmes, des gens de gauche, des homosexuels, des immigrants, des retraités et de tous les autres qui ont l’impression de ne pas recevoir leur part équitable du gâteau proverbial. Inutile de dire qu’il n’y a en réalité qu’un seul parti aux États-Unis, vous pouvez l’appeler l’Uniparti, les Républicrates ou les Démolicains, mais en réalité les deux ailes du Parti de l’argent ont exactement le même but. Ce que j’observe ici, ce ne sont pas des différences supposées réelles, mais la manière dont les partis se présentent eux-mêmes. C’est l’action combinée de ces deux partis fondamentalement identiques qui garantit le statu quo dans la politique étasunienne que j’aime à résumer comme « encore plus de la même chose, mais en pire ».
Je voudrais mentionner un corollaire important à ma thèse que les minorités sont généralement beaucoup plus motivées que la majorité. Si nous acceptons qu’elles le sont beaucoup plus que la plus grande partie de la population, alors nous pouvons immédiatement voir pourquoi leur influence sur la société est souvent sans proportion avec leurs « poids » démographique numérique. Cela n’a rien à voir avec le fait que ces minorités seraient beaucoup plus intelligentes ou plus créatives et tout à voir avec le fait qu’elles sont disposées à consacrer beaucoup plus de temps et d’efforts pour atteindre leurs objectifs que la plupart des gens.
Donc nous avons de petits groupes, facilement manipulables, dont le projet ne menace pas le 1% (en réalité beaucoup moins !), qui aiment s’associer à d’autres minorités similaires contre la majorité. Vous n’êtes pas encore effrayé ? Ça va être pire.
Les « démocraties » occidentales ne sont en général des démocraties que de nom. Dans la plupart d’entre elles, au lieu de « un homme, un vote », nous voyons « un dollar, un vote », ce qui signifie que c’est l’argent qui décide, pas « le peuple ». Ceux qui détiennent vraiment le pouvoir ont d’immenses ressources financières qu’ils utilisent avec cynisme pour accroître encore le pouvoir déjà totalement disproportionné des diverses minorités. Maintenant, voici ce qui est vraiment effrayant.
De petits groupes faciles à manipuler, très motivés, dont le projet ne menace pas la ploutocratie au pouvoir, qui aiment à s’associer à d’autres minorités similaires contre la majorité et dont l’influence est considérablement accrue par des énormes sommes d’argent investies sur eux par la ploutocratie. Qu’est-ce que c’est comme menace pour le pouvoir des vraies gens, pour les idéaux de la démocratie ?
L’effrayante vérité est que la combinaison de minorités et de beaucoup d’argent peut facilement détourner un pays censément « démocratique » et soumettre la majorité de la population au « pouvoir de quelques-uns sur le grand nombre ».
Une fois que nous regardons cette réalité en face, nous devrions aussi prendre conscience d’un fait très rarement mentionné : alors que nous apprenons que les démocraties devraient défendre les droits de minorités, c’est le contraire qui est vrai : les véritables démocraties devraient faire tout leur possible pour protéger les majorités contre les abus de pouvoir des minorités !
Je sais, je viens de commettre une longue liste de graves crime-pensées !
À ceux qui pourraient être en colère contre moi, je répondrai d’une seule phrase : citez-moi un pays occidental dont les opinions de la majorité de sa population sont vraiment représentées dans les politiques de leur gouvernement ! Et si vous ne parvenez pas à trouver un bon exemple, je dois vous poser la question : si la majorité n’est à l’évidence pas au pouvoir, alors qui y est ?
Je soutiens que les élites ploutocratiques qui gouvernent l’Occident nous ont joué à tous un tour très simple : elles ont fait en sorte de concentrer notre attention sur les nombreux cas dans l’histoire où des minorités étaient opprimées par des majorités, mais ils ont complètement dissimulé les nombreux cas où les minorités ont opprimé les majorités.
En parlant de l’oppression : les minorités sont beaucoup plus susceptibles de bénéficier et, par conséquent, de recourir à la violence que la majorité tout simplement parce que leur vision du monde se fonde sur des ressentiments profondément ancrés. Pour le dire autrement, les minorités sont beaucoup plus enclines à régler des comptes pour des torts passés (qu’ils soient réels ou imaginaires) qu’une majorité qui généralement ne pense même pas en termes de minorité contre majorité.
Non que les majorités soient toujours inoffensives ou gentilles à l’égard des minorités, pas du tout, les êtres humains étant à peu près les mêmes partout, mais le fait qu’elles sont moins motivées, moins rancunières et, je dirais, même moins conscientes de leur « statut de majorité », elles sont moins susceptibles d’agir selon ces catégories.
Les minorités étrangères jouent un rôle crucial dans la politique étrangère des États-Unis. Depuis des temps immémoriaux, les gouvernants ont été très conscients de la règle « divide et impera », il n’y a là rien de nouveau. Mais les États-Unis sont devenus le leader incontesté dans l’art d’utiliser les minorités nationales pour créer des conflits et renverser un régime désobéissant. La guerre anglosioniste contre la nation serbe est l’exemple parfait de ce mode opératoire : les États-Unis ont soutenu n’importe quelle minorité contre les Serbes, même des groupes qu’ils classaient comme des terroristes. Et, en plus d’être des Slaves orthodoxes et des alliés traditionnels de la Russie, quel était le véritable « crime » des Serbes ? Être la majorité, bien sûr ! Les Serbes n’avaient pas besoin des Anglosionistes pour l’emporter contre les diverses minorités ethniques (les Croates) et religieuses (les musulmans) avec lesquelles ils vivaient. Cela rendait les Serbes inutiles pour l’Empire. Mais maintenant que les États-Unis ont créé la fiction d’un Kosovo indépendant, les Albanais du Kosovo ont érigé une statue de Bill Clinton à Pristina et, plus significativement, ils ont autorisé l’Empire à construire leur méga-base, le Camp Bondsteel au milieu de leur obscène petit État, juste sur la terre de la population serbe qui a été ethniquement purifiée pendant la guerre du Kosovo. La construction de la démocratie américaine au meilleur d’elle-même, en effet…
Il en va de même pour la Russie (et l’Union soviétique) où les États-Unis sont allés jusqu’à soutenir le droit à l’auto-détermination pour des « nations captives » inexistantes, comme l’« Idel-Oural » et la « Cossakia ». Je dirais même que l’Empire a créé plusieurs nations ex nihilo (qu’est dans le monde un « Bélarussien » ?).
Je suis pleinement conscient que dans la manière occidentale typique de regarder la télévision, toute discussion sur les minorités centrée sur leur potentiel négatif provoque immédiatement des visions de marteaux et faucilles, de cheminées de crématoires fumantes, de prisonniers enchaînés, de lyncheurs, etc… C’est le conditionnement de base et il est primitif. Des événements soigneusement conçus comme les récentes émeutes de Charlottesville ne font que renforcer encore ce type de conditionnement de masse. Résultat, toute critique, même seulement l’impression d’une critique, d’une minorité provoque immédiatement des protestations indignées et des démonstrations frénétiques de vertu (pas moi ! Regardez comme je suis bon !).
Bien sûr, utiliser soigneusement les minorités n’est qu’une des tactiques employées par la ploutocratie au pouvoir. Une autre de leurs astuces préférées est de créer des conflits à partir de rien ou de gonfler de manière ridicule la visibilité d’un sujet totalement mineur (exemple : le mariage homosexuel). La règle principale reste identique, cependant : créer des tensions, des conflits, du chaos, saboter l’ordre actuel (quel que soit cet ordre spécifique), essentiellement que les serfs se battent entre eux pendant que nous gouvernons.
En Suisse, une expression couramment utilisée pour décrire « le peuple » est « le souverain ». C’est une description très adéquate du statut du peuple dans une véritable démocratie : il est « souverain » dans le sens où personne ne le domine. Dans ce sens, le problème aux États-Unis est celui de la souveraineté : aujourd’hui, le vrai souverain des États-Unis, ce sont les grandes entreprises, l’État profond, les néocons, la ploutocratie, les financiers, le lobby israélien – vous lui donnez le nom que vous voulez, n’importe qui SAUF le peuple.
Dans ce système d’oppression, les minorités jouent un rôle essentiel, même si elles en sont totalement inconscientes et même si, en fin de compte, elles n’en bénéficient pas. Leur perception de leur manque de succès ne diminue en aucune manière le rôle qu’elles jouent dans les pseudo-démocraties occidentales.
Comment faire face à cette menace ?
Je crois que la solution repose sur les minorités elles-mêmes : elles doivent être formées sur les techniques utilisées pour les manipuler et elles doivent être convaincues que leur statut de minorité ne les oppose pas, en réalité, à la majorité et que tant la majorité que les minorités ont un intérêt commun à s’allier contre ceux qui cherchent à les dominer toutes. M’efforçant de rester fidèle à ma réputation de « fan de Poutine », je disais que je crois que la Russie sous Poutine fait exactement ce qu’il faut faire en donnant aux nombreuses minorités russes un intérêt pour l’avenir de l’État russe et en convainquant les minorités que leurs intérêts et celui de la majorité de la population sont fondamentalement les mêmes : être une minorité ne doit pas signifier s’opposer à la majorité. C’est un truisme de dire que les minorités doivent être totalement intégrées dans le tissu social et pourtant c’est rarement mis en pratique dans le monde réel. Ce n’est certainement pas ce que j’observe aujourd’hui en Europe ou aux États-Unis.
L’auteur français Alain Soral a proposé ce que je considère comme une devise géniale pour affronter cette situation en France. Il a baptisé son mouvement « Égalité et Réconciliation » et, en ce moment, c’est le seul mouvement politique en France qui ne veut pas favoriser un groupe aux dépens des autres. Tous les autres veulent opprimer les « Français de souche » (la majorité autochtone, principalement blanche et catholique romaine) au nom des « Français de branche » (immigrants, citoyens naturalisés, minorités), ou opprimer les « Français de branche » au nom des « Français de souche ». Inutile de dire, les seuls qui profitent de ce conflit, c’est l’élite sioniste au pouvoir (parfaitement représentée par l’infâme CRIF qui, en comparaison, fait paraître l’AIPAC américain honorable et faible). Quant à Soral, il est vilipendé par les médias français officiels, avec autant de haine que Trump l’est aux États-Unis par les siomédias américains).
Pourtant, égalité et réconciliation sont les deux choses que les majorités doivent absolument offrir aux minorités si elles veulent empêcher ces dernières de donner prise aux techniques de manipulations utilisées par les forces qui veulent transformer tout le monde en esclaves obéissants et désemparés. Ces majorités qui s’illusionnent et croient qu’elles peuvent résoudre le « problème des minorités » en les expulsant ou en les faisant disparaître ne font que se tromper elles-mêmes. Résoudre « simplement » le « problème des minorités » en les réprimant pousse inévitablement celles-ci directement dans la chaude étreinte des grands manipulateurs, cela transforme ces minorités en une puissante arme contre la majorité. C’est le grand danger de mouvements comme Alt-Right ou le Front national en France – leurs actes ne servent qu’à « armer » les minorités. Bien entendu, cela ne signifie pas que les préoccupations et les griefs émis par ces mouvements sont sans mérite, pas du tout, ce sont leurs (pseudos) « solutions » qui sont le véritable danger.
Il n’y a qu’un seul moyen efficace de désamorcer le potentiel explosif des minorités :
- Instruire les minorités et leur expliquer qu’elles sont manipulées.
- Instruire ceux qui rejoignent les mouvements opposés aux minorités qu’ils sont aussi manipulés.
- Offrir aux minorités un avenir fondé sur l’égalité et la réconciliation.
- Pointer les projecteurs sur ceux qui soufflent sur les braises du conflit et essaient de tourner les minorités et les majorités les unes contre les autres.
Tout compte fait, c’est une question d’identité. Alors que plusieurs identités coexistent généralement en nous (par exemple Allemand, retraité, diplômé, femme, bouddhiste, végétarien, exilé, habitant du Brésil, etc., par opposition à seulement « blanc »), dans les minorités manipulées une de ces identités (couleur de peau, religion, etc.) est montée en épingle et éclipse toutes les autres. En restaurant un sain équilibre identitaire au sein de ses diverses minorités et en favorisant les identités que la plupart des habitants ont en commun, une société peut contrecarrer les effets toxiques de ceux qui attisent le conflit, le chaos et le désordre. Ce sont nos seuls vrais ennemis et ils devraient être traités comme tels.
The Saker
L’article original a été rédigé pour Unz Review
Note du Saker Francophone Notre blog traduit le Saker US, « The Saker », parmi beaucoup d'autres auteurs. On lui sait gré d'avoir monté ce système de franchises, d'avoir accepté le projet du Saker Francophone et de laisser chacune de ses franchises libre de sa ligne ou de ses choix de traductions. Ce sujet des minorités est très sensible sur la place publique aux USA comme en France et cet article explique très bien comment elles sont manipulées. Puisqu'il parle de la France, on peut expliquer que la politique du Système depuis 30 ou 40 ans a été de délocaliser les emplois industriels et de faire venir des migrants pour casser la classe prolétaire et éviter la perte du pouvoir par le système électoral. La classe moyenne a, quant à elle, été anesthésiée par le confort, le tittytainment cher à Zbigniew Brzezinski. Cette utilisation des minorités est un exemple parfait de Guerre hybride comme la décrit Korybko. Le mouvement commence au États-Unis où le parti démocrate passe du vote des prolétaires au vote des minorités et à la prise du pouvoir de la gauche libérale aux dépens de la gauche sociale. En France, cela va se traduire par la mise en scène du Front National dans les années 1980 avec l'appui des médias (juste ce qu'il faut pour tailler des croupières au RPR) et le financement des mouvements anti-racistes pour travailler politiquement les minorités ethniques avec un mouvement de vase communicant au fur et à mesure de la désindustrialisation du pays. À noter que WikiLeaks a publié des câbles de l'Ambassade américaine montrant que les services de renseignement américains travaillent nos banlieues, et ils ne sont pas les seuls. Notre blog ne fait aucun prosélytisme politique mais expose les différents points de vue anti-systèmes en essayant autant que faire se peut de ne pas tomber dans les pièges dressés pour nous diviser. Sur les partis politiques, on vous renvoie au texte de Simone Weil, la philosophe, publié le dimanche des dernières élections. The Saker parle du blog E&R et de son leader que vous connaissez sûrement si vous suivez ce qui se passe en France et le commente à sa façon, loin de l'hystérie des médias français, d'un point de vue systémique. Il est certain que ce qui fait le plus peur au Système, ce serait la coalition des deux extrêmes du champ politique contre lui. L'anti-racisme est en ce sens un outil politique pour empêcher toute réconciliation, cela même si, à gauche ou à droite, certains le comprennent et essaient d'y remédier malgré la chape de plomb du politiquement correct, sachant que casser l'outil politique de l'anti-racisme ne revient pas à devenir raciste. Cela semble évident mais c'est mieux en le disant. Concernant sa remarque sur l'alt-right, on vous renvoie aux textes de Brandon Smith sur les dangers et les pièges tendus à ce mouvement pour le faire basculer dans la violence pour s'en servir de repoussoir pour permettre au système de contrôler le jeu politique.
Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone
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